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La menace ultime: Guerres sous-marines, tome 8
La menace ultime: Guerres sous-marines, tome 8
La menace ultime: Guerres sous-marines, tome 8
Livre électronique178 pages2 heuresGuerres sous-marines

La menace ultime: Guerres sous-marines, tome 8

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À propos de ce livre électronique

Après la remise en question de la suprématie des grandes puissances nucléaires, la menace vient d'ailleurs. Ce huitième tome de "Guerres sous marines" nous conduit toujours plus loin, dans un suspense qui met la France au bord du gouffre. Les romans de Claude-Jean Siré, pseudonyme d'un ancien spécialiste de la défense et du nucléaire sont maintenant disponibles en versions papier et numériques.
Ce livre fait suite aux 880 pages des six tomes principaux de la série :
1) Le piège de Noirmoutier
2) Alerte à l'Elysée
3) La revanche de l'ombre
4) Le feu du ciel
5) Ravitailleurs
6) Pour l'amour d'Eva

Le tome 7 (le destin de Léa) est décalé par rapport à la série et peut être lu séparément.

La série "Guerres sous-marines" est maintenant suivie d'une deuxième saga, qui abandonnent les sous-marins d'attaque et les lanceurs d'engins (SNLE) pour "La guerre pour l'espace" (4 tomes)
- Le regard de Kiren
- La vengeance de Yiko
- Le satellite fantôme
- L'espace en feu.
Du même auteur, "Guerres des drones" (3 tomes) et "La vague brisée".

LangueFrançais
ÉditeurClaude-Jean Siré
Date de sortie30 oct. 2015
ISBN9781311691507
La menace ultime: Guerres sous-marines, tome 8
Auteur

Claude-Jean Siré

A specialist of modern warfare - Un spécialiste de la défense

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    Aperçu du livre

    La menace ultime - Claude-Jean Siré

    AVERTISSEMENT

    L’auteur n’a utilisé, pour écrire ce roman, que des données publiques. En dépit de la précision de certaines descriptions, l’auteur insiste sur le fait que les actions, procédés, technologies décrites dans ce roman restent du domaine de la fiction, même si certains savoir-faire sont cohérents avec les techniques actuellement mises en place. De même, les sociétés, sites, lieux et entreprises mentionnés, situés géographiquement pour les besoins du roman, ne sont en aucun cas impliqués dans les délits et négligences mentionnées dans cette histoire. Il est certain au contraire que les principaux intervenants de l’industrie sont au courant des risques mentionnés et l’auteur espère qu’ils font leurs meilleurs efforts pour que de telles situations soient évitées, contrôlées, et contenues.

    Plusieurs détails ont été volontairement omis dans les processus de fabrication et les techniques mis en place. Ce flou est volontaire.

    PRECISION

    Ce tome se situe après les tomes 6 et 7. La lecture du « destin de Léa » qui n’est pas classé en « techno-thriller » et est vendu séparément n’est pas indispensable. Sachez seulement que le jeune Bruno, médecin du Terrible (Le piège de Noirmoutier, tome 1, édition 2014) y épouse la belle Léa (Ravitailleurs, tome 5), rencontré dans un dispensaire à Haïti et s’installe comme médecin de campagne à Nonancourt.

    PROLOGUE

    31 octobre 2015, 0 h 12, Bourg-en-Bresse. Malgré le froid, plus de trois cents manifestants réunissant Sortir du Nucléaire, Greenpeace et d’autres associations, avaient envahi la voie ferrée. Plusieurs personnes s’étaient enchaînées sur les rails. La police, malgré les centaines d’hommes déployés sur le trajet, avait été mise tardivement au courant de la manifestation. Elle avait dû envoyer deux régiments de CRS pour éviter tout débordement. Dans le ciel, deux hélicoptères survolaient la zone. L’un d’eux, normalement affecté à la surveillance rapprochée du convoi avait été appelé en renfort, du fait de l’ampleur surprenante de la manifestation. Au lieu d’une poignée habituelle d’hommes, il semblait que cette fois les associations s’étaient donné le mot pour recruter l’arrière-ban de leurs sympathisants.

    *

    * *

    Saint-Germain de Joux, 30 km à vol d’oiseau de Bourg-en-Bresse, 1 h 34. Ferdinand Lisep était le doyen de son équipe des Réseaux Ferrés de France (RFF). Fils de cheminot depuis quatre générations, comme il le disait un peu trop souvent, il s’enorgueillissait d’un grand-père qui s’était illustré pendant la bataille du rail. Le 4 juin 1944, son aïeul aurait détourné un train de blindés, permettant aux Alliés d’éviter une résistance inopportune, deux jours plus tard. À l’entendre, on lui devait la victoire contre les Allemands…

    Son petit-fils était une force de la nature : un mètre quatre-vingt-douze, les épaules carrées, une moustache épaisse, il faisait partie de l’équipe de nuit en charge de la réfection du tronçon Bourg-en-Bresse - Genève. Parti vers minuit à pied de Saint-Germain, il s’apprêtait à atteindre le virage de Trébillet quand il aperçut, au loin, le dernier convoi qu’ils attendaient. Après son passage, il pourrait commencer à desserrer les vis de soutènement du rail, placé sur une courbe de près de 20 degrés, en haut d’un défilé qui, bordant la montagne, surplombait l’Autoroute des Titans.

    Sous leurs pieds, près de cent mètres plus bas, ils entendaient le vrombissement continu des véhicules et des poids lourds qui se croisaient à grande vitesse, sur l’A40. Les phares de la locomotive diesel se distinguaient clairement dans le tunnel. Profitant de la pente, le train devait rouler à près de 110 km/h. Soudain, Ferdinand se figea. Au lieu d’aborder la courbe des rails, la locomotive plongeait dans le vide, entraînant ses wagons dans la pente. Dans un nuage de poussière, il les vit se décrocher un à un, rouler et se briser sur les rochers. Deux ou trois wagons basculèrent au-dessus de l’autoroute et il aperçut avec horreur un 35 tonnes s’encastrer dans l’un d’eux. De sa vie, il n’avait jamais assisté à pareille catastrophe. Il activa la radio de chantier qu’il portait autour du cou et relata les faits, d’une voix tremblante. Il hésita à descendre vers les décombres, mais, de nuit, l’accès semblait périlleux et il n’était pas payé pour prendre ces risques. Il se douta que les services spéciaux en charge des accidents ferroviaires voudraient inspecter la zone de l’accident. Or c’était justement là qu’il devait intervenir.

    Il finit par obtenir quelqu’un à qui il résuma la situation. Les ordres furent clairs. Ils n’étaient pas équipés pour agir. Cela relevait d’une équipe spécialisée.

    Il se tourna vers ses hommes.

    – Les gars, on a eu une série de nuit assez stressante. Ceux qui le souhaitent peuvent rentrer vers Saint-Germain. Une bonne nuit de sommeil ne vous fera pas de mal. De plus, il n’est pas impossible que dès le lendemain, on vous demande de faire des heures supplémentaires pour réparer les dégâts sur la ligne.

    – Vous restez, demanda l’un d’eux.

    – Oui, on ne sait jamais, je peux être utile.

    – Je reste avec toi, dit Marcel, son vieux copain.

    Il regarda le reste partir. Depuis le temps qu’il affirmait à son chef de chantier que les rails qu’ils devaient remplacer étaient usés plus que d’ordinaire, il se serait presque réjoui de l’accident, si cela n’avait pas, très certainement, conduit à la mort du conducteur de la rame...

    Marcel et lui s’assirent sur le bord du parapet et observèrent, en silence, la formation d’un immense bouchon sur l’autoroute. Dans les méandres qui épousaient les courbes de la montagne, il y avait quelque chose de somptueux à ce long ruban immobile de lumière jaune d’un côté et rouge de l’autre…

    À la veille du premier novembre, le trafic était dense. Le bruit sourd s’était éteint comme un soufflet. Hormis quelques coups de klaxon, on entendait plus que le ronflement plus léger des véhicules au ralenti.

    Ferdinand aperçut, en contrebas, un camion, équipé d’une grue, dépasser par la bande d’arrêt d’urgence, les véhicules à l’arrêt. Équipé d’un unique gyrophare, il ne ressemblait pas aux véhicules de la Société des Autoroutes Paris Rhin Rhône. Il le vit approcher des wagons accidentés. En dix minutes, la grue s’était activée et l’opérateur extrayait un long tube gris de l’un des wagons. C’est alors qu’un détail attira son attention. Il n’avait pas examiné avec soin la nature de la cargaison du train. Pourtant, à la lumière des phares, il s’aperçut qu’ils n’avaient pas une forme très ordinaire. Longs cylindres métalliques, ils devaient faire partie de ces transports spéciaux auprès desquels des cheminots comme lui n’étaient pas habilités à intervenir. Alors qu’il s’apprêtait à commenter le fait à Marcel, il vit son ami s’effondrer tout d’un coup, comme terrassé. Sans avoir le temps de comprendre, il sentit, lui aussi, une vive brûlure avant de mourir, à son tour, tué par trois balles de calibre 7,62, tirées par un silencieux, à quelques dizaines de mètres de là…

    En contrebas, le camion-grue achevait de charger sa cargaison et repartait, sirène hurlante, vers Genève. Un observateur averti aurait pu remarquer que l’engin, après avoir pénétré dans le tunnel de Châtillon, n’en était pas ressorti tout de suite. Par contre, à l’autre bout de ce dernier, des automobilistes bloqués dans l’autre sens, interrogés quelques semaines plus tard, parlèrent d’un semi-remorque, apparu après l’accident et qui, profitant du trafic interrompu, avait disparu dans la nuit… On ne retrouva le camion-grue abandonné que plusieurs semaines plus tard, sur le parking d’une aire, quinze kilomètres plus loin… Les vrais secours n’arrivèrent sur le site que bien plus tard.

    *

    * *

    Pyongyang, à la même heure. Il faisait jour sur la capitale nord-coréenne. L’amiral surveillait CNN au fond d’un vieux bâtiment de construction chinoise qui lui servait de repère. Depuis qu’il commandait les services secrets, il n’avait jamais engagé autant de ressource sur ce projet. Il se souvenait encore de la colère du Leader quand les Français avaient rendu inutilisable 80 % des sous-marins de la flotte en une seule journée . C’est là qu’il avait reçu l’ordre de préparer cette revanche ultime. C’était un pari risqué, mais aussi une preuve de l’incroyable détermination du pays à déjouer les pronostics qui le donnaient perdu. Alors que le leader faisait semblant de tendre la main à la communauté internationale, le plan qu’il avait concocté était sans appel. Il ferait trembler le monde…

    Les nouvelles de l’accident ferroviaire ne tardèrent pas à apparaître sur l’écran. Une heure après l’attaque prévue, les premières images de la catastrophe apparurent sous les yeux de l’amiral. Alors que le monde tremblait, un large sourire se dessinait sur ses lèvres. Les dés étaient lancés.

    CHAPITRE 1

    I

    Samedi 12 décembre 2015, Dampierre sur Avre. Le docteur Bruno Frapin venait de terminer ses consultations et conduisait, de nuit sur la petite route qui, traversant le village, l’amènerait au Plessis. Ce soir Léa l’avait prévenu qu’elle rentrerait tard. Elle était partie avec Éléonore à Dreux, pour l’aider à faire ses courses de Noël.

    Depuis trois ans, malgré quelques fausses alertes, leur couple n’avait pas réussi à donner naissance à un enfant et Léa se consolait à moitié, en accompagnant son amie et ses quatre rejetons. Bruno ignorait si sa femme y trouvait vraiment du plaisir, ou si la proximité de ces bambins ne réveillait pas plus sa douleur. Il avait conscience néanmoins qu’il ne pouvait remplir sa vie et il se réjouissait quand Léa avait des initiatives de ce genre. Que pouvait-il dire d’ailleurs ? Malgré ses efforts, sa vie de généraliste était marquée par une propension régulière à l’excès : il payait son succès par des horaires de plus en plus déraisonnables et ne trouvait pas le moyen d’arrêter cette pente dangereuse, même s’il était conscient que cela ne pouvait que nuire à son couple. Même s’il ne regrettait en rien son temps passé dans la Marine, il était épuisé par ces journées interminables.

    Arrivé devant la mairie de Dampierre, la pente était raide et il se demanda, l’espace d’un instant, s’il ne devait pas prendre, à l’avenir, la route de Brezolles, moins dangereuse en période de verglas. Cela ajoutait pourtant cinq bonnes minutes à son trajet.

    Son cross-over eut, en effet, l’espace d’un instant, comme une hésitation avant de retrouver la bonne trajectoire et le petit voyant jaune qui signalait un patinage des roues motrices s’éteignit. C’est à ce moment-là que son portable se mit à vibrer. Ce n’était pas le moment de décrocher. Il poursuivit sa route, traversa le reste du village et s’arrêta sur le bas-côté, pour répondre.

    – Docteur, il se passe un truc bizarre…

    – Qui est à l’appareil ?

    – Pardon, c’est M. Justaut, d’Éclache…

    – Bonjour Monsieur, je vous écoute.

    – Voilà, mes bêtes sont toutes malades.

    – Vous avez fait venir le vétérinaire ?

    – Non, d’ailleurs, celui-là, avant qu’il ne se déplace, mes brebis ont le temps de crever…

    – Mais je ne suis pas spécialiste des moutons !

    – Je sais, mais y a pas que mes agneaux… Mon chien et moi, on ne me sent pas très bien…

    – C'est-à-dire ?

    – Ben, ce n’est pas qu’une crise de foie ! J’ai l’impression que mon corps me brûle de l’intérieur…

    – Vous voulez dire au ventre ?

    – Non partout… Je me demande si ce n’est pas l’eau du puits.

    – Vous l’avez fait examiner votre puits ?

    – Euh, oui, enfin il y a deux ans. On l’a trouvé potable, meilleure en tout cas que celle en bouteille, m’a dit le labo…

    – Ce n’est pas difficile…

    – Non c’est vrai… M’enfin, là, j’ai l’impression que ce n’est plus la même eau. Elle a un goût bizarre et depuis trois jours, on n’est pas bien…

    – Il faudrait que vous fassiez dès demain des prélèvements. En attendant, achetez de l’Evian, au moins pour vous et amenez vos brebis à la

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