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Léonard de Vinci
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Livre électronique106 pages1 heure

Léonard de Vinci

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À propos de ce livre électronique

Léonard de Vinci (Vinci, 1452 – Le Clos-Lucé, 1519)
Léonard passa la première partie de sa vie à Florence, la seconde à Milan et ses trois dernières années en France. Le professeur de Léonard fut Verrocchio, d'abord orfèvre, puis peintre et sculpteur. En tant que peintre, Verrocchio était représentatif de la très scientifique école de dessin ; plus célèbre comme sculpteur, il créa la statue de Colleoni à Venise. Léonard de Vinci était un homme extrêmement attirant physiquement, doté de manières charmantes, d'agréable conversation et de grandes capacités intellectuelles. Il était très versé dans les sciences et les mathématiques, et possédait aussi un vrai talent de musicien. Sa maîtrise du dessin était extraordinaire, manifeste dans ses nombreux dessins, comme dans ses peintures relativement rares. L'adresse de ses mains était au service de la plus minutieuse observation, et de l'exploration analytique du caractère et de la structure de la forme. Léonard fut le premier
des grands hommes à désirer créer dans un tableau une sorte d'unité mystique issue de la fusion entre la matière et l'esprit. Maintenant que les Primitifs avaient conclu leurs expériences, poursuivies sans relâche deux siècles durant, il pouvait prononcer les mots qui serviraient de sésame à tous les artistes du futur dignes de ce nom : peindre est un acte intellectuel, une cosa mentale. Il enrichit le dessin florentin en intensifiant la perspective de champ par un modelage de l'ombre et de la lumière que ses prédécesseurs n'avaient utilisé que pour donner une plus grande précision aux contours. Cette technique est appelée sfumato. Cette merveilleuse maîtrise du dessin, ce modelé et ce clair-obscur, il les utilisa non seulement pour peindre l'aspect extérieur du corps, mais aussi, comme personne avant lui, pour explorer une part du mystère de sa vie intérieure. Dans sa Mona Lisa, sa Sainte Anne et ses autres chefs-d'oeuvre, il ne se contente pas d'utiliser le paysage comme un ornement plus ou moins pittoresque, mais bien comme une sorte d'écho de cette vie intérieure, un élément constitutif de cette harmonie parfaite. Se fiant aux lois toujours assez récentes de la perspective, ce docteur en sagesse académique, qui, à cette même époque, posait les bases de la pensée moderne, substitua à la manière discursive des Primitifs le principe de concentration qui est le fondement de l'art classique. Le tableau ne nous est plus présenté comme un agrégat presque fortuit de détails et d'épisodes. C'est un organisme dont tous les éléments, lignes et couleurs, ombres et lumières, composent un subtil entrelacs convergeant vers un noyau spirituel, voire sensuel. Dans Mona Lisa, Léonard de Vinci dépeignit la quintessence de l'univers et de la femme, éternelle idée de l'homme et symbole de la beauté parfaite auquel il aspire. La nature est évoquée ici par un magicien dans tout son mystère et sa puissance. Derrière le charmant visage, calme, derrière le front, juvénile et pourtant méditatif, pparaissent des montagnes, des glaciers, de l'eau et des rochers. Dans cette très petite portion de surface peinte, se dévoile une vaste révélation, à côté de l'éternel féminin, de notre planète, notre mère la Terre. Léonard de Vinci ne se préoccupait pas de l'aspect extérieur des objets, mais bien de leur signification intérieure et spirituelle.
LangueFrançais
Date de sortie22 déc. 2011
ISBN9781781606919
Léonard de Vinci

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    Aperçu du livre

    Léonard de Vinci - Jp. A. Calosse

    Auteur : Jp. A. Calosse

    Mise en page :

    Baseline Co. Ltd

    61A-63A Vo Van Tan Street

    4ème étage

    District 3, Hô Chi Minh-Ville

    Vietnam

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    © Confidential Concepts, worldwide, USA

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    ISBN : 978-1-78160-691-9

    Jp. A. Calosse

    Léonardo de Vinci

    SOMMAIRE

    1. Portrait de jeune Femme, Ginevra Benci (La dame de Lichtenstein), 1474-1476

    2. Madone à la grenade, v.1471

    3. Vierge à l'Enfant (Vierge à l'œillet), vers 1470

    Léonard de Vinci a Milan (1483-1499)

    BIOGRAPHIE

    LISTE DES ILLUSTRATIONS

    1. Portrait de jeune Femme, Ginevra Benci

     (La dame de Lichtenstein), 1474-1476.

    Huile sur panneau, 42,7 x 37 cm.

    National Gallery of Art, Washington.

    Léonard est né à Vinci en 1452, entre Florence et Pise, sur la rive droite de l’Arno. Le père de Léonard était Ser Piero, alors âgé de vingt-deux ou vingt-trois ans ; sa mère, une jeune paysanne du nom de Catarina. Ici se place un petit drame de famille, dont chacun est libre d’imaginer les incidents à sa fantaisie. La naissance de Léonard donne brusquement à l’idylle une fin toute prosaïque. Sans doute sur les instances de son père, Ser Piero rompit avec Catarina, prit son fils et la même année se maria avec Albiera di Giovanni Amadori. Catarina de son côté épousa sagement un certain Accatabriga di Piero del Vacca, quelque paysan qui n’y regarda pas de trop près. Fils naturel, recueilli par son père, Léonard se passa de cette influence maternelle que doit subir tout grand homme qui se respecte.

    Léonard de Vinci fut élevé chez son père. Il est vraisemblable qu’il n’eut pas à souffrir de sa naissance irrégulière. Par un hasard heureux, toute sa jeunesse s’écoula sans que la naissance d’un enfant légitime éveillât contre lui les défiances d’une belle-mère.

    On sait que peu de chose de ses premières études. De Vinci entra chez Verocchio en 1470 au plus tard ; dès 1472, il est inscrit sur le livre des peintres, comme membre indépendant de la corporation. Il eut comme camarades d’atelier Pérugin et Lorenzo di Credi.

    A cette heure, il a la grâce divine de la jeunesse, l’infini de l’espérance. Le monde s’ouvre devant lui. Artiste, dès sa première œuvre il attire tous les regards, éveille l’attente de ses rivaux et, s’il faut en croire la légende, décourage son maître. Verocchio avait reçu des moines de Vallombrosa la commande d’un Baptême du Christ. Léonard peignit dans ce tableau un ange agenouillé. La figure devait se perdre dans l’œuvre collective, elle s’en détacha, on ne vit qu’elle. Vasari raconte que, « dépité de voir un enfant faire mieux que lui, Verocchio de ce jour prit la résolution de ne plus toucher un pinceau ». Durant ce premier séjour à Florence, Léonard dut mener une existente brillante, un peu dissipée sans doute. Plus d’une fois sa verve comique s’exerça aux dépens des bourgeois de Florence.

    Les premières œuvres de Léonard sont presque toutes perdues. On ne les connaît guère que par les descriptions de Vasari. Mais ces descriptions suffisent à nous montrer que dès ses débuts il fut lui-même. Déjà le savant apparaît dans l’artiste. Etudier la nature pour faire comme elle, pour l’achever par un monde humain, par la machine qui répond

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