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Comment trouver l’amour dans les mers du sud: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #5
Comment trouver l’amour dans les mers du sud: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #5
Comment trouver l’amour dans les mers du sud: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #5
Livre électronique192 pages2 heuresManuels à l'usage des dames et demoiselles

Comment trouver l’amour dans les mers du sud: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #5

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À propos de ce livre électronique

Lady Bathsheba arrive sur l'île tropicale de Vanuaka à la recherche de son frère disparu.
Sous la protection du sombre et beau capitaine de Silva, elle apprend vite qu'il n'est pas tout ce qu'il semble.
Et Bathsheba est plus en danger qu'elle ne peut l'imaginer...

Ce qui vous attend :
Scènes d'amour aussi brûlantes que ce paradis des mers du sud, l'aventure d'une vie, et une connexion incandescente.
Passion torride, et le triomphe d'un amour vrai.


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GARANTIE :
Héros sombres et héroïnes fougueuses. Scènes d'amour brûlantes, moments hilarants, et la promesse d'un grand amour.

Aucune jeune femme qui se respecte ne veut être conseillée par un « Guide des dames », mais ce volume particulier est plutôt anticonformiste. Elles ont beau essayer, nos héroïnes ne peuvent nier que ses conseils portent parfois leurs fruits !

Comment réussir ses fausses fiançailles
Comment capturer un duc
Comment trouver l'amour dans les mers du sud
Comment épouser un Highlander
Comment conquérir le cœur d'un Highlander
Comment séduire un comte transylvanien
Comment convaincre un duc bien monté
Comment rendre un vicomte amoureux


Chaque livre peut être lu seul et dans n'importe quel ordre.

LangueFrançais
ÉditeurDark Castle Press
Date de sortie25 févr. 2025
ISBN9798230265672
Comment trouver l’amour dans les mers du sud: Manuels à l'usage des dames et demoiselles, #5

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    Aperçu du livre

    Comment trouver l’amour dans les mers du sud - Annabelle Quinn

    Prologue

    En vue de la côte de l’île de Vanuaka, à l’est des îles Solomon,

    le 20 septembre 1899

    Le soleil brillait férocement au zénith. La sueur baignait son front, mais le capitaine de Silva gardait sa longue-vue stable.

    – Qu’est-ce qu’on fait ici, capitaine ?

    Son quartier-maître fit passer sa chique de tabac d’un côté à l’autre de sa bouche.

    – Je vous dis que l’endroit est maudit.

    Plusieurs membres de son équipage s’étaient rassemblés derrière eux sur l’entrepont, écoutant ce qui se passait entre leur capitaine et le vieux Tom.

    Jorge comprenait pourquoi ils étaient mal à l’aise. Les eaux étaient assombries par bien d’autres choses que le volcan longtemps endormi de l’île. Il y avait des racontars de sauvagerie, de magie noire et de mort au sujet de Vanuaka.

    Aucun navire n’aimait naviguer trop près, comme si la simple proximité pouvait attirer le mauvais œil.

    Pourquoi alors était-il ici ? Jorge n’avait pas de réponse, seul un pressentiment.

    À travers sa longue-vue, il regardait le lancement de trois gebo, les pirogues des habitants de Vanuaka, avec leur toto isu montés sur la proue. Il était impossible d’ignorer ces totems, avec leur mâchoire protubérante et leur tête exagérée, les lèvres écartées pour révéler des dents ciselées teintées de rouge.

    Avançant rapidement, ils ne pêchaient pas et ne transportaient pas de cadavre pour un enterrement sur l’île voisine, mais fendaient l’eau comme s’ils étaient à la poursuite. De quoi, il ne saurait le dire. Même les guerriers de Vanuaka n’attaqueraient pas un vaisseau comme le sien. Leurs lances et leurs flèches n’étaient pas à la hauteur de leurs pistolets.

    À quelque distance, la pirogue en tête rentra ses rames et l’occupant à la proue se leva, plaçant une seule flèche sur son arc. S’élevant dans les airs, elle couvrit un millier de mètres avant de toucher l’eau, à une certaine distance de La Marguerite.

    Un coup de semonce ?

    Peut-être.

    Les indigènes restèrent assis un moment avant de reprendre les rames. Faisant demi-tour, ils se dirigèrent vers l’île. Il n’y avait plus rien à voir.

    Son quartier-maître avait raison. Il ne servait à rien de les amener aussi près de Vanuaka. Essuyant ses yeux avec son foulard, Jorge ordonna.

    – Cap à l’ouest, Tom. Nous avons perdu assez de temps.

    – Bien, capitaine.

    Tom cracha son tabac par-dessus bord et hocha la tête.

    – Pleines voiles, les gars. Faites attention !

    Personne ne se le fit dire deux fois. Kofi et Aldrix étaient déjà à mi-chemin du gréement, impatients de déployer la grand-voile.

    Jorge tourna sous visage vers le vent. Il était bon, bien sûr ; il avait été imprudent de les retarder jusqu’à présent.

    Il se dirigeait vers la poupe lorsqu’un cri retentit d’en haut.

    – Adaro ! cria Afu, le jeune cousin de Jorge, agrippé au haut du grand mât, le bras tendu, son corps rigide.

    – Adaro ! cria-t-il à nouveau.

    Il y eut un silence soudain. Tous les hommes cessèrent leur labeur, jetant les yeux vers l’eau.

    – C’est un dauphin que tu vois, Afu, lui répondit Tom. Dénoue ces cordes et redescends.

    – C’est adaro ! dit Afu, les yeux écarquillés de frayeur.

    Jorge leva à nouveau la longue-vue. Que voyait son cousin ?

    La mer était pleine de mystères. Il avait vu trop de choses inexplicables pour rejeter entièrement les superstitions, mais il ne croyait pas en adaro, ces esprits marins malveillants dont les intentions étaient de tromper les imprudents. Avec des branchies derrière les oreilles, des nageoires et une queue au lieu de pieds, on disait qu’ils étaient plus poissons qu’hommes.

    Jorge inspectait les vagues.

    Rien. Juste de l’écume de mer. Quelques pétrels flottant sur l’eau.

    Et puis il apparut des profondeurs, glissant, la nageoire dorsale fendant la surface.

    Un requin-bouledogue.

    – Je le vois, capitaine, dit son timonier, Erico, à son côté. Il serait bon à manger si on pouvait le harponner.

    Jorge réalisa qu’il retenait son souffle. Il faillit rire.

    Et puis ils entendirent le cri. Surnaturel. Terrifiant.

    Devant eux, la vue si horrible que Jorge sentit la bile lui monter à la gorge.

    Il vit ce qu’il n’avait pas remarqué avant, que le requin portait quelque chose dans ses mâchoires, un homme se débattant pour se libérer.

    D’autres l’avaient aussi vu et Erico avait déjà pris l’arbalète. Fixant l’extrémité de la ligne à la cale du pont, il posa la crosse sur son épaule et visa.

    – Dieu le sauve ! dit le vieux Tom en se penchant sur le plat-bord. Personne ne devrait mourir comme ça.

    Jorge combattit sa répulsion. Si Erico manquait le requin, il espérait que le harpon frapperait le cœur de l’homme. Mieux valait une fin rapide que l’agonie d’être déchiré par des dents aiguës.

    Le harpon vola, entraînant la ligne derrière lui, arquant dans les airs, jusqu’à ce que la ligne se déroule près de sa limite et se tende.

    Il avait trouvé sa cible.

    Jorge prit la chaloupe seul pour récupérer le pauvre diable, laissant le requin se faire remonter à bord.

    Un coup d’œil lui apprit qu’il n’y avait aucun espoir.

    Son torse était percé profondément là où les dents du requin s’étaient plantées, mais une autre blessure marquait le corps : la tige d’une flèche, enfoncée dans le dos de l’homme.

    La même flèche que le guerrier avait lâchée ? Jorge y aurait parié une centaine de souverains.

    Les cheveux blonds et la peau pâle, le visage était celui d’un Européen, brûlé par le soleil, pelant du nez et des joues, les lèvres cloquées à vif.

    Il ne faisait aucun sens de lui dire qu’il s’en tirerait.

    Ce serait un mensonge.

    Mieux valait que Jorge apprenne ce qu’il pouvait. L’homme devait avoir une famille l’attendant quelque part.

    – Quel est votre nom ? demanda Jorge en lui agrippant la main.

    Les paupières de l’homme, gonflées et rouges, tremblèrent brièvement, mais ne s’ouvrirent pas.

    – Je dirai à votre famille que je vous ai trouvé. Parlez si vous le pouvez.

    Jorge garda les yeux sur la bouche du moribond, pencha la tête plus près, pour entendre ce qu’il pourrait dire, mais il restait immobile.

    Son état était trop grave ; une bénédiction sans doute, car il aurait souffert terriblement.

    Jorge regarda la main flasque dans la sienne. Les doigts étaient longs et élégants, le plus petit orné d’une bague en or avec un cabochon de pierre dorée. Topaze ? Ça vaudrait quelque chose.

    Si elle s’enlevait facilement, il la garderait. Sinon, elle pouvait rester où elle était. Il n’avait pas le cœur de couper le doigt de l’homme pour quelques pièces.

    Faisant tourner l’anneau, il glissa jusqu’à l’articulation, révélant une bande blanche en dessous. Jorge tira à nouveau et la bague se retira complètement. Il supposa qu’il pouvait aussi bien vérifier les poches de l’homme. Il pourrait y avoir autre chose de valeur.

    Il ne trouva qu’un carré de papier, bien plié. Si c’était une lettre, elle pourrait contenir une indication de l’identité du pauvre diable.

    Jorge l’ouvrit et regarda ce qui en restait. Les bords se désintégraient déjà et l’encre était effacée et enflée, rendant le contenu difficile à déchiffrer, mais ce n’était pas une lettre.

    Quelqu’un avait dessiné une image en forme d’étoile de mer, avec une colline au centre. Il se retourna vers l’île, se souvenant de sa forme sur les cartes. Pas une colline, mais un volcan, et les cinq bras étaient ses promontoires.

    Un point d’atterrissage avait été marqué et, au-dessus, un endroit pour grimper, plutôt comme un arbre ramifié.

    Jorge fronça les sourcils. Était-ce ce qui avait amené l’étranger à Vanuaka ? Une idée de trésor, et c’était sa carte ?

    Si oui, alors sa cupidité avait été justement récompensée.

    Jorge se sentait néanmoins mal à l’aise. Quelle qu’ait été son intention, il n’était pas pensable que l’homme s’y soit aventuré seul.

    Où étaient ses hommes, et où était son navire ?

    Quelqu’un avait accepté d’amener ce fou ici.

    Sur La Marguerite, Afu, toujours accroché en haut du gréement, le regardait. D’autres l’observaient aussi, penchés sur le plat-bord.

    Ils devaient se demander ce qui le retenait. Soit l’homme vivait encore soit il était mort. Si c’était le cas, il ne servait à rien de rester ici.

    Avec un soupir, Jorge le souleva sous les épaules. Quels que soient ses péchés, un homme méritait que quelques pensées charitables le suivent dans sa tombe. Il lui donnerait un ensevelissement en mer et une prière chrétienne ; ça devrait suffire.

    Cependant, alors que l’homme redressait la tête, des bulles de sang sortirent de sa bouche.

    Le basculant rapidement sur le côté, pour lui donner la chance de respirer, Jorge le pressa à nouveau.

    – Qui sont vos gens ?

    La réponse était un murmure.

    – Bath… she…, haleta l’homme, étouffant, crachant plus de sang sur le pont de la chaloupe. Bahhhh…

    Plus soupiré que parlé, le souffle, expulsé par les lèvres desséchées, fut son dernier.

    Chapitre 1

    Hôtel Fairfax, Port Moresby, Nouvelle-Guinée britannique,

    le 12 octobre 1899

    Bathsheba s’assit sur le bord du lit, tapotant le tissu froid sur son visage et son cou. Elle poussa un long soupir. Elle ne s’était jamais sentie aussi crasseuse, la sueur ruisselant entre ses seins et le long de son dos.

    Était-ce à cela que ressemblait l’enfer, être éternellement baignée dans une soupe d’humidité torride ?

    Timothy avait mentionné la chaleur, mais elle n’avait tout simplement pas pu l’imaginer. Maintenant, elle le savait.

    – Votre bain sera prêt en un rien de temps, madame, l’avertit Hattie, apparaissant à la porte de la pièce adjacente. L’eau est assez propre et j’y ai ajouté quelques gouttes de l’huile d’hibiscus que vous aimez.

    Bathsheba la remercia en souriant. Que ferait-elle sans Hattie ? Le voyage depuis l’Angleterre aurait été des plus déplaisants sans sa servante et compagne loyale à ses côtés.

    Non que Bathsheba ne se considère pas capable. Elle ne craignait pas non plus un manque de confort.

    Le logement actuel, par exemple, arrangé pour elle par Timothy, n’était guère luxueux. Outre le lit, il n’y avait qu’une petite table avec deux fauteuils en rotin pour s’asseoir. Néanmoins, les deux longues fenêtres avec de grands volets donnaient beaucoup de lumière, et les murs étaient joliment peints en jaune.

    Étant une pièce d’angle, elle avait vue tant sur le port que sur la place du marché, remplie de chariots tirés par des chevaux et de marchands colportant leurs marchandises : des tissus aux teintes vives empilés de façon périlleuse, un assortiment d’épices et de hauts tas de fruits. Il semblait y avoir une marée infinie de clients et de petits vendeurs, des femmes aussi, portant des mangues et des papayes dans des corbeilles sur leur tête, d’autres avec des plateaux de poissons ou d’œufs.

    Les fenêtres étaient ouvertes pour le moment, une légère brise remuant les voilages suspendus. Étant au dernier étage, elles étaient quelque peu protégées des odeurs portuaires plus âcres et de celles de la rue ; les appels des commerçants flottaient vers le haut, à moitié assourdis.

    Les installations du camp de son père seraient probablement encore plus primitives, mais Bathsheba se rappela

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