Talon: Une Romance de Science-Fiction Extraterrestre (L’Agence de Rencontres Intergalactiques): Colonie Nyx, #2

Par Demelza Carlton

Rue a rejoint la Colonie pour une seule raison : elle veut sa propre ferme, comme celle que ses parents avaient sur Terre, mais en mieux. Elle est prête à effectuer n'importe quel travail agricole, y compris assister le magnifique agent de lutte antiparasitaire griffon. Alors quand elle est forcée de prendre la place d'une autre fille lors d'un évènement de speed dating de l'Agence de Rencontres Intergalactique, elle n'a qu'un seul plan : trouver un gars qui n'a pas non plus d'intérêt à former un couple, et passer la soirée à discuter avec lui.
Lorsque Talon, un métamorphe griffon, accepte d'aider un ami en lui servant d'ailier lors de l'évènement de speed dating de l'Agence de Rencontres Intergalactique, il sait qu'il ne trouvera pas sa moitié là-bas. En fait, il l'a peut-être déjà trouvée. Le seul problème est qu'elle ne l'a jamais vu que sous sa forme de griffon.
Jusqu'à ce que le destin les réunisse...

• Langue: Français
• Éditeur: Lost Plot Press
• Date de sortie: 23 oct. 2024
• ISBN: 9798227149374

Aperçu du livre

Talon: Une Romance de Science-Fiction Extraterrestre

L’Agence de Rencontres Intergalactiques

Demelza Carlton

Lost Plot Press

Contents

DROITS D'AUTEUR

UN

DEUX

TROIS

QUATRE

CINQ

SIX

SEPT

HUIT

NEUF

DIX

ONZE

DOUZE

TREIZE

QUATORZE

QUINZE

SEIZE

DIX-SEPT

DIX-HUIT

DIX-NEUF

VINGT

VINGT ET UN

VINGT-DEUX

Voulez-vous en savoir plus?

À propos de l'auteure

Ceci est une œuvre de fiction. Les noms,personnages, entreprises, lieux, événements et incidents sont soit le produitde l'imagination de l'auteure, soit utilisés de manière fictive. Touteressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou desévénements réels est purement fortuite.

Copyright © 2024 Demelza Carlton

Lost Plot Press

Tous droits réservés.

UN

—Je crois comprendre que vous avez un problème de nuisibles, dit Talon en s'appuyant contre le bureau.

La femme derrière sursauta de surprise. — Je ne vous ai pas entendu entrer.

Talon lui adressa un sourire nonchalant. — Les chouettes sont connues pour être des chasseuses silencieuses. C'est ce qui fait de nous la meilleure équipe de dératisation de la galaxie, n'est-ce pas les gars ? Il jeta un coup d'œil en arrière à la volée de chatouettes, qui se contentèrent d'ébouriffer leurs plumes et firent de leur mieux pour l'ignorer. Ça devait être la partie chat de leur ADN, décida-t-il, car les chouettes non modifiées réagissaient certainement au son.

La femme renifla, regardant les chimères avec dégoût. Elle dirigeait peut-être une ferme, mais elle était clairement du type administratif. Elle n'avait probablement jamais tenu une pelle de sa vie. — Je ne vois pas pourquoi nous aurions besoin de plus d'animaux ici. Nous pourrions sûrement juste mettre des appâts empoisonnés.

Définitivement une citadine, et une terrienne de surcroît. Quelqu'un qui ne connaissait rien à la vie dans l'espace, ou sous un dôme. — Parce que les poisons s'infiltrent dans le sol et l'approvisionnement en eau, et il faut d'abord que les nuisibles mangent le poison. Sans parler du fait que le poison est une façon horrible de mourir. C'est de la cruauté envers les animaux, tout simplement, et c'est contre la loi ici dans la Colonie. Elle était Humaine, alors. Aucun Titan ne pourrait même supporter d'entendre parler de cruauté envers les animaux, encore moins de la suggérer. — Alors que mes chatouettes sont des expertes en recherche et destruction aérienne. Une mort instantanée que vos rats ne verront jamais venir. Ce sont bien des rats que vous avez ici, n'est-ce pas ? Talon jeta un coup d'œil à sa tablette, balayant l'écran de son articulation.

— Oui. Je ne comprends pas d'où ils viennent. La Colonie est censée être une nouvelle ville propre, sans aucune vermine.

— Comme toutes les colonies dans l'histoire des colonies. Là où il y a des gens, il y a des rats. Ils se cachent dans les vaisseaux et apparaissent où et quand on s'y attend le moins. Et quand ils le font, vous m'appelez, et j'amène mon équipe pour s'en occuper pour vous.

La femme pinça les lèvres, comme si elle était sur le point de changer d'avis sur son embauche. Si elle essayait, elle allait découvrir qu'elle n'avait pas le choix. Il possédait toutes les chatouettes de la Colonie.

— Puisque vous en savez tant sur les colonies, M. Talon, je suis sûre que vous comprendrez que chaque colonie a aussi ses précieuses jeunes femmes, qui sont le véritable avenir de la Colonie. Star Farm est une école, une école très exclusive pour jeunes femmes, spécialement sélectionnées pour leur profil génétique et leur capacité d'apprentissage, car nos FarmStars, comme nous les appelions sur Terre, seront la clé de la terraformation d'Elysium. Mais jusqu'à ce qu'elles soient prêtes, Star Farm est le sanctuaire où nous les gardons en sécurité. En fait, la plupart de nos filles n'ont jamais vu d'extraterrestre, et j'aimerais que cela reste ainsi aussi longtemps que possible. Par conséquent, vous éviterez tout contact avec elles, ne travaillant que la nuit lorsque les filles seront couchées, et si vous deviez rencontrer l'une des filles, vous ne leur adresserez pas un mot. Ce sont les règles ici à Star Farm. Pensez-vous pouvoir les suivre, M. Talon ? Ses yeux brillaient dangereusement.

— Sinon quoi ? Vous allez me donner la fessée ? demanda-t-il.

Un rire ne devrait pas sonner aussi sombre. — Oh, je ne pense pas que nous en arriverons là, M. Talon. À moins que ce ne soit là où vos goûts se situent, auquel cas... peut-être pourrions-nous considérer cela comme une récompense en lieu et place d'une prime, si vous parvenez à suivre les règles et à débarrasser la ferme de la vermine.

Se faire donner la fessée par une vieille dame. Il avait vu beaucoup de films d'horreur dans sa vie, mais l'image que cela évoquait devait être pire que tous les films combinés. Talon ne put réprimer un frisson. — Non merci. Mes conditions sont un paiement en crédits sonnants et trébuchants uniquement. Nous ferons le travail, vous paierez la facture, et tout le monde sera content.

— Si vous êtes sûr...

Par les étoiles, oui. — Absolument. Pouvez-vous me montrer où nous pouvons nous installer ?

Un hochement de tête brusque. — Bien sûr. Si vous voulez bien me suivre... Sa tablette bipa pour indiquer un appel entrant. Ses yeux s'écarquillèrent. — Je dois prendre cet appel. Je vais demander à l'une des filles de vous montrer. Elle passa la tête hors du bureau et cria : — Rue ! Rue ! Viens ici tout de suite !

DEUX

Rue finit d'essuyer la dernière table et poussa un soupir de soulagement : sa corvée de punition était enfin terminée.