Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Jeux Nocturnes: Tome 3
Jeux Nocturnes: Tome 3
Jeux Nocturnes: Tome 3
Livre électronique219 pages2 heuresJeux Nocturnes

Jeux Nocturnes: Tome 3

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Quand les amis de Jayce Fraser se mêlent de sa vie, cela tourne invariablement à la catastrophe. Depuis quelques temps, sa relation avec David est au point mort et il doit prendre l'une des décisions les plus importantes de sa vie. David ne mérite pas d'être traité comme un coup d'un soir.


Seulement, résister à son attirance pour l'enseignant est plus difficile qu'il n'y parait, en particulier lorsque les amis, la famille et les événements en décident autrement.

LangueFrançais
ÉditeurLotus Platinium
Date de sortie24 juin 2018
Jeux Nocturnes: Tome 3

Autres titres de la série Jeux Nocturnes ( 2 )

Voir plus

En savoir plus sur Venusia A.

Auteurs associés

Lié à Jeux Nocturnes

Titres dans cette série (2)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Jeux Nocturnes

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Jeux Nocturnes - Venusia A.

    Jeux Nocturnes

    Tome 3

    V

    enusia

    A.

    Tous droits réservés

    Reproduction interdite/do not copy

    « Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

    Dépôt Légal © Juin 2016 Venusia A.

    Prologue

    Dans le Switch Lounge où il se trouvait depuis presque une heure, l’ambiance battait son plein. Il avait pris place au comptoir, commandé un whisky à l’un des barmans et réglé sa boisson sans même jeter un regard dans le bar.

    Que faisait-il là ? Il n’en savait foutrement rien… Le hasard avait guidé ses pas dans cet établissement réservé à une catégorie de clients qu’il ne fréquentait pas habituellement. Des hommes d’affaires pour la plupart s’il en croyait leurs costumes et l’arrogance qu’affichaient ces individus. Leur seul point commun résidait dans la recherche d’une aventure pour une nuit ou quelques instants d’attentions éphémères.

    Les costards-cravates n’avaient jamais été son type d’homme. Il préférait de loin les gars simples, sans prise de tête. Dans sa vision des choses, il ne souhaitait pas débattre sur le Dow Jones avec ses coups d’un soir. La rencontre devait se limiter au strict minimum. Un contact unique et rapide pour un plaisir maximal et de préférence avec un type ordinaire. Alors, que fabriquait-il là ? Une heure plus tard, il se posait toujours la même question en avalant la dernière gorgée de liquide ambré, prêt à rentrer chez lui, convaincu que c’était une soirée merdique supplémentaire à son palmarès impressionnant.

    Soudain, un jeune homme se posta sur le tabouret voisin et le dévisagea sans un mot. Ce grand brun trentenaire aux yeux gris acier ne manquait pas d’attrait. De toute évidence, il entrait dans la catégorie mignon sans verser dans le délicat. Le regard métallique de ce dernier s’attarda sur sa carrure musclée et le détailla de la tête au pied sans ambiguïté. Ce soir-là, sous son blouson de cuir, il portait un tee-shirt noir moulant ses pectoraux et apparemment, le brun appréciait cette vue. Une certaine satisfaction et un sourire s’affichèrent sur son visage qu’il tourna ensuite vers la porte, au fond de la salle.

    Sans un mot, l’inconnu se dirigea vers celle-ci d’une démarche nonchalante, les mains dans les poches. Par-dessus son épaule, il jeta un dernier regard à son intention avant de pousser le battant. L’invitation était on ne peut plus claire.

    Bien. La parlotte n’intéressait pas le gars et lui, n’en demandait pas plus. C’était parfait. Il se leva du tabouret et se dirigea vers ce qui semblait être les toilettes, le plus naturellement du monde, hormis la gêne dans son pantalon. L’excitation gagna en ampleur lorsqu’il poussa la porte à son tour. L’anticipation l’excita davantage, au point que son sexe comprimé devint douloureux.

    La pièce rutilante de propreté était étrangement vide. Il longea la rangée de portes en inspectant chaque cabinet un à un. Lorsqu’il parvint au dernier, il vit le brun appuyé sur l’un des murs latéraux avec un sourire énigmatique rivé sur son visage. Son regard plein de désir le fixait sans ciller, puis celui-ci tendit la main en signe d’invitation. Sans se faire prier, il pénétra à l’intérieur et le gars ferma la porte derrière lui sans le quitter des yeux.

    Le silence qui se prolongea mit en relief sa propre respiration agitée. Le brun l’adossa contre le battant et ses doigts fins se portèrent immédiatement sur son membre durci qu’il caressa un court instant avant de s’attaquer au ceinturon du pantalon. Le son de la braguette remplit l’espace confiné d’un appel obscène tandis que son souffle se fit plus lourd. Les mains agiles glissèrent sous le boxer, vers ses fesses puis après une légère pression sur ses globes, elles abaissèrent ses vêtements jusqu’à mi-cuisses. L’une d’elles caressa ses bourses pendant que l’autre saisit le sexe à la base. À genoux devant lui, le visage de l’inconnu s’éleva vers le sien avec ce même sourire mystérieux. Un frisson de volupté parcourut son corps à la vue de ses lèvres épaisses offrant un avant-goût des plaisirs à venir. Lorsqu’elles se posèrent enfin sur le gland, une décharge l’électrisa en lui soutirant une brusque inspiration entre les dents. Sa tête cogna contre la porte et ses épaules se relâchèrent sous l’effet du bien-être immédiat.

    – Oh, putain…

    Les yeux clos, ses hanches se tendirent vers l’avant dans une supplique de contact. Le gars lécha alors la hampe gorgée de désir de sa langue talentueuse puis engloutit le sexe avide de chaleur et d’humidité. Les allées et venues délicates dans un premier temps se firent plus vives pendant que la pression des lèvres sur la colonne de chair s’accentuait à chaque passage. Putain, ce mec savait s’y prendre pour le rendre fou…

    Le souffle court, il empoigna sa chevelure soyeuse et tout en guidant le brun, il imprima des mouvements avec les hanches afin de venir à lui. Il émit un gémissement rauque quand la pointe de son sexe percuta sa gorge accueillante et divinement chaleureuse. Celui-ci resserra l’emprise à la base de son membre puis ralentit un peu le rythme pour éviter qu’il ne bascule trop vite.

    La langue glissa alors sur la colonne de chair puis ses lèvres emprisonnèrent ses bourses en jouant, léchant et les caressant l’une après l’autre. Sous ces attentions divinement expertes, elles se contractèrent légèrement. Une main rampa sous le tee-shirt pour venir torturer le mamelon érigé puis poursuivit son cheminement vers le cou en passant par l’encolure jusqu’à sa bouche où il enfourna deux doigts. Obéissant à sa demande, il humidifia abondamment de salive ces derniers dans un bruit mouillé. L’instant d’après, ils se pressaient sur l’œillet tandis que les lèvres enveloppèrent à nouveau son sexe. Le tempo s’intensifia sur la tige et dans une même cadence, les doigts massèrent son entrée impatiente de le sentir en lui. Son souffle et les sons exhalés par sa bouche augmentèrent, ses hanches se précipitèrent à la rencontre de ce divin supplice. Lorsque l’un des doigts pénétra à l’intérieur, il ne put retenir un gémissement à la limite du sanglot. Le mouvement se mit au diapason des lèvres et une douce chaleur commença à se répandre dans le creux de ses reins, suivie d’un long frisson qui remonta sa colonne.

    Sans prévenir, son corps se crispa, ses testicules se tendirent et son conduit se resserra autour de la caresse de trop sur le centre névralgique. L’onde de plaisir se libéra enfin en le traversant de la tête aux pieds et il se laissa envahir par l’extase en lâchant une lamentation blasphématoire. Son bassin accompagna chaque spasme jusqu’à l’épuisement de son énergie. Le brun lécha alors une dernière fois le gland hypersensible en souriant de satisfaction.

    Un certain temps s’écoula avant de pouvoir émerger de sa transe, la peau couverte de frissons et les jambes molles. L’inconnu remonta ses vêtements, referma son pantalon et les mains agrippées aux revers du blouson, il l’embrassa tout en le déplaçant sur le côté. Puis, sans rien dire, il ouvrit la porte en le regardant une dernière fois de son regard métallique et sortit en l’abandonnant, vidé de toute substance, seul et égaré.

    Un peu étourdi, il se laissa tomber sur le couvercle des toilettes afin de récupérer de cette troublante rencontre. Pas un mot n’avait été échangé durant ce bref contact impersonnel. Même les civilités d’usage avaient été omises…

    Bon sang ! Sa vie devait-elle se résumer à ceci ?

    Chapitre 1

    Chaque matin, Jayce M. Fraser se pliait au même rituel. Éteindre la sonnerie stridente de son satané réveil avec l’envie irrésistible de le fracasser contre le mur, se lever péniblement avec l’espoir d’atteindre la douche sans se casser un orteil et enfin, se trainer piteusement jusqu’à la cuisine pour préparer du café. Il n’émergeait pas avant d’avoir bu une dose sérieuse de caféine. Pas moins de trois tasses. Après ça, il ne fallait pas s’étonner de courir aux toilettes…

    Au fil des jours, il avait l’impression de s’enliser dans une vie sans saveur. Jayce se souvint de cette époque où, dès son réveil, l’impatiente d’affronter sa journée de travail le mettait en joie. Le besoin de gagner son salaire à la sueur de son front, de sortir avec ses amis et de passer d’agréables moments avec des amants d’un soir suffisait à son bonheur. Ce n’était plus le cas. La raison ? Il ne la connaissait pas vraiment. Sa seule certitude, c’était que son enthousiasme avait taillé la route et s’extraire du lit chaque matin était de plus en plus difficile.

    Les yeux rivés à la fenêtre, Jayce observait l’état déplorable des massifs de son jardin tout en remuant inlassablement sa tasse de café. L’apparence générale de celui-ci laissait à désirer ; comme tout le reste dans sa vie. En jachère…

    Cette maison avait appartenu à sa grand-mère qui la lui avait léguée à sa mort en pensant probablement qu’en raison de son métier d’architecte-paysagiste, il saurait prendre soin de son précieux jardin qu’elle vénérait par-dessus tout. Eh bien, il fallait se rendre à l’évidence, la pauvre femme avait misé sur le mauvais cheval, sur ce coup. Au moins, avec sa sœur Rebecca qui avait hérité du grand appartement dans le centre de Baltimore, elle avait fait preuve de discernement.

    Il termina son deuxième bagel et sa troisième tasse qu’il mit ensuite dans le lave-vaisselle avant de lancer le programme de lavage. Après un dernier coup d’œil dans la pièce afin de s’assurer que tout était en place, il se dirigea à l’entrée.

    Il endossa son blouson en jean doublé de laine et prit les clés de son SUV Suburban sur la console. Le reflet dans le miroir révélait des traits tirés. Ses yeux bleus clairs dont il était plutôt fier paraissaient ternes et ses cheveux châtains, un peu trop longs sur la nuque et aux oreilles, accentuaient l’état général désastreux. Pour masquer la masse de boucles sur son crâne, il enfila sa casquette de base-ball ce qui empira l’aspect négligé. Consterné, il soupira et se détourna au plus vite.

    Jayce grimpa à bord de son SUV en direction du siège de Jude’s Tree-Landscaping situé au nord de Baltimore, aux abords de Towson. Sur la route, son esprit dériva vers son meilleur ami Aaron. Ils se connaissaient depuis l’université et ne s’étaient pas quittés d’une semelle depuis. Enfin, presque…

    Dernièrement, ils se fréquentaient un peu moins puisqu’il avait trouvé ce qui semblait être, l’homme de sa vie. Kyran et lui s’étaient rencontrés lors d’une soirée d’enterrement de vie de garçon d’un couple d’amis communs qui n’avaient pas manqué de piquant. Ceux-ci avaient organisé un jeu où les invités s’étaient retrouvés involontairement enchaînés à un partenaire. C’était également au cours de celle-ci qu’il avait fait la connaissance de David.

    Comme bien souvent quand il pensait à lui, sa gorge se noua. Ce soir-là, il avait immédiatement sympathisé avec son compagnon de fortune et lui qui habituellement profitait de ces réunions festives avec Aaron pour trouver des plans uniques, cette nuit-là, il n’avait pas réussi à passer à l’acte. David et lui s’étaient échangé leurs numéros et s’étaient même contactés à plusieurs reprises, mais chaque fois, Jayce avait changé d’avis à la dernière minute, décliné l’invitation ou servi une excuse pour éviter une rencontre. Le plus étrange de cette histoire ce n’était pas lié à un manque d’attrait, loin de là… Son contact était toujours grisant. Beaucoup trop. Il avait alors mis de la distance en pensant que cette attirance s’émousserait avec le temps. Cependant, son désir ne faiblissait pas comme il l’avait espéré. Depuis, il évitait autant que possible de se trouver près de lui. L’avant-dernière fois qu’ils s’étaient rencontrés, David avait failli lui faire perdre la tête.

    C’était lors d’une autre soirée chez le même couple, Ely et Steven, où ceux-ci avaient organisé un autre de leurs jeux dont ils avaient le secret. Un tirage au sort devait définir un donneur, un receveur, une action et enfin une partie de corps. Ce fut ainsi qu’il s’était retrouvé à genoux au centre d’une bande d’invités surexcités et devant un David torse nu, à embrasser la zone érogène de son choix ; le mamelon. Cela aurait pu être pire…

    Excepté qu’il avait dû faire un effort surhumain pour s’arrêter de lécher et mordre ce bouton de chair tentant. Les mains de David s’étaient agrippées à ses cheveux, son corps s’était cambré sous la caresse et ses gémissements l’avaient excité au point de le rendre fou, alors qu’ils n’avaient même pas échangé un seul baiser depuis leur rencontre. L’impression de goûter au plat de résistance avant l’entrée lui donnait l’irrésistible envie de passer au dessert en brûlant les étapes. Depuis ce soir-là, ces images torrides venaient titiller son imagination en permanence. Elles alimentaient ses rêves, tout comme ses jeux solitaires, un peu trop souvent à son goût depuis quelque temps.

    Jayce jura entre ses dents lorsque

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1