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Livre électronique70 pages51 minutes

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À propos de ce livre électronique

« Les rêves sont parfois réels. Tu en doutes encore, mais cet air-ci te rappelle cette singulière expérience. Nos conversations nocturnes ne sont pas une illusion. Ton corps astral m'a déjà rejoint plusieurs fois. Souviens-t'en ! »

LangueFrançais
ÉditeurIléana Métivier
Date de sortie8 févr. 2025
ISBN9782957681389
Je te vois
Auteur

Iléana Métivier

Touche-à-tout en tant que lectrice, mais aussi en tant que romancière ! Contemporain, dystopie, développement personnel, fantastique, romance… Je mixe les genres pour créer des univers originaux où mes personnages évoluent sans cesse. La diversité est une richesse, source d'inspiration intarissable pour porter mes valeurs écologiques de paix universelle. Respect, Amour, Tolérance, Espoir… Prêt.e à découvrir mes récits ?

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    Je te vois - Iléana Métivier

    Déjà parus

    Romans :

    Seconde Chance (contemporain)

    L’Éveil (contemporain/développement personnel)

    Terre noyée, tome 1 : L’Élite

    Terre noyée, tome 2 : Les Veilleurs

    Terre noyée, tome 3 : Les Rosaliens (dystopie/fantastique)

    Les Moutons noirs (historique)

    Nouvelles en lecture libre :

    La Maison abandonnée (contemporain)

    « Baume au cœur », dans le recueil L’Indé Panda 4 (contemporain)

    Je te vois (contemporain/ésotérisme)

    « Baume au cœur – version longue », dans le recueil Des Auteurs auto-édités se mobilisent contre le harcèlement de rue (contemporain)

    Perceptions (contemporain/ésotérisme)

    « La prochaine sera nôtre », dans le recueil L’Indé Panda 12 (contemporain/ésotérisme)

    Pour connaître les dernières infos, suivez-moi sur Instagram et Facebook @IleanaMetivierAuteure ou en vous inscrivant à ma newsletter sur mon site.

    www.ileana-metivier-auteur.com

    Extrait L’Éveil

    Aëlle

    — La vache ! s’exclama Nèdji, horrifié, en découvrant mon mollet droit.

    D’une main, il tenait mon jean retroussé sur mon genou. Tout son corps tendait vers l’arrière, comme pour s’éloigner le plus possible de ma plaie cuisante.

    La blessure me brûlait toujours autant, mais au moins, elle ne saignait plus. Je n’avais pas desserré la mâchoire tant je souffrais. Et même si j’avais pu l’évaluer succinctement et me rendre compte qu’elle n’était pas grave, une boule d’angoisse me comprimait toujours la cage thoracique. Cette manif restait de loin la plus violente que j’aie connue.

    — On aurait dû rentrer chez moi plus tôt pour te soigner...

    Je croisai les magnifiques yeux noirs en amande de mon meilleur ami et y lus toute son inquiétude. Il oubliait que l’on tentait de rejoindre l’appartement où il vivait avec sa mère lorsque les flics nous avaient nassés​[1] sur la place.

    — T’en fais pas, je ne vais pas perdre ma jambe !

    Je lui lançai un petit sourire pour le rassurer, mais il garda son sérieux, son attention de nouveau fixée sur ma lésion. Le plot de la grenade lacrymogène, d’un bon sept centimètres de long sur au moins deux de large, m’avait non seulement brûlée, mais aussi coupée. Je ne pensais pas avoir besoin de points de suture, mais les chairs demeuraient tout de même bien ouvertes sur une petite partie du côté droit de mon mollet. Une nouvelle cicatrice me guettait, et celle-ci deviendrait assurément inesthétique.

    Je soupirai de dégoût et me laissai aller en arrière sur le canapé inconfortable. Je ne réalisais pas encore l’ampleur de la situation. Je découvrais mon gouvernement et les forces de l’ordre capables d’actes d’une violence inouïe et d’une désinformation scandaleuse pour mater une rébellion légitime. Mais j’étais encore trop sous le choc pour y réfléchir.

    Nèdji retroussa mon jean au-dessus de mon genou afin de pouvoir se servir de ses deux mains. Par mesure de précaution, je maintins le tissu.

    Encerclés par les CRS, la lacrymo et les coups de matraque avaient plu pendant presque une demi-heure. Quand nous avions enfin pu regagner l’appartement de mon meilleur ami, mon pantalon s’était complètement collé contre ma plaie à cause du sang coagulé et des tissus carbonisés. Les gaz m’avaient tellement fait pleurer que je n’avais plus eu une larme à verser malgré la douleur déchirante lorsqu’il l’avait, avec toutes les précautions du monde, décollé.

    — T’es prête ? me demanda-t-il doucement sans oser me regarder.

    Je vis sa pomme d’Adam tressauter d’anxiété.

    — Vas-y, je ne suis pas douillette, répondis-je en me crispant.

    Les traits de son joli visage ovale se chiffonnèrent un instant, puis il vaporisa généreusement la Biseptine. Un gémissement de douleur m’échappa lorsqu’il tamponna la blessure. Elle se rouvrit et le sang chaud coula le long de mon tibia et de ma

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