DUO EN FAUVE MAJEUR
est l’occasion de dévoiler, en partenariat avec le musée Joseph Déchelette de Roanne, sa ville d’origine, une sélection de ses œuvres ayant appartenu à la galerie du marchand Ambroise Vollard et conservées dans diverset, de Belle-Île à Concarneau, de Bénodet à Loctudy, elle fut pour lui source d’inspiration. À Paris, où il arrive à l’âge de 23 ans et fréquente l’Académie Camillo, l’artiste affine son style avant-gardiste. Contrastes, couleurs fortes, formes simplifiées : aux côtés de Matisse, Vlaminck, Derain, Van Dongen ou Manguin, le voici baptisé « fauve » par le critique Louis Vauxcelles au Salon d’automne de 1905, et figure de proue d’un mouvement pictural révolutionnaire, le fauvisme. applaudira encore ce même critique. Le célèbre marchand d’art Ambroise Vollard, qui accueille dans sa galerie Picasso, Renoir, Cézanne, Maillol, Redon, Sisley, Pissarro, Gauguin, Van Gogh... achète à Jean Puy son fonds d’atelier, soit 550 croquis, dessins et peintures. Durant vingt ans de féconde collaboration, de 1905 à 1925, le premier encourage le second à diversifier ses expressions : gravure, lithographie en couleurs, illustrations d’ouvrages comme motifs sur céramique à l’atelier du potier André Metthey. C’est lui qui relance la créativité de l’engagé volontaire, très affecté par la guerre. Jean Puy partage son temps entre Paris à l’atelier du boulevard de Clichy, la Bretagne, le Midi et sa région natale, expose en France et à l’étranger. Lors de l’hommage posthume qui le célébra à Paris, le critique Georges Besson évoqua . Tout ce qu’avait su voir Ambroise Vollard, marchand au flair imparable.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits