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Félix Vallotton et œuvres d’art
Félix Vallotton et œuvres d’art
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Livre électronique161 pages1 heure

Félix Vallotton et œuvres d’art

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À propos de ce livre électronique

Félix Vallotton, né à Lausanne le 28 décembre 1865 et mort à Paris le 29 décembre 1925, est un artiste peintre, sculpteur et graveur sur bois Suisse, naturalisé Français en 1900.
En une dizaine d’années, Vallotton parvient à se faire un nom auprès de l'avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation.
Il expose régulièrement à Paris, et dans le reste de l’Europe.
Il épouse en secondes noces Gabrielle Rodrigues-Henrique, filles et sœur des Bernheim-Jeune, marchands d'art parisiens réputés. Il parvient à s'imposer en bénéficiant de l'aide efficace de son frère Paul, qui dirige à Lausanne la succursale de la galerie Bernheim-Jeune.
Vallotton est un formidable peintre, de la femme et en particulier ; ses nus sont aussi sensuels que ceux d’Amedeo Modigliani.
Il a été inhumé au cimetière du Montparnasse en 1925.
LangueFrançais
Date de sortie14 nov. 2023
ISBN9781783101863
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    Félix Vallotton et œuvres d’art - Nathalia Brodskaïa

    Portrait de mon frère avec son chapeau, 1888


    Huile sur toile, 76 x 61 cm. Galerie Vallotton, Lausanne, Collection privée.

    Biographie

    28 décembre 1865 :

    Félix Édouard Vallotton naît à Lausanne. Son père, Adrien Vallotton tient une droguerie. Son frère naît en 1864 et sa sœur Hélène en 1867.

    1875 :

    À l’âge de dix ans, il entre au collège classique cantonal de Lausanne.

    1882 :

    Il obtient son baccalauréat en latin-grec et manifeste déjà un certain goût pour les arts et la peinture. Il part à Paris et suit des cours à l’Académie Julian. Il y rencontre Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard et Édouard Vuillard.

    1883 :

    Vallotton passe le concours d’entrée à l’École des beaux-arts où il est reçu quatrième sur soixante-dix.

    1887 :

    Il se passionne pour les portraits et présente le Portrait de Jasinki au Salon des artistes français.

    1891 :

    Il réalise ses premiers tableaux de gravures sur bois et en présente dix au Salon des Indépendants où il expose pour la première fois. Il est admis dans le groupe des Nabis aux côtés de Sérusier, Bonnard et Vuillard.

    1892 :

    Il poursuit son activité de gravure et de xylographie et reçoit un article élogieux de la part de la revue L’Art et l’idée.

    1893 :

    Il peint Bain au soir d’été qui fait sensation au Salon des Indépendants.

    1894 :

    Il rédige quelques articles pour les revues Le Courrier français, La Revue blanche, Le Rire. Il expose des gravures sur bois à Genève et à Yverdon et travaille sur un projet de vitrail.

    1897 :

    Vallotton expose une nouvelle fois avec les Nabis à la galerie Vollard à Paris.

    1899 :

    Il épouse Gabrielle Rodrigues-Henriques.

    1900 :

    Vallotton se fait naturaliser français. Il expose à la Sécession de Vienne, à la Centennale de l’Art français de l’Exposition universelle de Paris puis à la Sécession de Berlin.

    1902 :

    Il peint des paysages, des intérieurs et des portraits.

    1908 :

    Il participe à diverses expositions, l’exposition de la Toison d’Or à Moscou, à la Sécession de Munich, au cours desquelles plusieurs toiles sont achetées principalement par le collectionneur Arthur Hahnloser.

    1909 :

    Il participe à la fondation de l’Académie Ranson avec Bonnard, Denis, Roussel et Vuillard. Le Künstlerhaus organise la première exposition qui lui est totalement dédiée.

    1912 :

    Une nouvelle exposition est organisée par la galerie Druet à Paris. Il envoie quarante-trois tableaux à l’exposition d’Art français au Kunsthaus de Zurich et six tableaux à la Centennale de l’Art français de Saint-Pétersbourg.

    1919 :

    Il effectue plusieurs voyages en Suisse, et en Bretagne.

    1920 :

    Il séjourne à Avignon où il peint le fort Saint-André et le fameux pont.

    1925 :

    Vallotton meurt à l’âge de soixante ans.

    La Visite ou Le Haut-de-forme, intérieur, 1887


    Huile sur toile, 33,5 x 24,5 cm. Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre

    Introduction

    Le très singulier Vallotton. C’est ainsi que l’éditeur de La Revue blanche, Thadée Natanson, désigne son ami d’enfance. Dans le milieu artistique parisien auquel l’un et l’autre appartenaient, il y avait nombre de personnalités très riches, mais même parmi elles, Vallotton constituait un cas à part. Les causes en étaient non pas tant son caractère, plein de ressorts inattendus, que dans la physionomie de son œuvre. Amoureux de la peinture, Vallotton l’abandonna subitement au tout début de sa carrière pour devenir l’un des plus grands graveurs européens du tournant du siècle.

    Après avoir consacré huit années à la gravure, il adopta l’une des techniques les plus délaissées : la xylographie. Homme d’une culture raffinée, reçu dans le cénacle symboliste, il créa néanmoins des œuvres accessibles à l’homme de la rue. En peinture, il mérita le titre de conservateur et de néo-classique alors même qu’il s’ingéniait à se tenir au niveau des courants les plus modernes, de la conception la plus avancée de la couleur.

    Bien loin de choquer le public, l’artiste fut l’objet de l’attention suivie de la presse dès les premières apparitions de ses œuvres aux expositions parisiennes. Il n’y eut pas un seul critique ou historien d’art qui ne négligeât l’art de Vallotton. Des expositions le font connaître dans de nombreux pays du monde, des monographies lui sont consacrées, parmi lesquelles il convient de citer la somme due au collectionneur suisse H. Hahnloser-Bühler.

    Les lettres et le journal de l’artiste, les commentaires méticuleusement rédigés restituent dans le moindre détail les péripéties d’une vie de labeur, les contacts avec les amis, les liens intimes, le processus créateur et les relations avec les commanditaires.

    Je dédie à Claude Vallotton ce récit dont le héros est Félix Vallotton, qui naquit dans la merveilleuse ville de Lausanne, sur les rives du lac

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