Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

L'identité professionelle des psychoéducateurs
L'identité professionelle des psychoéducateurs
L'identité professionelle des psychoéducateurs
Livre électronique307 pages3 heures

L'identité professionelle des psychoéducateurs

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Dans cet ouvrage, l'auteur expose d'abord une conception de l'identité professionnelle applicable à toutes les professions. Ensuite, il aborde une étude de l'identité spécifique aux psychoéducateurs. Pour ce faire, il développe une analyse personnelle de l'histoire de la construction de cette identité, complétée par une narration des principales étapes qui ont mené à la reconnaissance légale de la profession. Comme il a présidé aux travaux qui ont apporté cette reconnaissance, il complète ce cheminement en relatant le parcours qui a donné accès à l'octroi des activités réservées. Puis, il s'interroge sur des conséquences possibles de ce nouveau cadre d'exercice de la profession sur l'évolution, ou la mutation, de l'identité professionnelle du psychoéducateur. Enfin, il revisite certains des concepts qu'il considère comme fondamentaux au spécifique de cette identité.
LangueFrançais
ÉditeurBéliveau
Date de sortie4 sept. 2014
ISBN9782890926776
L'identité professionelle des psychoéducateurs

Lié à L'identité professionelle des psychoéducateurs

Livres électroniques liés

Méthodes et références pédagogiques pour vous

Voir plus

Articles associés

Avis sur L'identité professionelle des psychoéducateurs

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    L'identité professionelle des psychoéducateurs - Renou Marcel

    copyright.

    En hommage à la mémoire de mon grand ami, Gilles Gendreau, qui a su me tracer le chemin. À ma femme, Louise-Hélène, sans qui je n’aurais pas pu faire la carrière qui a été la mienne.

    À tous les étudiants en psychoéducation à qui j’ai eu le privilège d’enseigner. Ils ont été, tout au long de mon parcours universitaire, mon point d’ancrage.

    À tous mes collègues psychoéducateurs, et d’autres horizons professionnels, qui ont contribué à forger mon identité de psychoéducateur.

    INTRODUCTION

    On ne peut pas réfléchir à l’identité d’une profession sans tenter une certaine analyse de ses origines et de son évolution. Ce n’est pas une tâche facile lorsqu’on n’est pas historien et que, surtout, les écrits disponibles sur le sujet se font rares. On peut simplement se poser en témoin. Ainsi, cet ouvrage n’a pas la prétention de décrire une réalité avérée, mais d’offrir quelques jalons pour faciliter la réflexion. Il se situe forcément dans le contexte actuel du moment où il s’écrit.

    À notre avis, les années actuelles sont des années d’ébullition pour la profession de psychoéducateur. On peut dire qu’elle vit un passage important de son histoire ; plus, son développement accéléré à plusieurs niveaux nous fait penser, à juste titre, qu’elle vit une « crise ». Pas n’importe laquelle. Une notion qu’il est utile de préciser. C’est ce que nous ferons au fil des pages.

    Dans un tel contexte, il est certes difficile de fixer une image de ce qu’est la profession dans l’ensemble, d’en tracer les contours à partir de paramètres suffisamment stables pour en prévoir exactement les développements futurs.

    Le style d’écriture

    Cette réflexion sur l’identité s’appuie, mais en partie seulement, sur une revue de littérature. Elle est basée surtout sur notre propre expérience personnelle et professionnelle pendant la cinquantaine d’années que nous avons été actif dans cette profession.

    Nous avons choisi d’écrire ce livre selon deux registres qui se chevauchent pour une grande partie du livre. Le premier emploie comme sujet le « nous » classique, tel qu’il sied à ce type d’ouvrage. Le second laisse le « je » émerger, relatant des expériences plus personnelles ou racontant certaines anecdotes pour illustrer notre propos. Celles-ci sont alors mises en exergue et dans un caractère différent dans le texte. Nous sommes très conscient de la possibilité du « mélange des genres » et des critiques que cela peut nous attirer, en particulier de certains collègues universitaires qui pourront nous reprocher de « raconter des histoires » plutôt que « d’écrire l’histoire ». Nous aurions certes pu écrire deux volumes. Un plus classique sur nos réflexions de l’identité professionnelle des psychoéducateurs en soi, et un autre plus intimiste relatant notre parcours personnel dans la quête continuelle de cette identité. Nous croyons que notre propre parcours professionnel n’a pas un niveau d’exemplarité suffisant pour mériter d’être publié comme tel. Certains éléments peuvent cependant avoir avantage à être évoqués pour autant qu’ils puissent mieux situer le contexte et l’origine de nos réflexions.

    C’est l’intérêt démontré par les étudiants, que nous avons eu le plaisir de côtoyer depuis les dernières années dans le cadre du doctorat en psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), qui nous fait adopter ce style. Tout comme dans les livres d’histoire classiques, un élément anecdotique, au-delà de son côté distrayant pour le lecteur, a parfois valeur de témoignage inédit pouvant mieux illustrer un propos. Ce relatif mélange des genres peut s’avérer d’autant plus nécessaire que le sujet même de l’anecdote fait partie d’une certaine tradition orale, appelée, par définition, à s’estomper graduellement avec la disparition des témoins.

    Le privilège de l’âge et notre carrière professionnelle relativement longue, arrivée à son crépuscule, nous permettent de nous situer parmi les témoins d’une époque de l’histoire professionnelle des psychoéducateurs. Nous assumons donc pleinement ce risque de mélange des genres. Il nous paraît quasi inévitable, compte tenu du contexte de notre réflexion et de la méthode choisie.

    Le contexte de la réflexion

    Cette réflexion est alimentée essentiellement par notre cheminement professionnel et personnel. Il est en effet tributaire des différents milieux de pratique, des différentes fonctions et des personnes significatives que nous avons eu la chance de rencontrer tout au long de notre carrière. Il ne s’agit donc pas d’une démarche empreinte de la rigueur méthodologique d’un historien. Nous n’en n’avons ni la compétence ni les moyens. Faire l’histoire de la profession demanderait une collecte de données tenant compte de l’évolution des différents secteurs de pratique et de leurs principales institutions, mais également des différents contextes régionaux et de leurs particularités. Le lecteur devra accepter cet ouvrage comme celui d’un témoin d’une époque, ayant eu la chance et l’opportunité de se trouver au cœur d’événements et de rencontres suffisamment significatifs en ce qui concerne l’évolution de l’identité professionnelle des psychoéducateurs pour ainsi contribuer à la conservation de leur mémoire collective.

    Le contenu de la réflexion

    Nos réflexions puisent largement aux 16 années où nous avons joué un rôle dans l’insertion des psychoéducateurs au système professionnel, de 1993 à 2000. Elles prennent en compte le travail de définition de la profession que nous avons eu l’occasion de faire avec plusieurs collaborateurs. Rappelons ici la construction du secteur psychoéducation de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation et des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec (OCCOPPQ), le processus de séparation d’avec les conseillers d’orientation, amorcé en 2004 et qui a mené à la création de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec (OPPQ) en 2010.

    Le contenu de la présente réflexion sur l’identité professionnelle des psychoéducateurs s’inspire aussi de la démarche de consultation et de conception menée au sein de l’Ordre dans le cadre du long et souvent périlleux processus que nous avons vécu de 2000 à 2009, jusqu’à l’adoption du Projet de loi 21 introduisant des activités réservées dans le secteur de la santé mentale et des relations humaines.

    Tout au long de ces années, nous avons été constamment appelé à contribuer à définir la profession, à en expliquer sa spécificité par rapport aux autres professions connexes, à en démontrer la pertinence, à la différencier du niveau technique, à préciser quels devraient être le niveau et les normes de formation universitaire, etc. En somme, tout notre travail de réflexion personnelle nécessaire à notre contribution aux travaux de l’Ordre a eu comme toile de fond le thème intégrateur de l’identité professionnelle.

    Nous avons eu la chance de transmettre, de 2009 à 2013, ces réflexions sur notre profession, son évolution, ses concepts fondamentaux et son identité dans le cadre du Doctorat en psychoéducation pour le séminaire « PSE 6026 : Analyse du processus d’intervention psychoéducative » de l’UQTR que nous avons créé avec notre collègue, Jocelyne Pronovost. Le contenu de ce livre rapporte donc en résumé ce que nous avons partagé avec les étudiants de ce séminaire. Leurs questions, réflexions et travaux ont contribué directement à notre propre synthèse actuelle.

    Les différentes parties de l’ouvrage

    Le premier chapitre aborde des notions fondamentales pour la compréhension de l’identité professionnelle du psychoéducateur. Il s’agit de la notion d’identité personnelle et sociale, puis celle d’identité professionnelle. Cette dernière est directement liée à l’évolution de la société où elle s’insère. Pour comprendre cette évolution, une grille de lecture s’impose. La nôtre est d’inspiration psychosociologique.

    Le deuxième chapitre brosse une perspective historique de la profession. Nous reprendrons cette évolution selon sensiblement les mêmes paramètres que nous avions utilisés dans le chapitre 1 de notre précédent livre (Renou, 2005) à savoir la discipline, l’approche, les méthodes, la pratique, la formation et la profession.

    Le troisième chapitre résume ce qui fut le long chemin de la reconnaissance légale de l’identité professionnelle des psychoéducateurs jusqu’à leur insertion au système professionnel québécois et à l’adoption du Projet de loi 21.

    Le quatrième chapitre développe non seulement les invariants, mais aussi les facteurs modulateurs de notre analyse de l’identité professionnelle des psychoéducateurs. Ces facteurs ont été appelés à se modifier quant à leurs contenus et leurs poids à travers la courte histoire de notre profession. Nous tenterons d’identifier les paramètres de la crise actuelle et d’en dégager des perspectives et des pistes de solutions.

    Le cinquième chapitre revisite, en les actualisant, certains concepts fondamentaux que nous considérons spécifiques à notre profession.

    Nous concluons avec une réflexion prospective sur notre profession, son identité et ses perspectives.

    Chapitre 1

    UNE CONCEPTION DE L’IDENTITÉ PROFESSIONNELLE

    La dimension sociologique de l’identité

    On ne peut pas aborder les notions d’identité dans une perspective plus large que la seule identité personnelle sans considérer le cadre sociologique dans lequel elle est appelée à se construire. Les modèles d’analyse sociologique peuvent servir à l’analyse de l’identité professionnelle, notamment par la compréhension préalable des éléments suivants :

    la notion de système et de sous-systèmes ;

    la notion de crise ;

    les paramètres de la crise sociale ;

    le passage de l’État-providence à l’État néo-libéral.

    • La notion de système et de sous-systèmes

    Parsons (1939 et 1968 dans Dubar 2010) est un des premiers à avoir conçu la société comme un système fonctionnant par l’interaction de différents sous-systèmes. Selon cette théorie, la société contemporaine évolue par une différenciation et une spécification des sous-systèmes : culturel, économique, politique et social. Ceux-ci sont à la fois autonomes et interdépendants, et leur ensemble est coordonné par le culturel. Ce processus de différenciation des sous-systèmes accélère la complexification de la société. La société a besoin d’une réorganisation permanente de ses mécanismes d’intégration. Ainsi la réorganisation repose sur l’adhésion des acteurs à des valeurs communes. Le problème de la société moderne est celui de la motivation, « c’est-à-dire la réponse de l’acteur aux exigences diverses des rôles qu’il doit accomplir ».

    C’est une position qui repose sur la valorisation d’une certaine conformité de l’individu aux valeurs de la société, véhiculées sous le leadership de la dimension culturelle. Une telle société développera des valeurs communes qui pourront ensuite s’incarner dans des chartres pour les protéger et des lois et règlements pour les faire respecter ; ce qui sous-entend une certaine coercition.

    Luhmann et Schecter (1995) dans Legault (2003) nuancent cette position en reconnaissant que la société est un ensemble de sous-systèmes où aucun ne domine ou ne détermine les autres. Chaque système est autolégitimé par sa capacité de reproduire des actions, des événements qui rendent possible sa reproduction. La société contemporaine est fortement démocratisée, elle n’est plus régie par un système en particulier, mais par des règles de communication et d’échanges. Il n’est plus question de coercition, mais plutôt d’une prise de décisions par des processus langagiers tournant autour d’un ensemble d’attentes et de revendications. L’identité n’est plus imposée par un système en particulier puisque aucun ne subordonne les autres. L’individu n’a pas qu’une identité, mais plusieurs identités à partir de ses interactions.

    • La notion de crise

    Ici, une première notion fondamentale à considérer est la notion de « crise ». Elle est en effet inséparable de toute analyse évolutive d’un individu ou d’une société. Dans le domaine des professions de la santé mentale et des relations humaines, une crise désigne une situation appelant une intervention correctrice pour la résoudre. Dans l’analyse sociologique, c’est un marqueur important considéré comme un jalon d’un processus normal d’évolution. Selon la définition de Dubar (2010), c’est une « phase difficile traversée par un groupe ou un individu ». On peut donc l’appliquer tant à un individu qu’à un groupe ou à une société donnée.

    Selon le sociologue allemand Habermas (1978, 1987) de la célèbre école de Francfort, toute position sociologique doit tenir compte à la fois de l’aspect objectif de la crise de système et de l’aspect subjectif de la crise d’identité. La crise se déploie de l’économie à la politique, puis à la culture, et enfin aux structures de la personnalité. Une crise du système débouche donc sur une crise de l’état social selon quatre tendances :

    la crise économique ;

    la crise de rationalité ;

    la crise de légitimation ;

    la crise de motivation.

    La crise économique ou la crise financière est provoquée quand la régulation des ressources par l’État cède à une autorégulation par le marché.

    La crise de rationalité survient quand l’État manque de ressources et devient incapable de planifier l’économie et de répandre la richesse de manière égalitaire dans une perspective de justice sociale.

    La crise de légitimation se produit quand l’État ne peut justifier ses décisions ou les normes de régulation sociale. Il renvoie dans la sphère privée la résolution des problèmes éthiques universaux. Pour combler le déficit de légitimité et pour motiver l’agir individuel nécessaire à la reproduction, l’État fait appel aux traditions culturelles. Il déplace ainsi la crise politique dans le champ culturel.

    La crise de motivation est conséquente d’une instrumentalisation des symboles culturels à des fins idéologiques. Cette instrumentalisation provoque une relativisation des identités personnelles et une perte de sens. Cette « destruction de sens », réalisée par les techniques de légitimation, crée les conditions d’une situation anomique et, de là, une crise identitaire chez les individus.

    • Les paramètres de la crise sociale

    Objectivement, l’État entre en crise par l’affaiblissement du pouvoir de régulation économique et sociale typique de l’État-providence et la perte de l’espace public nécessaire à la discussion et à l’exercice de la citoyenneté politique. Subjectivement, l’État entre en crise, car sa légitimité est remise en question par les citoyens qui vivent, en même temps, une crise de leur identité sociale et personnelle. La crise de l’État social touche trois composantes : la culture, la société, la personnalité.

    Sur le plan culturel, la crise des valeurs est provoquée par l’incapacité de reproduire des valeurs sociales normatives communes. Les valeurs deviennent tributaires des clivages communautaires, des références religieuses ou des critères socio-économiques.

    Sur le plan social, le nouveau cadre normatif se traduit par l’apparition d’un moule de régulation juridico-administratif contenant des nouvelles normes éthiques sectorielles sans qu’une cohérence ou une vision commune soient assurées. C’est la valorisation du chacun pour soi. On assiste alors à la fragmentation, à l’exclusion et à la polarisation.

    Sur le plan de la personnalité, la société n’assume plus son rôle dans la socialisation de la personnalité. Le système culturel ne fournit plus les éléments nécessaires à la formation de l’identité sociale et personnelle. L’individu devient seul responsable de son identité. C’est là où se joue la crise de l’identité.

    • Le passage de l’État-providence à l’État néo-libéral

    Comme le décrivent bien Legault (2003) et Beauchemin (2000), le providentialisme est caractérisé par l’intervention de l’État, l’appel aux valeurs communes, la valorisation du bien collectif et une éthique politique démocratique pour la résolution des conflits. On favorise la cohésion sociale, qui appelle un agir individuel ou collectif responsable, plutôt que les revendications à intérêt particulier. C’est la morale universelle propre à la modernité, apparue sous ce que l’on a appelé le Siècle des lumières avec la valorisation du sujet citoyen.

    Le néolibéralisme, quant à lui, accentue la régulation économique et la judiciarisation dans la sphère politique et privée. Il s’ensuit une complexification des enjeux politiques entre les mains d’experts technocrates dans des débats fermés desquels le citoyen se sent progressivement exclu et dépossédé. Il apparaît alors une pluralité de groupes de revendication à intérêt particulier, dont la reconnaissance des demandes, légitimes en soi, peut amener une perte du sens du bien commun. L’émancipation se fait sous l’angle des droits de la personne plutôt que de la morale universelle propre à la modernité. L’accentuation de l’individualisme ambiant conduit au développement d’une identité particulière à un petit groupe plutôt qu’à une appartenance à un projet collectif. Ce n’est plus le « bien », mais le « juste » qui est mis de l’avant.

    L’identité personnelle

    Nous devons d’abord clarifier certaines notions fondamentales de l’identité avant d’aborder le spécifique de l’identité professionnelle. L’identité est une notion étudiée depuis les philosophes grecs avant même Socrate. Selon Aristote (Ferret, 1998), elle se confond avec la notion de l’origine de la pensée en faisant le lien entre le changement et l’identité et en introduisant les notions d’unicité et de diversité. Plus tard, au dix-septième et au dix-huitième siècle, Locke et Hume (Ferret, 1998) posent le problème de l’identité personnelle. Ils associent l’identité à la mémoire. Celle-ci nous permet d’identifier les différents états de notre conscience à travers le temps. Autrement dit, nous avons conscience de ce que nous sommes maintenant, car nous avons le souvenir des différents éléments qui jalonnent notre cheminement conscient. Ils nous permettent de relier ce que nous sommes aujourd’hui à ce que nous pensions hier. Cette évaluation nous permet de faire une synthèse de notre moi actuel, de ce qui nous est propre, donc de notre identité. Chez l’adulte, l’identité est multiple. L’identité personnelle est d’abord nourrie par l’appartenance familiale, puis par les personnes significatives, par les événements marquants et enfin par la création de sa propre famille.

    • La construction de l’identité

    De l’avis de tous les auteurs contemporains que nous avons consultés, c’est incontestablement Erik Erickson, un des auteurs piliers de la discipline de la psychoéducation au Québec, qui apparaît le plus prégnant dans l’ensemble des disciplines des sciences humaines qui s’intéressent à la notion d’identité. Dans son ouvrage « Enfance et société »

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1