ans un appartement parisien, trois ouvriers agenouillés, torse nu, rabotent un parquet. Le seul sujet du tableau, d’un réalisme cru, en fait une insulte à l’art académique. Mais s’il n’y avait que cette vulgarité ! L’ampleur du premier plan, la convergence outrée des points de fuite, la dangereuse inclinaison du plancher ou encore les bras démesurément allongés des raboteurs déconcertent au point de faire douter de la compétence de l’artiste. de Courbet. L’année suivante, il est présenté à la seconde exposition impressionniste et suscite un scandale qui vaut à son auteur, le jeune Gustave Caillebotte, une notoriété immédiate. Même Zola, compagnon de route du mouvement, critique son réalisme photographique et dénonce
CAILLEBOTTE, LE PROPHÈTE OUBLIÉ
Apr 03, 2024
2 minutes
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