Guerrier Du Silence
Par Nicholas Gagnon
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À propos de ce livre électronique
Dans un monde où la violence règne en maître, Niko Kaëlis est un jeune homme brisé, victime des intimidations et des humiliations. Son univers ? Un lieu de peurs quotidiennes, d'agonie silencieuse. Mais ce qu'il ignore encore, c'est que la douleur et la souffrance vont devenir les forges de sa transformation.
De victime à prédateur, Niko se relève. À chaque coup porté, à chaque insulte subie, il développe une force qu'il n'aurait jamais imaginée. Mais cette force ne vient pas sans un prix. Peu à peu, il perd tout ce qui faisait de lui un homme ordinaire pour devenir un instrument de violence et de rédemption. Ses ennemis, eux, ne savent pas encore ce qu'ils viennent de réveiller.
Son parcours le mène dans les coins les plus sombres de la société, où les monstres ne sont pas seulement des créatures, mais des hommes. Dans un monde où l'intimidation, la trahison et la violence sont des armes aussi tranchantes que des lames, Niko découvre peu à peu la puissance cachée en lui. Il apprend à se battre, à survivre, mais plus encore : à dominer. Chaque affrontement le transforme, chaque adversaire vaincu le rend plus fort, plus dangereux.
Ce n'est pas un simple combat pour la survie. C'est une évolution brutale de l'âme et du corps, une montée en puissance dans le feu de la lutte. De l'ombre à la lumière, Niko se forge en guerrier. Un homme fait pour détruire, pour rétablir l'équilibre dans un monde de chaos.
Mais à quel prix ? Chaque victoire l'éloigne un peu plus de son humanité. Dans cette quête de rétribution, Niko devra se confronter à ses démons intérieurs, à la rage qui le consume, et à la vérité qu'il redoute : peut-il encore se regarder dans le miroir après être devenu la créature qu'il a combattu ?
Dans ce thriller psychologique haletant, les frontières entre le bien et le mal se brouillent, et Niko devra faire face à ses propres limites. Quand la peur devient une arme, quand la violence se transforme en force absolue, l'homme qui émerge n'a plus rien d'humain.
Ce livre n'est pas pour les âmes sensibles. C'est un voyage dans l'obscurité, un défi à la faiblesse humaine, une exploration des ténèbres qui existent en nous tous. Préparez-vous à découvrir une histoire sans compromis, où chaque page vous entraîne plus loin dans l'abîme de la rédemption.
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Aperçu du livre
Guerrier Du Silence - Nicholas Gagnon
Auteur: Nicholas Gagnon
Chapitre 1 — Ce que je n’ai pas fait
Il ne disait jamais non.
Ni aux profs, ni aux voisins, ni aux rumeurs.
Et surtout, jamais à sa mère.
Niko Kaëlis était de ceux qu’on voit sans jamais vraiment regarder.
Trop calme pour attirer l’attention, mais trop grand, trop droit pour disparaître complètement.
Il avançait la tête un peu basse, les bras trop longs, le regard toujours en veille.
Pas par timidité.
Par certitude que personne ne voulait entendre ce qu’il avait à dire.
Sa vie était simple. Trop simple.
Pas de cris. Pas de violence. Mais pas de lumière non plus.
Il rentrait de l’école à pied, mangeait en silence, aidait sa mère à ranger.
Pas de copine. Trop timide, trop chou, trop ailleurs.
Et les filles qui le regardaient — il les regardait partir. Pas par gêne.
Par peur qu’elles voient qu’il n’était pas fait pour être choisi.
Léora, sa mère, c’était son monde.
Son pilier, sa douceur, son seul vrai lien.
Elle disait toujours :
« Tu n’as pas besoin d’être fort, Niko. Tu dois juste rester toi-même. »
Et il la croyait. Jusqu’à ce jour.
Elle n’était pas parfaite. Elle râlait parfois pour la vaisselle. Elle oubliait de prendre soin d’elle.
Mais elle souriait pour lui. Chaque matin. Chaque soir.
Et elle était la seule personne à qui il parlait vraiment.
Il ne savait pas ce qu’était une vraie peur.
Jusqu’au jour où il a eu peur pour quelqu’un d’autre.
Ils marchaient ensemble, ce soir-là. Rien d’inhabituel.
Rue tranquille. Pas trop tard.
Il aimait ces moments où elle lui racontait des souvenirs d’enfance, ou rien du tout.
Elle parlait. Il écoutait. C’était leur équilibre.
Et puis, deux types ont surgi.
D’abord une main sur son sac. Puis une voix sèche :
« Donne. »
Elle a dit non. Calme. Comme si ça ne comptait pas.
L’autre n’a pas aimé.
Et ce n’était plus un vol.
C’était une leçon.
Le premier coup a été un poing dans l’épaule.
Puis un autre, dans le ventre.
Et quand elle s’est recroquevillée, ils ont commencé à frapper avec les pieds.
Niko ne bougeait pas.
Il voyait tout.
Chaque mouvement.
Chaque coup.
Chaque impact sur le corps de sa mère.
Ses jambes tremblaient, mais son cerveau hurlait : « Fais quelque chose. »
Ses mains n’ont pas bougé.
Elle a crié une seule fois.
Pas d’appel à l’aide.
Un cri réflexe, douloureux, brut.
Puis elle est tombée.
Et lui…
Il n’a pas bougé.
Il avait seize ans.
Grand.
Miné par rien.
Et il n’a pas su.
Pas pu.
Pas osé.
Quand c’était fini, ils sont partis comme ils étaient venus.
Sans courir.
Sans se cacher.
Il s’est agenouillé à côté d’elle.
Elle respirait.
Mais plus comme avant.
Elle a ouvert les yeux. Lentement.
Elle l’a regardé.
Et elle a dit :
« T’es pas blessé au moins ? Je t’aime. »
Ce sont les derniers mots que j’ai entendus de sa bouche.
Je suis resté figé pendant que le seul endroit sûr de ma vie se faisait détruire.
Je suis resté figé pendant que la seule personne que j’aimais se faisait battre à mort.
Et c’est là que j’ai compris — pas pensé, pas deviné — compris :
sans elle, je ne suis rien.
Rien d’utile.
Rien de fort.
Rien de vivant.
Même quand les ambulanciers sont arrivés.
Même quand ils l’ont regardé avec ce mélange de pitié et de suspicion.
Même quand sa mère a été emmenée, le corps sous oxygène, les yeux fermés.
Il est resté là, sans bouger, les mains dans les poches, le cœur en vrac.
Son père est arrivé plus tard, les traits tirés, la mâchoire crispée.
Joel Kaëlis. Un homme qu’on écoutait quand il parlait.
Mais qui parlait peu. Surtout à son fils.
Il n’a pas demandé comment Niko allait.
Il n’a pas dit un mot sur Léora.
Il l’a juste regardé, et après un long silence, il a lancé :
« T’as rien fait. Rien. »
Puis il a tourné les talons.
Le lendemain, il l’a emmené sans prévenir.
Une valise.
Un sac.
Pas un mot d’explication.
Pas de je suis désolé
.
Pas de je t’aime
.
Simplement :
« Tu vas être placé. »
Niko ne savait pas ce que ça voulait dire.
Il ne savait pas où ils allaient.
Il n’a même pas demandé.
Il savait déjà que ce n’était pas un choix.
Le trajet a été long.
Pas par la distance. Par le poids.
La voiture roulait sans musique, sans voix.
Le ciel était gris, la route sans fin.
Chaque kilomètre effaçait un peu plus ce qu’il était.
Quand ils sont arrivés devant le bâtiment, son père a coupé le moteur.
Il a dit :
« Descends. »
Niko a obéi.
Pas un regard échangé.
Pas un au revoir.
Le centre jeunesse ressemblait à une école.
Mais sans couleur.
Sans vie.
Une porte épaisse. Des murs tristes. Une cour vide.
Et des fenêtres… comme des yeux fermés.
Un éducateur l’a accueilli. Il ne s’est pas présenté.
Il a dit :
« Ton nom ? »
« Niko Kaëlis. »
L’homme a coché une case sur une feuille.
« Suis-moi. »
C’est tout.
Le couloir sentait le plastique froid.
Chaque pas résonnait.
Il n’y avait pas de voix, pas de rires, pas de chaleur.
Juste des murs, et des portes fermées.
On l’a installé dans une chambre.
Un lit. Une table. Une fenêtre grillagée.
Un placard vide.
Pas un mot de bienvenue.
Pas un regard.
Pas une main sur l’épaule.
Il était là.
Mais personne ne semblait s’en rendre compte.
Il s’est assis sur le lit.
Il a regardé ses mains.
Elles étaient propres. Silencieuses.
Inutiles.
Il a pensé :
« Je suis pas ici pour être sauvé.
Je suis ici parce que je gêne. »
Et c’est ainsi que s’est refermé le premier chapitre de ce qu’il allait devenir.
Un garçon placé.
Mais pas égaré.
Juste en train de se réécrire. En silence.
Chapitre 2 — Le Point de Rupture
La première nuit, Niko ne dormit pas.
Il resta couché sur le matelas trop fin, les yeux ouverts, fixant le plafond comme si quelque chose allait lui tomber dessus.
La lumière s’éteignait automatiquement à vingt-deux heures, mais un néon du couloir restait allumé. Il vibrait, grinçait, lançait une lueur maladive à travers la fente de la porte.
Chaque craquement de lit dans la pièce voisine, chaque respiration lourde dans le couloir devenait une alarme dans sa tête.
Ce n’était pas la peur.
C’était pire.
C’était le sentiment d’avoir été effacé.
Le lendemain matin, personne ne lui adressa un mot.
Une éducatrice spécialisée qu’il n’avait jamais vue lui tendit un plateau gris, un verre d’eau tiède et une fourchette en plastique à moitié fondue.
— Assieds-toi là, dit-elle en pointant une table sans lever les yeux.
Le déjeuner avait le goût du carton mouillé.
Du gruau beige, sans sel, sans chaleur.
Niko mangeait lentement, observant du coin de l’œil les autres. Certains parlaient bas, d’autres gardaient les yeux dans leur assiette. Personne ne riait.
Il comprit rapidement : ici, on n’existe pas tant qu’on ne dérange pas.
Et c’est ce jour-là qu’il vit pour la première fois Alard.
Un éducateur spécialisé.
Trop à l’aise. Trop souriant.
Mais chaque fois qu’il jetait un regard à un jeune, c’était comme s’il disait silencieusement :
Il entra dans la salle comme dans une scène qu’il avait répétée mille fois.
Sourire aux collègues.
Blague facile au bon moment.
Deux petites tapes sur la tête d’un garçon sans le regarder — comme on félicite un chien pour avoir bien ramené le bâton.
Et puis, vers Niko.
Un pas lent.
Un silence de plomb.
Il s’arrêta juste à côté et, sans prévenir, posa les jointures de ses doigts contre le nerf de son épaule.
Un petit coup sec, chirurgical.
La douleur fut vive, immédiate.
Niko ne réagit pas.
Pas un son, pas une plainte.
Juste un œil qui brilla un peu trop, une larme qui n’eut pas le temps de tomber.
Alard le vit. Il voulait que ça passe inaperçu — mais que Niko sache.
— Tout va bien ? lança-t-il d’un ton mielleux, audible de toute la pièce.
Puis il rit tout seul. Comme un type qui trouve tout le monde trop sérieux.
Plus tard, un appel fut lancé dans le centre :
Jeux extérieurs pour les groupes 2 à 5. Sortez avec vos éducateurs.
Alard tapota fort dans ses mains, fit un clin d’œil à une éducatrice, puis posa son bras sur les épaules de Niko.
Mais pas n’importe comment.
Il appuya juste assez fort pour réveiller le bleu encore frais sur son épaule.
Toujours en souriant.
— C’est le moment de s’amuser, hein ? Je suis content d’être avec vous autres. Vous me donnez de l’énergie.
Le groupe sortit dans la cour.
Il faisait une chaleur étouffante.
Au moins quarante degrés. Le béton réverbérait la lumière. Le ciel semblait collé au crâne.
Les enfants baissaient les yeux pour éviter l’éblouissement.
Alard installa une chaise au centre.
— Bon, exercice de confiance !
Qui se porte volontaire ?Il n’attendit pas vraiment de réponse.
— Niko, viens. Toi, t’as un bon instinct, je le sens.
Le garçon monta.
Yeux fermés.
Dos tourné.
Debout sur la chaise.
Comme un prisonnier qui attend le verdict.
— T’as juste à te laisser tomber. Faut apprendre à faire confiance.
Tu crois
