Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest: Livre second : l'enfer bleu
Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest: Livre second : l'enfer bleu
Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest: Livre second : l'enfer bleu
Livre électronique77 pages1 heure

Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest: Livre second : l'enfer bleu

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Luxn Bô et Jianhuren forment désormais un trio inséparable et ils se dirigent vers le continent étrange et lointain qui a vu naître le maître d'arme, l'énigmatique Bô.
LangueFrançais
Date de sortie14 oct. 2019
ISBN9782322184651
Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest: Livre second : l'enfer bleu
Auteur

Jean-Michel Martin

Jean-Michel Martin is Professor Emeritus with the Chemistry department at the Ecole Centrale de Lyon, France. Prof Martin has over 35 years’ experience in fundamental and applied tribology, with specializations in surface chemistry, tribochemistry and chemical nano-analysis. He has published 14 patents and over 340 papers.

En savoir plus sur Jean Michel Martin

Auteurs associés

Lié à Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest

Titres dans cette série (2)

Voir plus

Livres électroniques liés

Fiction littéraire pour vous

Voir plus

Articles associés

Avis sur Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest - Jean-Michel Martin

    Histoires et chroniques de la tribu de l'Ouest

    Pages de titre

    Livre Second :

    Chapitre deux : Castagna

    Chapitre trois : Jianhuren

    Chapitre quatre : Horizon

    Chapitre cinq : Calme plat

    Chapitre six : Mouvement

    Chapitre sept : Les Sœurs

    Chapitre huit : Terreur et Quiétude

    Chapitre neuf : Espoir.

    Chapitre dix : Le Chat, la Mort et Moi.

    Page de copyright

    Histoires et Chroniques de la Tribu de l’Ouest.

    Livre Second :

    L’Enfer Bleu

    Jean-Michel Martin

     Chapitre un : Adieu

    Je me levais ce matin-là de la couche sur laquelle j’avais passé la plus grande partie de mon enfance avec une rapidité et une joie plus grande que la veille et sans doute bien moins importante que celle du lendemain.

    En effet, nous allions nous mettre en route afin de rejoindre Mom. Je trépignais littéralement, depuis plusieurs jours déjà, les rêves de cités extraordinaires et de créatures fantastiques hantaient mes nuits.

    Durant les douze lunes que nous avions passées au sein du cloître, nous avions tous trois reçus un enseignement d’un volume colossal. Aucune érudite ne pensait que j’avais ce qu’il fallait pour maîtriser le plus petit mot gravé des Sciences Étranges et elles avaient entièrement raison. En réalité, c’était parce qu’à mon contact les règles des Sciences Étranges semblaient varier légèrement. De nombreuses érudites étaient fascinées par ce phénomène inexpliqué. C’est également grâce à cette constatation que je compris que Lux n’était pas l’érudite maladroite qu’elle semblait être durant notre périple à la tour Noire . Si l’un de nous avait véritablement créé la surprise, c’était Bô. Il avait appris à lire les signes à une allure qui force le respect, bien plus vite que moi, ce qui lui avait permis en toute logique, la maîtrise certes à un niveau très modeste, des Sciences Étranges.

    J’organisais mon sac de voyage avec autant de difficulté que mes pensées. Mon esprit vagabondait en se remémorant les deux années qui venaient de s’écouler. En quittant la ridicule petite chambre que mon oncle et ma tante avaient laissée à ma disposition, je découvrais Lux, attablée avec ma tante, échangeant d’innombrables et incroyables suppositions sur ce qui nous attendait de l’autre côté de la vaste et infranchissable étendue d’eau.

    L’heure de notre départ approchait rapidement. Les éclats de voix d’une discussion que je qualifierai d’animée me parvenaient de l’autre côté de l’huis de bois resté clos. Mon oncle, assisté dans le débat pas Lux et Bô tentait en vain d’assurer à ma tante que nous reviendrions de notre voyage.

    Lorsque je quittais le réduit, toute cette compagnie qui animait la maison se tue subitement.

    Vous êtes tous prêts, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon voyage, reprit mon oncle.

    - Tu pourrais peut-être les accompagner jusqu’à Mom, l’interrogeait ma tante.

    Non, après deux ans à se préparer, à préparer leur matériel, leur physique et leurs morals, ils n’ont pas besoin de moi ni de toi d’ailleurs.

    Avec cette réponse, il jugulait déjà la prochaine intervention de ma tante, il avait raison, elle aurait sans doute proposé de nous accompagner à sa place.

    Je sentais un sourire tirer délicatement les traits de mon visage alors que nous franchissions la porte d’entrée. Notre premier voyage ne fut pas de tout repos, bien au contraire, et j’avais encore du mal avec certains évènements qui s’étaient produits, mais je crois que l’idée d’entreprendre un nouveau voyage vers l’inconnu supplantait à ce moment-là toutes mes peurs.

    Nous quittions Prepierre avec le cœur léger et, bien que Bô ait passé un temps considérable à nous décrire ce Nouveau Monde vers lequel nous nous dirigions, nous n’étions, Lux et moi, jamais à court de questions.

    Je ne sais pas durant combien de temps mon oncle et ma tante étaient restés devant la maison, nous regardant lentement devenir de plus en plus petits, avant de disparaître derrière la crête d’une colline.

    Ils ne m’avaient jamais habitué aux grands discours ni aux adieux qui s’éternisent, sur le coup je n’avais pas compris pourquoi Sélène avait versé une larme en les étreignant l’un après l’autre. Bien sûr, je savais que durant l’année qui s’était écoulée, elle avait noué de forts liens avec mes deux parents.

    Chapitre deux : Castagna

    Nous avions passé deux longues journées à marcher en direction du Sud, longeant la côte et les hautes falaises, à une distance raisonnable du bord, dans le but de rejoindre Mom.

    Deux journées de voyage impliquaient forcément une nuit à passer sur le chemin. Nous ne pouvions pas avancer dans la pénombre, que la lune ait été pleine ou non, les bords des falaises étant bien trop friables et nous ne voulions pas prendre de risques.

    Longtemps avant nous, et pour une raison qui demeurerait à jamais un mystère, un groupe de gens s’était établi presque à mi-chemin entre notre point de départ et notre objectif. Le village avait eu vent de notre passage quelques jours plus tôt, sans doute par le biais de commérages de marchands, et avait envoyé un mot à notre intention chez mon oncle pour nous signaler que nous aurions le gîte et le couvert.

    Nous n’avions pas encore en vue les habitations lorsque le jour touchait à sa fin et que le soleil nous retirait sa lumière. La route nous avait conduits dans un creux et notre vue obstruée par les doux reliefs du bord de mer, nous plaçait dans l’ombre de l’astre.

    Le bruit lointain d’un chariot nous parvenait déjà depuis quelques secondes. Nous entamions l’ascension d’une petite butte qui nous désenclaverait avant que la nuit ne tombe, lorsque nous commencions enfin à percevoir les lueurs de cet attelage qui venait du Sud vers le Nord à notre rencontre.

    Le bruit lointain d’un chariot nous parvenait déjà depuis quelques secondes. Nous entamions l’ascension d’une petite butte qui

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1