Amour Inachevé

Par Vesta Romero

Certains anciens amours ne meurent jamais… ils ont besoin d'une seconde chance.

Avec une romance de seconde chance, une tension de contraires qui s'attirent, une passion qui grandit lentement, et le charme d'une petite ville, Amour Inachevé est une histoire émouvante sur l'amour, la perte, et le courage de tout recommencer.

Roxanne pensait avoir laissé le passé derrière elle. Elle a construit une vie réussie en tant que dermatologue, convaincue que son premier amour n'était qu'un lointain souvenir. Callum, un chirurgien voyageur, s'est plongé dans sa carrière, espérant que cela effacerait la douleur du cœur.

Une réunion d'anciens élèves les ramène dans leur petite ville natale, où le destin leur réserve une surprise à laquelle ils ne s'attendaient pas.

Soudain, ils se croisent partout et ravivent des souvenirs qu'ils pensaient avoir enterrés à jamais. La chimie entre eux est indéniable, mais le passé l'est tout autant.

Callum avait choisi sa carrière plutôt que l'amour. Répètera-t-il la même erreur ? Un amour laissé inachevé peut-il refleurir, ou certaines blessures sont-elles trop profondes ?

• Langue: Français
• Éditeur: Vesta Romero
• Date de sortie: 18 déc. 2024
• ISBN: 9798230699767

Vesta Romero

Vesta Romero writes short and sweet romance books featuring curvy women and men who love them. She believes in HEA so everyone gets their happy ending. Always.

Aperçu du livre

CHAPITRE-1

Le doux murmure de rires lointains flottait dans l'air nocturne, étouffé par le battement régulier de ses talons contre le trottoir.

Elle hésita à la porte, apercevant d'anciens camarades de classe à travers les fenêtres du gymnase.

Une surabondance de banderoles bleues et or pendait de l'immense plafond de la salle dans une tentative peu convaincante de revivre une époque qui semblait à la fois trop lointaine et trop proche pour être confortable.

Roxanne lissa sa robe, une élégante tenue noire qui lui donnait l'impression d'appartenir à une salle de conseil plutôt qu'à une réunion de lycée.

C'était approprié, en quelque sorte. Elle n'avait pas remis les pieds ici depuis l'obtention de son diplôme, sa vie depuis lors soigneusement construite brique par brique sur les fondations du travail acharné et de l'ambition.

Maintenant dermatologue, elle avait atteint le succès et la reconnaissance dans sa profession, et selon tout le monde, elle était heureuse et épanouie.

Debout devant ces portes, elle sentit un remous dans sa poitrine, une émotion qu'elle ne s'était pas permise de ressentir depuis des années.

Pourquoi était-elle venue ?

Dans un souffle silencieux, elle entra, son assurance se mettant en place aussi facilement que le sourire qu'elle arborait. La salle était remplie de visages familiers, chacun adouci par l'âge et le temps.

Des gens qu'elle connaissait autrefois, ou croyait connaître. Quelques camarades de classe lui firent signe, et elle répondit à leurs salutations d'un hochement de tête poli, se dirigeant vers la table des rafraîchissements avec une grâce qui démentait le faible bourdonnement de nervosité sous sa peau.

Il ne s'agissait pas du passé. C'était juste... rattraper le temps perdu.

Du moins, c'est ce qu'elle se disait.

Elle saisit un verre de punch, scrutant la salle sans vraiment chercher quoi que ce soit. Ses amis de l'époque s'étaient dispersés, éparpillés par les vents de la vie vers d'autres villes, d'autres rêves. Elle n'avait rien à prouver ici, personne à impressionner. Cette pensée était étrangement réconfortante.

C'est à ce moment précis qu'elle le vit.

Il se tenait près du mur du fond, à moitié dans l'ombre d'une banderole proclamant « Promo de 2008 - Réunion ». Pendant un instant, la salle s'effaça. Son cœur trébucha, non pas de surprise, mais sous l'impact soudain de la reconnaissance.

Son visage était plus âgé, plus ridé autour des yeux, et ses cheveux avaient un peu grisonné aux tempes, mais c'était toujours incontestablement lui.

Les années n'avaient pas estompé le souvenir de leur chapitre inachevé. L'attirance qui avait flambé entre eux autrefois, chaude et intense, résonnait encore quelque part dans l'espace entre eux.

Leurs regards se croisèrent à travers la salle, et cela la frappa ; l'attraction, la tension non résolue qui n'avait jamais vraiment disparu.

C'était plus que de la nostalgie ; c'était vivant, vibrant encore sous sa peau, malgré tout ce qui s'était passé depuis.

Il bougea en premier, traversant la salle avec une assurance dont elle se souvenait, bien qu'elle semblât moins certaine maintenant, tempérée par ce que la vie lui avait réservé. Le sourire qu'il lui adressa était petit, presque hésitant.

— Je ne m'attendais pas à te voir ici, dit-il, sa voix aussi familière qu'inattendue. Il y avait une chaleur dans ses propos, mais on aurait dit qu'il testait le terrain.

Elle porta son verre à ses lèvres, essayant d'ignorer la soudaine oppression dans sa poitrine. — On pourrait en dire autant de toi.

— Tu as l'air en forme, offrit-il, ses yeux balayant brièvement son visage, puis détournant rapidement le regard, comme s'il n'était pas sûr d'avoir dû le dire.

— Merci. Elle sourit, bien que cela n'atteigne pas tout à fait ses yeux. — Toi aussi.

Quand Callum lui dit qu'elle avait l'air en forme, ce n'était pas qu'un simple compliment. Roxanne avait toujours eu cette beauté qui vous surprenait, douce et naturelle, et impossible à oublier.

Les années, reflétées dans sa peau lisse au teint d'acajou, n'avaient laissé aucune trace de leur usure habituelle, lui conférant plutôt une grâce intemporelle.

Ses boucles sombres étaient maintenant striées de touches argentées, encadrant son visage d'une manière qui la rendait à la fois sage et radieuse.

Ses yeux, d'un brun profond et expressif, avaient gardé la même intensité dont il se souvenait, ces yeux qui pouvaient parler des volumes sans dire un mot.

La courbe subtile de ses lèvres, l'assurance dans sa façon de se tenir, tout lui rappelait la femme dont il était tombé amoureux il y a tant d'années.

Elle avait été fougueuse, belle et captivante sans effort. Il y avait une chaleur en elle qui l'attirait, et il réalisa qu'après toutes ces années, elle était toujours la femme la plus stupéfiante qu'il ait jamais vue.

La dernière fois qu'elle avait entendu parler de lui, il était devenu chirurgien, brillant, déterminé et, d'après le peu qu'elle avait pu recueillir, toujours marié à son travail. Ce qui l'avait attirée vers lui toutes ces années auparavant était la même chose qui l'avait éloignée.

Ils restèrent immobiles un moment, le silence épais, ressemblant à une question qu'aucun ne souhaitait aborder.

Elle jeta un coup d'œil autour d'elle, notant les visages familiers plongés dans la conversation, les rires et les vieux souvenirs. Pendant un instant, elle les envia et la facilité avec laquelle ils pouvaient retomber dans le passé.

— Alors, dit-elle, brisant le silence, comment vas-tu ?

Il changea de position, plissant légèrement les yeux comme s'il pesait ses mots. — Occupé. Le travail a été... eh bien, le travail. Et toi ?

— Pareil. La dermatologie m'a tenue pas mal occupée. Elle essaya de paraître décontractée, mais il y avait une pointe de tension dans sa voix qu'elle ne pouvait pas tout à fait cacher.

Un hochement de tête. Une autre pause.

— C'est étrange, n'est-ce pas ? murmura-t-il. D'être de retour ici.

Étrange n'était pas le mot qu'elle aurait choisi. — Ouais. Ça a l'air... d'une autre vie.

Brièvement, son regard se baissa alors qu'un sentiment inexprimé passait sur ses traits. — Je suppose que beaucoup de choses ont changé.

— Vraiment ? Elle n'avait pas voulu que ça sonne si cassant, mais les mots lui avaient échappé avant qu'elle ne puisse les retenir.

Ses yeux rencontrèrent à nouveau les siens, et l'espace d'un battement de cœur, il n'y avait plus aucune distance entre eux. Elle pouvait voir le souvenir de cette dernière nuit ensemble et la façon dont les choses s'étaient effilochées, laissées en suspens, inachevées.

Il recula alors, et le moment s'évanouit. — Eh bien, dit-il d'une voix douce, je devrais probablement retourner me mêler aux autres.

— D'accord, répondit-elle, le nœud dans sa poitrine se resserrant. Elle fit un petit pas en arrière, imitant son recul. — C'était bien de te voir.

— Oui. Il hésita, puis lui jeta un dernier regard. — Toi aussi.

Et comme ça, il était parti, englouti par la foule. Elle resta là un moment de plus, fixant l'endroit où il s'était tenu. L'atmosphère semblait grave, les rires et la musique lointains, presque étouffés.

Avec un soupir silencieux, elle posa son verre et se