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Mignonne allons voir si la rose: Une rose peinte sur une ceramique
Mignonne allons voir si la rose: Une rose peinte sur une ceramique
Mignonne allons voir si la rose: Une rose peinte sur une ceramique
Livre électronique102 pages32 minutes

Mignonne allons voir si la rose: Une rose peinte sur une ceramique

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À propos de ce livre électronique

Pourquoi ne pas offrir ce petit livre au lieu d'une rose ? Cette fleur est symbole de la Beauté, de l'Amour et de l'Amitié et, peinte sur des céramiques, elle ne se fanera pas. Elle a orné nombre de faience et de porcelaines francaises et étrangères surtout au XVIIIe siècle. Ce sont les photos de cette fleur qui occupent une page sur deux de cet ouvrage. L'autre page étant consacrée d'abord à un éloge de la rose dans des poèmes ou des chansons connues. Puis viennent les questionnements. Quelle couleur offrir : les différentes couleurs et le nombre de fleurs d'un bouquet ont-elles une signification différente ? Comment les peintres les ont peintes ? D'ou vient cette fleur ? Quelle est l'origine de la fete du "Couronnement de la Rosière2 ou de la Saint Valentin ? Et de redécouvrir finalement la grande place que la rose occupe dans notre imaginaire.
LangueFrançais
Date de sortie6 juin 2017
ISBN9782322117482
Mignonne allons voir si la rose: Une rose peinte sur une ceramique
Auteur

Françoise Boisgibault

Diplomée de Sevre et de Science Po Paris, Francoise Boisgibault est une spécialiste de la céramique. Elle ecrit régulièrement des articles dans les magazines spécialisés tels que Objets d'Art.

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    Aperçu du livre

    Mignonne allons voir si la rose - Françoise Boisgibault

    Texte illustré des plus belles chansons françaises, de poèmes et surtout de photos inédites de roses peintes au XVIIIème et XIXéme siècle sur les céramiques d’une collection particulière.

    Nos remerciements vont :

    - A François DULAC qui a pris la plupart des photos et aussi à Diane

    BOISGIBAULT, Jacques et Michelle SAINT HILAIRE pour plusieurs autres.

    - A Christian BEAULU qui a aidé à préciser certaines attributions.

    - Et surtout à Marie de BRYAS qui a effectué la difficile mise en page.

    PREFACE

    Nous peinons à imaginer un monde où l'on ne peindrait pas de fleurs sur des assiettes, tant cela semble relever d’une tradition immémoriale ; pourtant, il n’en est rinen. C’est l’Extrême-Orient qui a, le premier, peint des fleurs sur la porcelaine : il n’est que d’évoquer les grandes créations chinoises du XlVe siècle, plats ou vases ornés de somptueuses fleurs stylisées en bleu sur la porcelaine blanche. D’emblée, la plus totale magnificence a été atteinte, mais il s’agit là de fleurs raidies par la nécessité de se plier à la régularité du décor. Au XVIe siècle, les Turcs ont créé des fleurs plus naturalistes, telles ces tulipes ou ces œillets qui s’épanouissent sur leurs carreaux aux vives couleurs. Mais les tulipes sont des fleurs assez raides, ce qui contribue d’ailleurs à leur pouvoir de séduction.

    Ce n’est pas un mince titre de gloire de l’Europe que d’avoir imaginé le décor de fleurs peintes « au naturel ». En Saxe, vers 1740, la réussite était totale et des bouquets de fleurs s’épanouissaient pour l’éternité sur des vases en porcelaine dont les flancs très purs en constituaient le cadre idéal. À Strasbourg, peu après, les membres de la famille Löwenfinck dont la divine Seraphina peignaient sur des plats ou assiette en faïence des fleurs réunissant puissance et subtilité comme on n’en avait jamais vu. Puis, la manufacture royale de Vincennes imaginait, vers 1751, un décor de semis de petits jetés de fleurs, comme posés au hasard sur le bassin des assiettes, pour remercier Madame de Pompadour de l’attention qu’elle lui portait. Un peu plus tard, la manufacture impériale de Vienne représenta, tout autour des tasses, des fleurs champêtres poussant dans l’herbe comme on en voit vraiment sur le bord des routes. Toute l’Europe s’y est mise !

    Depuis, les créations les plus variées, les plus heureuses se sont multipliées jusqu’à nos jours. Enfin, presque… car aujourd’hui la mode est au design, autrement dit on accorde plus d’attention à la forme qu’au décor, prié de se faire discret. Heureusement subsiste la manufacture de Gien qui crée les plus séduisants décors floraux. Cela lui réussit, puisqu’elle parvient à demeurer debout malgré l’invasion des porcelaines de Chine. Puis-je

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