Atlas: Une Romance de Science-Fiction Extraterrestre (L’Agence de Rencontres Intergalactiques): Colonie Nyx, #8

Par Demelza Carlton

Peri a rejoint la Colonie pour voir les étoiles... mais elle ne s'attendait pas à se retrouver coincée dans une ville sous dôme où elle ne peut pas voir le ciel. Alors elle conclut un marché avec Hercule — lui rendre un service, et il l'aidera à s'échapper de la Colonie vers une planète avec une atmosphère.
Seulement, elle ne s'attendait pas à un service aussi important...
Atlas le yéti sait qu'Hercule a une dette envers lui, mais quand il vient la réclamer, au lieu de faire son sale boulot lui-même, Hercule le charge d'une fille Humaine qui s'avère être une dangereuse distraction. Surtout avec le solstice d'hiver qui approche rapidement...

• Langue: Français
• Éditeur: Lost Plot Press
• Date de sortie: 26 févr. 2025
• ISBN: 9798230127550

Aperçu du livre

Atlas: Une Romance de Science-Fiction Extraterrestre (L’Agence de Rencontres Intergalactiques)

Demelza Carlton

Lost Plot Press

Ceci est une œuvre de fiction. Les noms,personnages, entreprises, lieux, événements et incidents sont soit le produitde l'imagination de l'auteure, soit utilisés de manière fictive. Touteressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou desévénements réels est purement fortuite.

Copyright © 2025 Demelza Carlton

Lost Plot Press

Tous droits réservés.

Contents

UN

DEUX

TROIS

QUATRE

CINQ

SIX

SEPT

HUIT

NEUF

DIX

ONZE

DOUZE

TREIZE

QUATORZE

QUINZE

SEIZE

DIX-SEPT

DIX-HUIT

DIX-NEUF

VINGT

VINGT ET UN

VINGT-DEUX

VINGT-TROIS

Voulez-vous en savoir plus?

À propos de l'auteure

UN

C'était ça. Le bon. Atlas prit une profonde inspiration, peinant à y croire. Dans quelques heures, quand il retournerait sur Alba, il l'aurait enfin fait. Il aurait officiellement découvert la première comète connue à orbiter autour d'une étoile naine rouge, et il aurait les photos pour le prouver.

Il ne fallut qu'un instant pour que son excitation se transforme en appréhension.

Il ne savait pas comment la nommer.

Il devrait envoyer les images avec un nom attaché, sinon le temps qu'il arrive sur Alba, quelqu'un d'autre l'aurait nommée. Ils la nommeraient d'après lui, ou pire, d'après son vaisseau. Il supposait qu'appeler une comète Atlas n'était pas si mal pour la comète, mais cela semblait embarrassant de sa part. De tous les noms dans tout l'univers qu'il pourrait donner à ce corps céleste unique, et il le nommerait d'après lui-même ?

Non, il devait vraiment réfléchir à celui-ci. Peut-être même avoir une liste de noms prête, pour choisir celui qui conviendrait parfaitement à la comète.

Car s'il y avait une chose dont il était certain, c'est que ce serait lui qui nommerait cette comète. Alors il ferait mieux d'en choisir un bon.

Il s'assit à la console la plus proche, ouvrant une fenêtre de recherche en attendant qu'elle se connecte à l'Intelligence Centrale. Il aimait assez le nom Altan, mais il ne se souvenait plus où il l'avait vu auparavant. S'il était déjà utilisé pour une étoile ou une planète ou quelque chose, il serait obligé d'ajouter une série de chiffres à la fin, et cela perdrait toute l'élégance d'un nom simple.

Si seulement la page de recherche voulait bien se charger...

Son communicateur sonna, signalant une alerte de proximité. Atlas soupira et afficha les écrans externes du vaisseau. Il était au bord de la ceinture d'astéroïdes, il était donc possible qu'un astéroïde qu'il n'avait pas cartographié s'approche de lui, mais l'écran montrait clairement un vaisseau courrier entrant par les portes ouvertes du hangar.

Atlas bondit sur ses pieds. Seuls Héra ou l'un de ses sbires les plus fiables avaient les codes d'accès à ce vaisseau, puisqu'elle en était propriétaire, et plus vite il découvrirait ce qu'ils voulaient, plus vite il pourrait les renvoyer pour retourner à sa comète.

Sa comète. Il aimait bien comme ça sonnait.

Il descendit l'échelle jusqu'au niveau le plus bas, se précipitant dans le passage menant au hangar, mais son visiteur était encore plus rapide - déjà sorti du vaisseau courrier élancé, et en chemin pour le rencontrer.

Atlas laissa échapper un souffle qu'il n'avait pas réalisé retenir, tant il était soulagé. — Hercule ! haleta-t-il.

Le beau-fils d'Héra sourit. — Atlas, mon vieux. Héra m'a envoyé chercher ses pommes.

— Bien sûr, bien sûr. Je vais lui en cueillir un panier tout de suite. Si tu veux monter à la cuisine, je crois qu'il nous reste encore du bon café. Tu te souviens encore comment fonctionne une machine à expresso ?

Les yeux d'Hercule s'illuminèrent. — Vous avez du vrai café ? Je n'en ai pas bu de la journée - le réplicateur du yacht est en panne. Je n'ai eu que de la bouillie nutritive depuis que j'ai quitté Tito. Il grimpa l'échelle avant qu'Atlas ne puisse répondre.

Pas qu'il en ait besoin. Il avait juste le temps de cueillir un panier de pommes pour Héra avant que la comète ne soit à portée visuelle.

Son souffle forma un nuage de condensation lorsqu'il entra dans le verger, qui occupait un niveau entier du vaisseau. Comme lui, les pommiers d'Héra préféraient le froid. C'était une gamme de températures très étroite à laquelle les arbres pouvaient porter à la fois des fleurs et des fruits, ainsi Héra pouvait avoir des pommes toute l'année. Et c'étaient des pommes très spéciales. Une seule pomme pouvait fournir tous les nutriments nécessaires à un homme pour une journée entière, il pouvait en témoigner.

Peut-être célèbrerait-il sa découverte avec une pomme, une fois que la comète serait hors de portée et que les données sur sa découverte seraient en route pour Alba. Techniquement, toutes les pommes appartenaient à Héra et à Héra seule, mais elle n'en manquerait pas une. Il savait pertinemment que le verger de son vaisseau avait un rendement bien plus élevé que tous ceux à la surface des planètes. Il soupçonnait que c'était parce qu'il maintenait tout le vaisseau à une température constante pour qu'elles prospèrent, contrairement aux conditions variables qu'elles devaient endurer à la surface d'une planète.

Et... le panier était plein. Bien. Maintenant, il n'avait plus qu'à donner les pommes à Hercule, le renvoyer, puis retourner à la console sur le pont d'observation avant que la comète ne soit assez proche pour être capturée.

Mais quand Atlas atteignit la cuisine, elle était vide, à l'exception de l'odeur persistante de café qui indiquait qu'Hercule avait été là, mais lui et sa tasse avaient disparu.

Atlas suivit l'odeur jusqu'au poste de pilotage. Ce qu'il y vit lui fit l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Peut-être même jusqu'en bas de l'échelle du hangar. Peut-être même hors des portes du hangar.

— Que fais-tu ? s'écria-t-il. Il pouvait sentir ses yeux se remplir de larmes.

— Je sauve ta vie. Tu savais qu'il y a une comète qui fonce droit sur toi ? Tu as de la chance que j'étais