Fernand Léger Le peintre de la ville moderne
Les musées français commémorent Fernand Léger à intervalles réguliers. En 1997, une large rétrospective était montrée au Centre Pompidou à Paris et, deux décennies plus tard, chez son petit frère à Metz. Cette année, c’est au musée Soulages de Rodez, dans l’Aveyron, qu’une trentaine de toiles et de nombreuses œuvres graphiques ont été rassemblées. Cet assemblage, qui doit beaucoup à la collection du musée du même nom à Biot (Alpes-Maritimes), propose un parcours autour de ses thèmes privilégiés : la ville moderne et le machinisme, le monde du travail et les loisirs.
Exposer Fernand Léger au musée Soulages n’a rien d’anodin. Les deux artistes se rencontrent au sortir de la guerre chez le marchand Louis Carré. Le galeriste représente Léger qui, à son retour d’Amérique, connaît la gloire avec ses personnages stylisés en volumes. Le jeune Soulages, lui, n’est pas encore connu. Il établit son minuscule atelier à Courbevoie
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