Paul Klee à la croisée des mondes
«DES MONDES se sont ouverts et s’ouvrent à nous, qui font aussi partie de la nature, mais que tous n’aperçoivent pas, il se peut que ce ne soit vraiment que les fous, les enfants et les primitifs qui les voient.» Ces mots de Paul Klee (1879-1940) résonnent comme le testament d’une oeuvre inclassable. Sans souci de construction logique, «l’artiste semble toujours naviguer dans un monde intermédiaire: entre peinture et musique, entre figuration et abstraction, entre pratique et théorie, entre hier et aujourd’hui», note Sébastien Delot, directeur du LaM, à Villeneuve-d’Ascq, et co-commissaire de la monographie d’envergure présentée au musée (jusqu’au 27 février), aux côtés de sa conservatrice en charge de l’art moderne, Jeanne-Bathilde Lacourt, et de Fabienne Eggelhöffer, aux manettes du Zentrum
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