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Contes verts pour une planètebleue
Contes verts pour une planètebleue
Contes verts pour une planètebleue
Livre électronique101 pages1 heure

Contes verts pour une planètebleue

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À propos de ce livre électronique

« Attrapez-le, le fil... Le fil de l'histoire... et lacez-en solidement vos souliers parce qu'il y a bien des chances que je vous fasse marcher. » Inventifs, émouvants ou drôles, ces dix contes démontrent un engouement pour la nature et surtout une singulière fibre créatrice. Ainsi, qu'il raconte l'histoire d'un talentueux ramancheux, d'un poisson de tôle, d'un cultivateur de problèmes ou d'une étonnante fileuse de temps, chaque texte est une invitation à l'évasion et au dépaysement.
LangueFrançais
Date de sortie20 avr. 2011
ISBN9782894855195
Contes verts pour une planètebleue

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    Aperçu du livre

    Contes verts pour une planètebleue - Collectif

    Les éditions Michel Brûlé

    C.P. 60149, succ. Saint-Denis,

    Montréal (Québec) H2J 4E1

    Téléphone : 514 680-8905

    Télécopieur : 514 680-8906

    www.michelbrule.com

    Maquette de la couverture et conversion au format ePub : Studio C1C4, Jimmy Gagné  

    Révision : Annie-Christine Roberge, Jean-Pierre Sauvé 

    Correction : Élyse-Andrée Héroux

    Les éditions Michel Brûlé bénéficient du soutien financier du gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC et sont inscrites au Programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour des activités de développement de notre entreprise.

    © Thierry Pardo, Les éditions Michel Brûlé, 2011 

    Dépôt légal — 2011 

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec 

    Bibliothèque nationale du Canada 

    ISBN : 978-2-89485-519-5

    Contes verts

    pour une planète bleue

    Avant-propos

    En mai 2009 a eu lieu à Montréal le cinquième Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement. Les organisateurs ont souhaité l’enrichir d’événements culturels parallèles. Un festival du conte environnemental a alors été mis sur pied en faisant appel à l’ingéniosité des conteurs et à leur engagement en ce qui concerne les sujets liés à l’environnement. Ce livre réunit quelques-uns des contes présentés pendant le festival.

    Préface

    Il est coutume de dire que les peintres ont pour mission de révéler la beauté du monde aux yeux de tous. Qu’en est-il des conteurs ? Et que serait notre monde si les conteurs, avant la télévision, les romans ou les journaux, n’avaient été là pour nous le raconter ? Que serait l’environnement sans l’environné qui se raconte ? Que l’on pense aux mythes, aux légendes ou aux contes, il existe un riche corpus de récits traditionnels qui témoignent du souci de nos aînés d’harmoniser leur existence au sein d’un environnement réel, imaginaire ou symbolique. Le conte n’est pas une leçon de choses, c’est un espace libre qui sublime la réalité par le pouvoir des mots. L’ordre des possibles est bouleversé, l’impossible devient tangible, le mystère est accessible.

    Je pense à ce Robinson Crusoé qui, se trouvant d’un côté de son île, pouvait déclarer que, pendant ce temps, l’autre côté de l’île n’existait pas. L’autre côté n’existait pas parce que personne ne pouvait en témoigner, personne n’était là pour raconter l’autre rive. Sans le conte, une partie de l’île nous est inaccessible. Une part de nous-mêmes reste prisonnière dans les solitudes de la raison. Un oiseau cesse de chanter, et, peu à peu, le monde se tait.

    Laisser un conteur s’installer chez soi, c’est comme installer une pendule sur son mur. Sauf que le conteur ne mesure pas le temps qui passe, mais la distance jusqu’aux frontières de nos envisageables. De la même façon qu’il nous serait difficile de compter le temps sans pendule, l’espace de notre imaginaire devra nous être conté.

    Nous poussons alors la porte de l’inconnu. Que va-t-il nous arriver, qui allons-nous rencontrer, serons-nous à la hauteur de notre imaginaire ? L’environnement ne répond plus de rien, les scientifiques sont devenus fous, les animaux se parlent, le temps remonte ou accélère, les distances n’existent plus. Assis sur notre chaise, nous buvons à la cascade les mots du conteur, nous sommes ailleurs. Mais où ? Notre guide est debout devant nous, ou assis sur une chaise berçante ; il semble connaître une partie du chemin. Guide du voyageur assis, il nous ramènera à notre place, et la porte de l’inconnu se refermera pour un moment, avant qu’une autre porte ne s’ouvre, vers un autre ailleurs.

    Pourtant, l’espace et le temps n’ont pas disparu autour du conteur ; un environnement plus certain nous emmitoufle de la chaleur d’une nuit d’été. Il fait bon autour du conteur. Alors on comprend que les deux environnements sont liés ; celui qui naît dans la bouche du conteur dépend de la quiétude qui enveloppe ses gestes. Les péripéties de son histoire n’ont d’égal que le confort de la soirée. Où sommes-nous alors ? Confortablement installés ou dans l’aventure ? Nous serons dans les deux. Nous serons dans les deux tant que le monde laissera un coin de cheminée à la parole conteuse, tant que l’environnement de nos vies raisonnables laissera une part d’inconnu, de probable, de possible… l’espace d’une porte qui s’ouvre. Et si le conte est vieux comme le monde, parions qu’il saura l’accompagner jusqu’à l’heure dernière, jusqu’au dernier tic-tac de la dernière pendule. Le conte n’a pas dit son dernier mot.

    Thierry Pardo

    La parabole

    du ramancheux

    Mathieu Lippé

    Natif du Bas-du-Fleuve, Mathieu Lippé slame, chante et conte professionnellement depuis dix ans. Il a fait entendre ses histoires inspirées de contes traditionnels, ses talents d’improvisateur et son verbe surréaliste dans différents lieux de la francophonie et même au-delà. De l’Estrie à Bucarest, en passant par Bordeaux, Genève et Bangalore en Inde, le charme opère ! Le public se sent interpellé par son univers et en redemande chaque fois. Artiste multidisciplinaire, on le voit par ailleurs régulièrement sur la scène slam montréalaise, et son premier album, Là où le cœur mène, est paru en 2007. Il participera à la Coupe du monde de poésie, à Paris, en juin 2009, ainsi qu’aux 6e Jeux de la Francophonie, au Liban, en octobre de la même année. Rien de moins !

    Dans le village de Saint-Probable,

    Peut-être que vous le saviez,

    Vécut par là-bas un sacré bon bonhomme

    Pour ne pas dire tout un bon bonhomme sacré !

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