Le dernier dinosaure.
Par Manuel Tristante
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À propos de ce livre électronique
Une histoire magique sur l'extinction des dinosaures arrive!
Note de l'auteur: «Les dinosaures n'ont pas été éteints par une météorite. Une nouvelle théorie suggère que tout a été causé par des tremblements de terre. »
Synopsis:
« Ce n’est pas une météorite qui a tué les dinosaures. »
En lisant cette nouvelle, Emilio ne se doutait pas que sa vie allait être chamboulée.
Après avoir refusé de croire en cette nouvelle théorie scientifique qui soutenait que l’extinction des dinosaures était en fait due à des tremblements de terre, Emilio se verra emporté dans une grande aventure. Une aventure qui commencera par une journée de fouille avec ses amis du CRFD (le Club de Recherche de Fossiles de Dinosaures) et se terminera par une punition qui le fera fuguer en pleine nuit. Il sera alors bien obligé de voir la nouvelle théorie d’un autre œil et de fuir pour protéger une incroyable découverte. Emilio pourra compter sur son institutrice Conchi, ses amis et son père pour l’aider à faire face aux scientifiques et à la presse.
Que trouverez-vous dans le livre?
1 Paléontologie, archéologie et dinosaures.
2 Des valeurs fortes telles que l'importance de la famille, de l'amour, de l'amitié ou de la peur elle-même.
3 Passé et présent.
4 Une histoire de théories surpassant, familières et proches et nouvelles.
Ce que disent les lecteurs:
« Un roman qui t’emmènera dans le passé sans quitter ton fauteuil, qui te fera rêver et vivre des aventures grâce à une histoire tendre et surprenante. » Claudia Aragón García, écrivaine et administratrice du club de Lectura Devoradores de Letra Impresa (« les lecteurs dévoreurs de lettres imprimées ») sur Facebook.
« Une histoire d'aventure attachante qui traite, de manière très subtile et élégante, de l'importance de l'amitié et de la famille », blog Mundo Gamusino
« Une histoire fraîche et divertissante, à l'écriture agile dans laquelle vous vivrez avec Emilio ses aventures et ses mésaventures avec l'archéologie. Emilio et ses amis sont des gars qui vivent vraiment la paléontologie et qui ont du mal avec l'arrivée d'une nouvelle théorie qui pourrait détruire tout ce qu'ils pensent savoir sur le sujet », blog Tejiendo en Klingon.
Manuel Tristante
Manuel Tristante was born in Huéscar (Granada) in 1992. He is a writer, illustrator and graphic designer, worlds that are passionate about him. He is author of The Sphere, tome I and The Black Dragon, tome II, of the Saga Geptalon. The taste of pain is his first novel illustrated by himself, translated into English, French and Italian. Nibiru is his first work of Science Fiction. Beneath the rainbow is his first work LGTB Young Adult and, for him, the most important of all he has written. A work that will not leave anyone indifferent. The Sons of the Devil is the first part of a trilogy where we fight between good and evil. Emilio and the mystery of the frozen fossil is his last book where the reality will surpass the fiction
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Aperçu du livre
Le dernier dinosaure. - Manuel Tristante
Le dernier dinosaure
Pour Conchi Reyes,
la première personne qui a entendu l'histoire et m'a aidé à l'améliorer.
Merci, toujours merci
Indice:
Prólogo: La nouvelle
Chapitre 1 : La présentation
Chapitre 2 : Une expédition qui tourne mal
Chapitre 3 : Une surprenante découverte
Chapitre 4 : Des bruits dans le grenier
Chapitre 5 : Le secret
Chapitre 6 : Problèmes en pagaille
Chapitre 7 : À la rescousse de Kimbi
Chapitre 8 : Les recherches commencent
Chapitre 9 : Décisions
Chapitre 10 : L’accord
Épilogue : Dulce realidad
Prologue
La nouvelle
Extrait de l’article écrit par Juan Carlos García, paru le 6 février 2008 dans le journal L’information nouvelle de Grenade :
Ce n’est pas une météorite qui a tué les dinosaures
Une nouvelle théorie démontre que leur disparition est due aux tremblements de terre.
––––––––
JUAN CARLOS GARCÍA – Granada. Hier, le 6 février, avait lieu au Palais des Congrès de Grenade la deuxième Conférence internationale sur la paléontologie (CIP). De nombreux paléontologues et scientifiques venus des quatre coins du monde y assistaient. Cette année, la conférence coïncide avec l’exposition sur les dinosaures qui se déroule justement ce mois-ci au Parc des Sciences.
Lors de la conférence, de nouvelles informations ont été dévoilées sur les dinosaures, des informations qui ont grandement surpris.
Nous pensions que ces gigantesques reptiles s’étaient éteints il y a plus de 65 millions d’années à la suite d’une série de changements climatiques qui avaient provoqué la mort de nombreux animaux, voire la disparition complète de certaines espèces, sur une période de quelques milliers d’années, comme l’avait assuré le paléontologue James White. Nous croyions également qu’un gigantesque météore était entré en collision avec la Terre, provoquant une vague de flammes qui avait brûlé des hectares de terres en Amérique du Nord et du Sud. Cette catastrophe aurait provoqué ces changements climatiques qui avaient entraîné, semblait-il, l’extinction des espèces végétales et animales.
Antonio Romero, paléontologue de la Faculté des Sciences de Grenade expliquait que « le gigantesque astéroïde avait causé d’intenses pluies acides qui avaient empêché les plantes de pousser et qui, par conséquent, avaient privé de nourriture de nombreux dinosaures herbivores. Puisque ces derniers disparaissaient peu à peu, les carnivores furent à leur tour privés de repas ».
De plus, après l’impact de la météorite, un dense nuage de poussière a saturé l’atmosphère et empêché les rayons de soleil d’atteindre les plantes et les animaux ; c’est ainsi que commença la grande extinction qui marqua la fin du Crétacé et le début de l’ère tertiaire.
Cependant, une nouvelle théorie vient de voir le jour. Les éruptions volcaniques incontrôlables auraient induit un déplacement des plaques tectoniques si violent que la croûte terrestre se serait fissurée à différents endroits ; les dinosaures et les plantes seraient alors tombés dans les larges fossés qui venaient d’apparaître.
Cette théorie rencontre toutefois des contradictions, comme le signale le paléontologue madrilène Tomás Martínez : « Nous ne pensons pas que tous les dinosaures et toutes les plantes soient tombés dans ces creux. Nombre d’entre eux ont sûrement pu fuir, cependant, la vie n’était plus pareille : les aliments étaient plus rares, les animaux devaient parcourir de plus grandes distances pour trouver de quoi manger et, lors de ces trajets, ils étaient exposés aux dangers et à la faim. Cette situation les fatiguait énormément et, finalement, certains moururent. »
Le public présent à la conférence avait de nombreuses questions et les réponses apportées étaient très vagues et confuses. Une des interrogations en particulier a mis les scientifiques dans l’embarras : « Comment êtes-vous parvenu à cette hypothèse alors que l’ancienne théorie semblait prouvée depuis de nombreuses années ? »
Avec hésitation, les scientifiques expliquèrent que des ossements avaient été découverts en grand nombre à divers endroits du monde. Les fouilles avaient révélé que la Terre s’était désagrégée avec une violence incroyable, ce qui laisse supposer que les plaques tectoniques avaient bougé et entraîné la chute des dinosaures. Ils ont ajouté que de nombreux ossements retrouvés avaient été retrouvés en mille morceaux, ce qui irait dans le sens de la théorie de la grande chute.
Le japonais Hiroto Dan a ajouté : « Nous pensons également que ces fissures ont formé des cavernes à l’intérieur de la Terre où nous pourrions retrouver des squelettes complets ou des dinosaures momifiés. Peut-être trouverons-nous même des nids contenant des œufs ! Toutefois, nous ne pouvons pas l’affirmer avec certitude. »
Enfin, les scientifiques eux-mêmes ont précisé que cette théorie reste encore à confirmer. « Cela nécessitera encore des années de recherches », a signalé Henry Black, un paléontologue new-yorkais de renom. « Nous n’avons pour l’instant que quelques éléments d’une théorie qui reste à prouver. »
Alors, saurons-nous un jour quel fut le sort tragique des dinosaures ? Chaque jour de nouvelles théories viennent mettre en doute les précédentes, ce qui laisse penser que nous ne connaîtrons jamais le fin mot de l’histoire.
1
La présentation
Le réveil sonna à sept heures vingt, comme d’habitude. Emilio ne traîna pas dans son lit. Il prit une douche et s’habilla à la hâte. Il s’observa dans le miroir. Ça alors ! Il avait les yeux bleus maintenant ? Il avait toujours eu des yeux entre le vert et le bleu. Il les scruta avec plus d’attention. Non, ses yeux brillaient tout simplement d’excitation ! Il se mit à rire. Qu’il était bête !
Emilio se rendit à nouveau dans sa chambre ; il fit son lit et s’approcha de son bureau sur lequel reposaient cinq magnifiques maquettes de dinosaures : un tyrannosaure, un tricératops, un apatosaure, un iguanodon et un corythosaure. Il les avait construites lui-même. Il savait qu’elles n’étaient pas parfaites, mais il en était tout de même fier.
Il attrapa son agenda pour voir son horaire. Aujourd’hui était son grand jour ! Il allait présenter son travail sur les dinosaures ! Après de longs mois de travail, le jour était enfin arrivé. Il espérait que ses efforts porteraient leurs fruits, qu’il aurait au moins un dix en biologie et géologie, la seule branche dans laquelle il était plutôt doué, principalement car le sujet qu’il y étudiait le passionnait. En effet, les dinosaures, ces énormes reptiles (et tout ce qui les entoure) fascinaient Emilio depuis son plus jeune âge. Il avait toujours rêvé de découvrir un énorme fossile et de devenir paléontologue. Il savait qu’il lui restait encore beaucoup de chemin pour en arriver là, mais il y arriverait.
Il déposa délicatement les maquettes dans une caisse assez grande pour ne pas les casser. Il avait recouvert le fond de mousse et ferma la caisse avec du ruban adhésif. Il attrapa son cartable pour y ranger les feuilles sur lesquelles il avait écrit son discours. Il descendit ensuite l’escalier pour rejoindre son père qui prenait son petit-déjeuner dans la cuisine.
– Bonjour papa ! le salua-t-il, déposant une bise sur sa joue.
Il courut déposer sa caisse et son cartable dans l’entrée avant de revenir dans la cuisine tout aussi vite.
– Tu as bien dormi ?
– Bonjour Emilio. Tu es un peu agité aujourd’hui, non ? rit son père avant d’avaler les dernières gouttes de son café.
Emilio haussa les épaules. Il ne se sentait pas différent des autres jours.
– Ton petit-déjeuner est sur la table.
– Merci, papa, se réjouit Emilio en s’asseyant pour dévorer précipitamment son toast beurré.
– Doucement, Emilio ! Tu vas t’étouffer, le prévint son père, assis face à lui. Alors, raconte-moi. Qu’est-ce qui te met de si bonne humeur ?
Emilio avala la dernière bouchée de son toast, il but ensuite une gorgée de lait.
– Hector... euh... papa, se reprit-il.
Son père détestait qu’Emilio l’appelle par son prénom, seulement, il ne pouvait parfois pas s’en empêcher.
– Je pensais que tu te rappellerais : aujourd’hui, je dois présenter mon exposé sur les dinosaures que je prépare depuis avant Noël. Tu m’as même aidé à construire mon tyrannosaure parce que, eh bien... je n’y arrivais pas tout seul. Ha ha ha.
– Ah oui, je m’en souviens ! Oui, on a fait du bon boulot !
Emilio soupira. Il s’étonnait parfois de la mauvaise mémoire de son père.
– Et ça te rend nerveux ?
– Comment ça nerveux ? C’est un travail comme un autre... Enfin, papa, ne me regarde pas comme ça... Je ne peux pas te mentir. Tu sais ce que ce travail représente pour moi. Bien sûr, j’ai une boule au ventre. J’ai fait tellement d’efforts, j’aimerais que ça se passe bien. C’est normal.
– Enfin, fiston ! Bien sûr que ça va bien se passer ! Tu le sais bien. Calme-toi et respire pour ne pas bafouiller. Et si tu trembles un peu, n’y fais pas attention.
Il cligna de l’œil. Emilio rougit légèrement. C’était vrai. Chaque fois que son professeur de langue et de littérature lui demandait de lire en classe, Emilio avait le trac et il bégayait. Parfois, les mots ne voulaient même pas du tout sortir. Quand il devait aller au tableau, c’était encore pire. Et pas uniquement au cours de langue et littérature, mais bien dans toutes les classes ! Emilio espérait que cette fois-ci, ce ne serait pas pareil.
– Papa, ne t’inquiète pas. Je vais y arriver. Au fait, quelle heure est-il ? demanda Emilio, changeant brusquement de sujet. On devrait y aller.
Hector jeta un coup d’œil à sa montre.
– Il est bientôt huit heures, répondit-il en se levant. Je vais sortir la voiture, ne traîne pas. Je vais prendre ta caisse avec les maquettes pour que tu ne les casses pas.
Son père quitta la cuisine. Emilio but d’une traite le reste de son verre de lait. Il rangea son verre et son assiette dans le lave-vaisselle, attrapa au passage une serviette en papier et sortit en courant. Il ramassa son sac à dos et lança un regard vers la photo de sa mère qui se trouvait sur la commode du couloir. Sa mère l’encourageait toujours. Elle lui manquait tellement. Cela faisait déjà cinq ans qu’elle était morte d’un cancer. Pour Emilio, ce fut terrible, mais, grâce à ses amis, à son père, à ses grands-parents et également parce qu’il était toujours occupé, il avait réussi à surmonter cette épreuve. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de verser quelques larmes la nuit quand il pensait que sa mère avait toujours rêvé de le voir dans son habit de marin le jour de sa première communion, un rêve qu’elle n’avait pas eu le temps de réaliser. Emilio avait refusé de la faire. Si sa mère n’était plus là, il n’en voyait plus le sens.
Il embrassa l’image, attrapa ses clés et sortit dans la rue pour rejoindre la voiture.
– Attache ta ceinture ! lui ordonna Hector dès qu’il fut assis.
– Papa, tu sais bien que je le fais toujours, alors pourquoi est-ce que tu me le répètes à chaque fois ?
– La force de l’habitude, fiston, répondit-il en ébouriffant les cheveux de son fils. C’est au cas où tu oublies. Et puis, c’est très important. C’est pour la sécurité de tout le monde.
– Zut papa ! Tu sais que je déteste quand tu fais ça. Je ne suis plus un bébé. J’ai onze ans et demi ! Avant, j’aimais bien, mais plus aujourd’hui !
Hector se mit à rire.
– Ne t’inquiète pas, tu plairas toujours aux filles si c’est ça qui te fait peur.
Emilio lui lança un regard agacé. Il croisa les bras et fixa la route. Il en avait assez que son père lui fasse sans cesse les mêmes remarques : que les filles l’aimeraient toujours même s’il lui faisait des câlins en public. Son père ne changerait jamais.
Ils sortirent d’Alfacar pour prendre l’autoroute en direction de Jun ; ils tournèrent à droite de la station-service. Emilio regarda par la fenêtre. Il vit un couple de personnes âgées qui faisaient le plein, ce qui lui rappela...
– Papa ? Tu sais à quelle heure tu auras fini le travail aujourd’hui ?
– À sept heures. Aujourd’hui, je dois rester un peu plus longtemps, car nous avons une réunion avec le directeur.
– Et qui viendra me chercher alors ? Je dois prendre le bus ?
– Ton grand-père a dit qu’il viendrait. Il te ramènera à la maison. À deux heures et demie, il t’attendra ici. De toute façon, je l’appellerai dès que j’arrive au travail, d’accord ?
Emilio hocha la tête.
– D’accord, et demande-lui de venir avec Camilo. J’aimerais bien qu’il vienne à la maison, si tu veux bien. Ça fait déjà deux semaines que je ne l’ai pas vu, depuis que grand-père l’a emmené.
– On en a déjà parlé, soupira Hector, fronçant les sourcils. Je t’ai dit que les poils de chien me donnent parfois des allergies.
Oui, il le savait.
– Pourquoi ne lui ferait-on pas une petite niche dans le patio alors ? Comme ça il ne sera pas à l’intérieur.
Emilio espérait que son père dirait oui. Ce dernier ne répondit pas. Il se contenta de changer de vitesse et de tourner à gauche.
– Je vais y réfléchir, mais je ne te promets rien. Et s’il te plaît, ne me harcèle pas sur ce sujet, je te connais trop bien.
Emilio rougit.
– Ne t’inquiète pas. Je n’en parlerai plus, le rassura Emilio en croisant les doigts.
Il ne lâcherait rien tant que Camilo ne serait pas à la maison. Peu après, Hector arrêta la voiture devant l’école. Emilio descendit, mit son sac à dos sur ses épaules et ouvrit le coffre. Son père vint l’aider à sortir sa caisse.
– Bonne chance fiston !
– Merci, mais je n’en aurai
