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Galaxine et les cranards de Mars: Roman jeunesse
Galaxine et les cranards de Mars: Roman jeunesse
Galaxine et les cranards de Mars: Roman jeunesse
Livre électronique149 pages1 heure

Galaxine et les cranards de Mars: Roman jeunesse

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À propos de ce livre électronique

Sur Mars, certains habitants deviennent des canards, mais pour quelle raison ? Voilà un nouveau défi pour les Veilleurs de l'Espace !

Galaxine et le fidèle androïde Aérofrin s’apprêtent à faire escale sur Mars quand ils apprennent que les Loups Jumeaux, les plus terribles pirates du Système Solaire, viennent d’être capturés. Les quelques instants de détente et de surf prévus vont être vite interrompus par une catastrophe à l’échelle planétaire : les habitants se métamorphosent peu à peu en canards.
En compagnie du beau Marshal Gayle d’Oslo Bos, Galaxine et Aérofrin vont enquêter et découvrir que les pirates ont ourdi un plan machiavélique menaçant l’un des fondements du bonheur stellaire : le Patatartinor, dont la fabrication et la recette secrète sont en péril car les stocks actuels ont été empoisonnés avec une substance qui change l’ADN de celui qui en mange…

Deuxième aventure de Galaxine mouvementée et pleine de rebondissements, d’actions, de trahisons, de manipulations génétiques et de canards. Embarquez pour une nouvelle equête, dès 9 ans !

EXTRAIT

– Vaisseau à un cention-lumière, annonça Aérofrin.
– Vaisseau, mon œil ! rétorqua Galaxine.
Elle relança le projectile en un plongeon acrobatique. La balle décrivit un arc de cercle. Personne à la réception. Elle s’évanouit en touchant le sol.
Les yeux de l’humanoïde étaient fixés sur l’écran. Un point clignotait, approchant dans leur direction. Il posa le doigt sur la lumière afin de faire apparaître la fiche signalétique et l’identification de l’engin.
– ZE 666 WOLF.
– ZE 666 WOLF ?! s’exclama la Veilleuse, lâchant aussitôt sa batte. Le vaisseau des Loups Jumeaux, les frères pirates que la justice de toutes les planètes recherche. Pas possible ! Qu’est-ce qu’il fait là, si près de Mars ? Aérofrin, au poste de pilotage, vite ! C’est une chance unique, on doit les intercepter !

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Voici donc un second opus d’enquête sidérale tout à fait intrigante et drôle, que l’on déguste le sourire aux lèvres et qui saura captivé un jeune public. - Murmures de Kernach

À PROPOS DE L'AUTEUR

Née en 1971 dans le Calvados (14), Lenia Major est devenue pharmacienne, sans doute pour plonger dans le monde magique des vieux grimoires, cornues et alambics. Les formules chimiques n'étant pas très encombrantes, les personnages de Curwood, Quine, Chaulet, puis de Balzac, Molière, Shakespeare, Beckett, Stephen King ou Robin Hobb, les ont très vite poussées dans un petit coin. Elle partage donc très inéquitablement son temps entre une blouse, un clavier, son mari et ses deux enfants qui sont ses plus sévères critiques.
En 2005, elle a quitté l'air marin pour l'Alsace en espérant que l'oxygène de ses forêts fasse exploser des bulles d'imagination au milieu de ses neurones. Ses personnages préférés ne rentrent pas dans un moule, ne sont pas des héros, mais essaient de tirer parti de leurs faiblesses pour en faire leurs forces.
LangueFrançais
Date de sortie19 mai 2017
ISBN9782350671499
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    Aperçu du livre

    Galaxine et les cranards de Mars - Lenia Major

    www.leniamajor.com

    Joue, nom d’une vache de Callisto !

    – Dix-sept seize, balle de match !

    Galaxine se plia pour tirer sur les jambes de son combi-cuissard crinière de Centaure.

    – Pas si vite, mon petit bouchon ! C’est la faute de cette saleté de combinaison qui remonte et qui me gêne. Si j’avais su, je ne me serais pas laissée embobiner par le vendeur. Au lieu de prendre cette cochonnerie à la mode, qui m’a coûté un mois de chocomète, j’aurais dû rester sur ma première idée et acheter le modèle basique qui tient en place.

    – En parlant de chocomète, ce ne serait pas plutôt parce que les trois dernières boîtes se sont accumulées sur ton derrière, que ta tenue te boudine ? suggéra Aérofrin, le splendide humanoïde qui partageait le rôle de Veilleur de l’Espace avec la jeune fille.

    – Me boudine ? Moi qui ne suis que muscles et énergie pure ? Boudinée ? s’insurgea Galaxine. Ah, tu as bien fait d’ouvrir ta bouche, tu vas voir comment il va te mettre minable, le boudin !

    Elle passa la main dans sa chevelure feu pour se dégager le visage, puis tapota contre sa paume le faisceau azuré de sa laserbatte.


    Dans la cale du Moucheron, son père, le génial inventeur Gacrux Shédar, avait aménagé une salle de sport pour occuper les périodes calmes qui séparaient les missions périlleuses des Veilleurs et les maintenir au top de leur forme. Ce matin-là, leur vaisseau en pilotage automatique sur la route de Mars, ils disputaient une partie enflammée de Meteorball. Aérofrin avait expédié le projectile électrique dans le Trounoir une fois de plus que sa compagne. Chaque seconde, son processeur effectuait des millions de calculs afin d’évaluer la trajectoire de la balle, d’adapter l’angle et la force qu’il devait appliquer à la laserbatte pour obtenir le tir parfait. Alors que Galaxine se contentait de suer sang et eau à la poursuite de la boule jaune et de frapper aussi fort et aussi juste qu’elle pouvait. Son enthousiasme compensait le handicap de n’être qu’une humaine et le match était équilibré. Désormais, elle n’était plus motivée. Elle était vexée. Et qui dit Galaxine vexée, dit Galaxine enragée !

    Elle jeta un œil à l’écran de contrôle qui retransmettait les informations du poste de pilotage sur la paroi du Moucheron. Calme plat. Bien.

    – Filante ! ordonna-t-elle.

    Entre les deux adversaires, la boule dorée se matérialisa. Galaxine ne visa pas la balle, elle bondit sur Aérofrin, le déstabilisa d’un coup d’épaule. Il recula de quelques pas, battant des bras pour ne pas tomber sur son fessier d’acier. La joueuse en profita pour pivoter vers la balle et, d’un geste en cuillère, lui fit traverser la salle, droit vers le but.

    – Dix-sept partout ! Dans tes dents de céramique, mon lapin ! rugit-elle, faisant tournoyer son propulseur au-dessus de sa tête.

    Aérofrin fronça les sourcils et leva un doigt en l’air.

    – Tu as triché. Règle 12-c : « Lorsqu’un joueur vise l’adversaire et non la Filante, le point est refusé et il écope d’une pénalité. », récita l’humanoïde.

    – Je ne t’ai pas visé avec ma batte, je t’ai simplement effleuré… à cause de mon embonpoint naissant, argua la jeune fille avec une mauvaise foi évidente.

    – Il faut vérifier. Le règlement n’indique pas que l’adversaire doit être heurté par la laserbatte. Il n’est pas assez précis. Appelons la fédération pour éclaircir ce point.

    – Oh, Aérofrin, fiche-nous la paix deux minutes avec ton règlement et ta précision. On n’a pas le temps. On sera arrivés sur Mars avant d’avoir la réponse.

    – Mais la concision et la rigueur sont…

    – C’est ton tour d’engager. Joue, nom d’une vache de Callisto !

    – Très bien, acquiesça le Veilleur. Filante !

    Galaxine aurait dû se méfier que l’humanoïde ne se bloque pas sur le respect des consignes et capitule si rapidement. Il frappa la balle, Galaxine l’intercepta, la faisant rebondir sur la paroi opposée. Aérofrin s’accroupit pour ne pas la laisser toucher le sol, ce qui aurait eu pour effet de la faire disparaître, et la dirigea vers le plafond. Les deux adversaires croisèrent les faisceaux de leurs laserbattes pour récupérer le projectile à sa descente.

    Aérofrin ouvrit de grands yeux et désigna le hublot.

    – Ça alors, un livreur de Skyzza !

    L’estomac de Galaxine lui ordonna de tourner immédiatement la tête pour repérer la navette rouge et blanche.

    – Où ça ? demanda-t-elle en scrutant le ciel noir.

    Elle salivait déjà à l’idée de déguster une pizza double crunch, triple fromage, quadruple tomate, sa préférée.

    L’humanoïde en profita pour imprimer un effet slicé à la boule, mouvement technique appelé Hugette par les professionnels. Elle fila en vrillant jusqu’au cercle noir qui l’avala en un éclair.

    – BUT ! cria-t-il. Dix-huit à dix-sept, balle de match.

    La jeune fille comprit qu’elle avait été bernée.

    – Je rêve. Toi aussi tu as triché. Oups.

    Elle venait d’avouer qu’elle n’avait pas gagné le point précédent tout à fait honnêtement.

    – Alors, comme ça, monsieur l’humanoïde a activé l’option « Ruse et Filouterie » de son logiciel ? Tu vas voir, quand je le dirai à ton créateur…

    – Ce n’est pas beau de dénoncer. Et je suis sûr qu’il sera fier de moi. Je suis de moins en moins robot et de plus en plus humain.

    – Pour le meilleur et surtout pour le pire, on dirait… Celle-ci, on la joue à la loyale, d’accord ? proposa Galaxine.

    – Parfait pour moi, Capitaine, accepta Aérofrin.

    – Filante ! demanda la Veilleuse en se dérouillant les épaules.

    La balle s’envola sur la droite, Aérofrin la récupéra en reprise de volée, la propulsa sur la paroi gauche. La jeune fille l’intercepta et la fit adroitement passer entre les jambes de son adversaire qui avait bondi pour smasher vers le Trounoir.

    – Vaisseau à un cention-lumière, annonça Aérofrin.

    – Vaisseau, mon œil ! rétorqua Galaxine.

    Elle relança le projectile en un plongeon acrobatique. La balle décrivit un arc de cercle. Personne à la réception. Elle s’évanouit en touchant le sol.

    Les yeux de l’humanoïde étaient fixés sur l’écran. Un point clignotait, approchant dans leur direction. Il posa le doigt sur la lumière afin de faire apparaître la fiche signalétique et l’identification de l’engin.

    – ZE 666 WOLF.

    – ZE 666 WOLF ?! s’exclama la Veilleuse, lâchant aussitôt sa batte. Le vaisseau des Loups Jumeaux, les frères pirates que la justice de toutes les planètes recherche. Pas possible ! Qu’est-ce qu’il fait là, si près de Mars ? Aérofrin, au poste de pilotage, vite ! C’est une chance unique, on doit les intercepter !

    À chaque proie son appât !

    Galaxine se rua dans sa cabine. Pour faire face aux terribles frères Pankraz et Gunther von Willenheim, un combi-cuissard n’était pas la tenue la plus adaptée. D’abord, se glisser dans la combinaison en kevlar suractivé, puis chausser les cuissardes. Ajouter le plastron pare-projectile, gonfler légèrement les poumons pour le laisser prendre la forme exacte de la poitrine sans bloquer la respiration. Enfiler les gants. Les laisser dérouler leur filet métallique jusqu’aux épaules. Une fois parée, la jeune fille passa dans la pièce suivante : l’armurerie. Elle contenait deux exemplaires parfaitement entretenus des armes les plus puissantes de la galaxie. Plus quelques petites inventions du professeur Shédar, comme l’Éblouissor ou le Stupéfactor. La préférée de sa fille était sans nul doute le Mélassmax, un mini-canon pourvu d’un réservoir sous pression qui engluait l’ennemi dans une substance collante dont il lui était impossible de s’échapper. Le seul petit défaut était qu’il fallait laisser tremper l’adversaire pendant plus de deux heures dans un bain de lait de coco d’Obéron pour le débarrasser de sa gangue visqueuse. Cette fois, pas de Mélassmax pour les Loups Jumeaux de Japet. Soit ils parvenaient à arraisonner leur vaisseau et les obliger à se rendre sans violence, soit il faudrait utiliser l’Atomisis ou le Désintégrax.

    – Avec des créatures féroces, pas de quartier, murmura la Veilleuse en glissant les deux armes dans les étuis de sa ceinture.

    Elle prépara le matériel d’Aérofrin, le lança sur son épaule et passa dans la soute. Dans le poste de pilotage, sur les nombreux écrans de contrôle, Aérofrin avait affiché tout ce qu’on savait sur les bandits et leur équipage. La liste de leurs méfaits pouvait faire dresser les poils sur la tête d’une chauve-souris. Vols, navette-jackings, kidnappings, rackets, violences en tous genres, disparitions suspectes, extorsions, pillages. En cumulant les peines auxquelles chacun des barbares en fuite était condamné, on dépassait les trois mille ans de prison.

    Posant les armes sur la tablette à côté de l’humanoïde, Galaxine préféra s’attarder sur les informations concernant leur engin spatial. Avant d’arrêter les écumeurs du ciel, il fallait immobiliser le Hurleur. Leur vaisseau était aussi dangereux qu’eux.

    – Tu en penses quoi ? demanda-t-elle à son compagnon.

    – La partie n’est pas gagnée, avoua-t-il. Ils sont rapides et ont une puissance de feu semblable à la nôtre. Et mille fois plus de cruauté que nous. Si nous les abordons de face, ils n’hésiteront pas à nous pulvériser pour passer.

    – De face, de côté, par en-dessus ou par en-dessous, si on montre la moindre intention de les intercepter, ils nous détruiront, tu veux dire.

    – Absolument.

    – Mais on ne peut pas les laisser filer.

    – Non plus.

    Aérofrin n’était pas bavard. En temps normal, sa programmation ne comprenait pas l’intérêt du papotage. Focalisé sur sa mission, il devenait laconique.

    – Est-ce qu’on peut les arrêter à distance ? Lancer le champ de notre Electromagnetisor et dérégler tous leurs appareils ? suggéra Galaxine.

    L’humanoïde secoua la tête.

    – Pas la peine. Ils sont protégés.

    – Envoyer un Silenciotorpille dans leur carlingue ?

    – Pas la peine. Ils sont protégés.

    – Activer le Vortexus et éteindre leurs propulseurs ?

    – Pas la peine. Ils sont protégés.

    Galaxine tapa du pied sur le sol métallique du cockpit.

    – Tu vas me répéter ça longtemps ? Il y a bien un de nos instruments de combat contre lequel ils n’ont pas la parade, tout de même ! Ce sont des sauvages de Japet, comment se peut-il que leur Hurleur possède autant de technologie que le Moucheron ? Le gros

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