La rose ‘Chapeau de Napoléon’
Joséphine de Beauharnais fut, sa vie durant, l’une des plus ferventes passionnées de roses. Elle les collectionnait par centaines dans son jardin de Malmaison, près de Paris. Rosiers botaniques rapportés de Chine, d’Amérique du si belle, si parfumée, si charnue, qu’elle est devenue le porte-étendard de toutes les roses anciennes. Mais on a beau chercher, notre curieuse variété ne se trouve pas dans son recueil de gravures. Et pour cause ! Elle n’a été découverte qu’en 1826 par J. Kirsch, parti herboriser dans les ruines d’un vieux château aux environs de Fribourg, en Suisse. Le botaniste est intrigué par la forme triangulaire des boutons floraux, par les sépales qui semblent frisottés, et par son divin parfum. Cela vaut la peine qu’on en parle ! Un exemplaire est donc envoyé à Paris chez M. Roblin, jardinier-chef au Palais-Bourbon qui transmet à messieurs Vibert et Portemer père, tous deux rosiéristes de renom.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits