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Chaos: La bibliothèque des Profanes, #1
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Livre électronique275 pages3 heuresLa bibliothèque des Profanes

Chaos: La bibliothèque des Profanes, #1

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À propos de ce livre électronique

Une bibliothèque sentiente, un dieu primordial, et une bibliothécaire qui en a assez de vos absurdités.  


La Bibliothèque du Profane possède tout ce que votre cœur noir désire. Mais nous n'accordons pas de carte de bibliothèque à n'importe qui.

Besoin de convoquer un démon ? De relever les morts ? Un clan de vampires qui vous dérange ? Vous appréciez l'érotisme de loup-garou particulièrement épicé ? La Bibliothèque du Profane a tout cela, mais tous ne peuvent pas gérer son contenu (Certaines personnes ne peuvent pas supporter leur érotisme de loup-garou). Cela fait cinq ans que je suis bibliothécaire ici et quand je dis que j'ai tué pour obtenir ce poste, je ne fais pas de l'humour noir.

Vous ne pouvez pas emprunter nos livres. Certains d'entre eux sont sentients et n'apprécient guère cela. Nous avons des salles pour exécuter les sorts ou, par les temps qui courent, nous avons également une photocopieuse (les copies sont payantes). Quand une sorcière est entrée en disant qu'elle avait besoin de faire un peu de nécromancie, je ne l'ai pas remise en question. On ne lui aurait pas accordé de carte de bibliothèque si elle s'apprêtait à faire revenir quelqu'un de vraiment mauvais. J'ai aidé avec la nécromancie parce que c'est simplement mon rôle en tant que bibliothécaire.

Sauf que ce n'était pas une résurrection normale. C'était l'incarnation physique du Chaos et quand il s'est réveillé, il m'a vue en premier et maintenant il est accro. Le Chaos personifié est un horrible invité de bibliothèque et il ne veut pas partir avec la sorcière qui l'a ramené. Il s'immisce constamment dans des affaires qui ne le concernent pas et il est vraiment friand de l'érotisme de loup-garou.

Je ne peux pas le laisser sortir parce que la Bibliothèque du Profane est conçue pour contenir le Chaos. Le reste du monde ne l'est pas. Il est également désastreux pour garder son identité secrète. Un sorcier, un chien de l'enfer, et un vampire savent qu'il est ici et ils m'importunent pour laisser Chaos s'amuser un peu.

Je souhaite simplement vivre une journée normale à convoquer des démons, à maudire des gens, et à demander aux visiteurs de garder le silence dans ma bibliothèque. C'est trop.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie28 févr. 2025
ISBN9781667478241
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    Aperçu du livre

    Chaos - JB Trepagnier

    Que diable faisait Dorian Gray dans ma bibliothèque ?! Je ne veux pas dire cela de façon banale comme : oh, regardez, c'est Dorian Gray, l'homme le plus beau qui soit. Non, je veux dire que Dorian Gray a mystérieusement convaincu le conseil de la Bibliothèque des Profanes d'accueillir sa stupide peinture au lieu de la placer en sécurité au Musée des Profanes. En plus, ils lui ont délivré une carte de bibliothèque, alors qu'il n'avait même pas un soupçon de surnaturel !

    Oh, et cette petite affaire qu'il a conclue avec un démon pour obtenir la peinture qui le maintenait beau et lui conférait l'immortalité ? Il n'en a même pas fait le travail. Il était incapable de le faire. On racontait qu'il avait séduit une sorcière pour convoquer le démon, et c'était elle qui avait conclu l'accord.

    Dorian Gray m'avait aussi séduit. Mais je l'avais laissé faire. Il était tellement beau et célèbre. Je voulais me vanter de l'avoir baisé, mais après être passé par là, je ne le dirais à personne. Enfin, sauf si je lançais un hashtag #doriangrayestnulaulit. Je parie que ça deviendrait viral car je ne pouvais pas être la seule à être profondément déçue.

    Non seulement était-il mauvais au lit, mais il m'avait aussi volé un sort de mon grimoire en partant. Ce n'était même pas un bon sort, mais c'était quelque chose que son cul vaniteux était capable d'accomplir. C'était une crème pour les yeux développée par l'un de mes ancêtres censée réduire les ridules.

    Il s'était approché de mon bureau comme si je n'allais jamais récupérer ces quarante-cinq minutes de ma vie, et me l'avait volé.

    Salut, Ripley, dit-il en essayant de me charmer.

    Croyait-il sincèrement que j'en voulais encore ? Qui en voudrait après ça ? J'avais de sérieuses interrogations sur quelle sorcière respectable aurait conclu un marché avec un démon pour lui, étant donné à quel point il était un amant égoïste. Il n'a jamais touché à mon clitoris... pas une seule fois, comme si son sexe était une sorte de vibrateur magique et que sa simple présence près de mon vagin suffisait. J'étais tellement embarrassée d'être déjà allée là-bas.

    Bonjour, Dorian. Wow, tes yeux sont magnifiques aujourd'hui.

    Si ça ne dépendait que de moi, je le mettrais à la porte de ma bibliothèque et l'interdirais. Le conseil l'adorait simplement parce que le livre écrit sur lui était encore enseigné dans les écoles. Ils lui avaient donné, à lui de tous les gens, une carte de bibliothèque.

    La Bibliothèque des Profanes était la plus grande bibliothèque surnaturelle au monde. Nous avions des livres sur tout ce que vous pouviez imaginer. Certains livres contenaient de la magie dangereuse, et certains livres étaient doués de raison. Un processus magique de vérification devait avoir lieu avant de permettre à quiconque d'obtenir une carte de bibliothèque. Sacrebleu, mon processus de vérification pour être la bibliothécaire ici avait été intense. J'avais dû réellement me battre magiquement pour l'obtenir, et des gens étaient morts en essayant d'obtenir ce poste.

    Les seuls livres dans la Bibliothèque des Profanes que Dorian aurait pu consulter en tant qu'humain se trouvaient dans notre vaste section érotique. La pornographie lycanthrope était très populaire, ce que le conseil avait finalement accepté d'inclure car les riches détenteurs de cartes de bibliothèque faisaient des dons plus importants avec cela sur les étagères. Maintenant, je dois admettre que j'étais aussi intéressée, mais j'avais lu des choses vraiment perturbantes avec des sexes changeants.

    Dorian bat des cils comme une adolescente. Il n'a pas eu l'audace de commenter le fait qu'il m'avait volé.

    Merci. Avez-vous une section sur les dieux primordiaux ?

    Je fis signe vers le bol sur mon bureau. Je savais déjà ce qu'il allait dire, mais c'était le protocole. Dorian soupira et prit l'athamé. Il se piqua le doigt et laissa son sang couler dans le bol. Des écritures bleues surgirent du bol, et je fis semblant de les lire.

    Vous êtes autorisé à accéder à cette section. Elle se trouve au sous-sol. Je n'ai pas besoin de vous dire que nous ne permettons pas que ces livres quittent la bibliothèque, et que si des pages venaient à manquer, vous serez banni. Il y a une photocopieuse au deuxième étage. Les copies coûtent cinquante cents par page.

    Je ne le mettrais pas de côté de lui pour déchirer une page de l'un des anciens tomes sur les divers dieux, étant donné qu'il avait profané mon grimoire en arrachant une page.

    Merci, Ripley.

    Mon familier, Félix, sauta sur la table et cogna ma main de sa tête. Félix était un Américain à poil court entièrement noir, apparu à moi quand j'avais seize ans et parlant avec un accent britannique distinct. Je ne savais jamais s'il imitait simplement l'accent pour paraître plus distingué, mais je ne lui demanderais jamais ni ne le corrigerais. Félix était peut-être un chat, mais il avait l'une de ces voix à la Alan Rickman qui pouvait sembler sexy en lisant l'annuaire. J'adorais cet accent. Poursuivez-moi en justice.

    Veux-tu que j'aille là-bas pour le surveiller ?

    Tu ne veux pas faire la sieste comme quand il arrachait des pages de mon grimoire ?

    Je suis peut-être un familier, mais je reste un chat. J'ai besoin de beaucoup de sommeil. Tu étais aussi au lit, je dois ajouter.

    Je me préparais à le mettre dehors de mon appartement quand il est revenu de la salle de bain.

    T'as fini maintenant ? Tu aurais dû apprendre ta leçon sur les beaux gosses quand tu étais à l'Académie du Profane. Dois-je te rappeler Tony ?

    Je grognai.

    S'il te plaît, non. Je veux juste qu'il sorte de ma bibliothèque. Je ne lui fais pas confiance. Ce tableau devrait être avec ma sœur au Musée du Profane. Que veut-il avec cette bibliothèque ? Et pourquoi étudie-t-il les dieux ? Va le surveiller pour que je puisse trouver comment le faire bannir.

    Je ne lui fais pas confiance non plus, pour les mêmes raisons. Il prépare quelque chose. Je vais découvrir.

    Je grattai Félix derrière les oreilles.

    Merci, Félix.

    La Bibliothèque du Profane était mon sanctuaire. J'ai toujours été un rat de bibliothèque et j'ai durement combattu pour ce poste. J'avais des appartements à l'intérieur de la bibliothèque qui étaient plutôt luxueux. Je connaissais bien chacun des habitués, y compris leurs préférences de lecture, peu importe à quel point elles pouvaient être bizarres.

    Je ne faisais pas confiance à la plupart des personnes qui passaient des accords avec des démons, même si c'était uniquement dans la quête de la vanité comme Dorian. J'invoquais des démons uniquement pour obtenir des informations, et j'aidais souvent d'autres personnes dans la bibliothèque si elles avaient ce niveau d'accréditation. Toute personne sensée qui traitait avec des démons savait qu'ils étaient tout aussi sournois que les Fées lorsqu'il s'agissait de transactions. Bien sûr, ils vous donneraient précisément ce que vous vouliez et vous le laisseraient pour longtemps. Sauf que le paiement serait éventuellement dû, et vous perdriez toujours. Je ne voulais pas voir Dorian Gray nulle part près de ma bibliothèque lorsque le démon viendrait collecter ce qui était dû.

    Minerva Krauss était ma professeure de sorts avancés à l'Académie du Profane. C'était une sacrée dure à cuire et avait refusé de me donner un A sur l'un de mes mémoires, peu importe combien de temps ou d'efforts j'avais passé dessus. Pourtant, j'adorais cette femme. C'était une sorcière extrêmement douée qui avait écrit une tonne de livres dans la Bibliothèque du Profane, tant sur le fait de maudire les gens que de briser les malédictions.

    Elle était également très passionnée par le porno loup-garou.

    Ripley, ma chère. Est-ce que c'est déjà arrivé ?

    Oui, et je t'ai mis de côté une copie. J'ai eu l'occasion de le lire la nuit dernière, et tu vas l'adorer. Je ne vais rien te gâcher, mais les dynamiques de groupe sont incroyables dans celui-ci.

    Donc, oui, on pourrait dire que je me suis liée d'amitié avec mon ancienne professeure de sorts à propos d'une série de livres que nous aimions tous les deux, et qu'elle était beaucoup plus amicale avec moi maintenant comparé à l'époque de l'Académie. Au début, je ne l'aurais jamais imaginée être fan de ce genre de fiction, car c'était cette dame plus âgée très distinguée qui avait toujours du thé et des biscuits rassis pendant ses heures de permanence, et son col était toujours amidonné et boutonné jusqu'en haut.

    Nous devrons prendre le thé dans l'alcôve et en discuter une fois que j'aurai fini, ma chère.

    J'ai sorti le livre et le lui ai tendu. J'adorerais discuter avec elle de tous les livres qu'elle avait écrits sur les malédictions, mais je me plaisais à discuter de l'érotisme loup-garou avec elle.

    Elle était honnêtement l'une des professeures les plus brillantes avec qui j'avais suivi des cours, et j'étais complètement enthousiaste lorsque j'ai découvert que j'étais dans sa classe.

    Un total inconnu est entré dans ma bibliothèque ensuite. Je n'avais pas seulement des problèmes avec les beaux hommes. Ce gars était aussi à mon goût. Il était imposant, tatoué, et vêtu de cuir de la tête aux pieds. Je mourais d'envie de savoir s'il avait d'autres piercings sur son corps que je ne pouvais pas voir, en dehors des anneaux visibles dans son sourcil et sa lèvre. Je l'aurais certainement remarqué s'il était venu avant ; et j'aurais définitivement flirté.

    Eh, beauté. Bram Knotley. Comment fait-on pour obtenir une carte de bibliothèque ici ?

    Salut, mignon. Tu coupes ton doigt dans ce bol, et la magie me dit si tu es digne d'une carte. Elle me dira aussi dans quelles sections tu es autorisé à regarder.

    Juste comme ça, hein ? Donc, je suppose qu'il n'y a pas moyen de tricher pour entrer dans la Bibliothèque du Profane.

    Sauf si tu es Dorian Gray.

    Non. Tu veux essayer ?

    La plupart des gens se piquaient juste le doigt, le test ne nécessitait qu'une goutte de sang, mais Bram passa le coutelas sur toute sa paume et tint sa main au-dessus du bol. Le texte bleu flotta instantanément. Qu'est-ce que c'était que ça ? Bram était un Chien de l'Enfer. On n'en voyait pas beaucoup ici. Ils restaient surtout en Enfer à moins d'être en mission. Que voulait un Chien de l'Enfer avec ma bibliothèque ?

    Le système magique ici était infaillible et ne mentait pas. Il n'approuvait que les personnes qui n'abuseraient pas de son contenu. Je pense que la seule raison pour laquelle Dorian a été approuvé était qu'il ne pouvait techniquement utiliser aucun des livres ici car il n'avait pas de magie.

    Le système approuva Bram, lui accordant un accès à toutes les sections. C'était presque inouï. Presque tout le monde avait au moins un endroit qui leur était interdit. Ce n'était pas seulement parce qu'il y avait des sections contenant des choses auxquelles ils ne pouvaient pas accéder en raison de leur espèce, mais aussi que certaines zones avaient des failles qui n'étaient pas des connaissances communes et qui pourraient être utilisées en cas de guerre entre espèces magiques. Pourquoi un Chien de l'Enfer avait-il un accès illimité ?

    Eh bien, c'est certainement inhabituel, dis-je en me penchant en arrière sur ma chaise.

    Vas-tu le partager avec la classe ?

    Nous n'avons pas beaucoup de Cerbères ici.

    Eh bien, c'est tout simplement raciste.

    Ce n'est pas ce que je voulais dire, et je n'avais pas fini! Tu es le premier Cerbère que je vois ici. Non seulement tu as été approuvé, mais tu as également obtenu l'accès à toutes les sections. Tu n'as pas l'intention de causer des ennuis dans ma bibliothèque... n'est-ce pas, Bram?

    Avec une si jolie bibliothécaire? Je n'y penserais même pas. Je sais que les bibliothécaires aiment faire chut et détestent le désordre. Je serai propre et silencieux comme une souris.

    Ce Cerbère était précisément le genre de dragueur qui me mettait toujours dans l'embarras. Le sexe était toujours excellent, et ils ne rappelaient jamais le lendemain si vous vouliez recommencer. Mais, même après Dorian, je n'avais tout simplement pas besoin d'un rafraîchissement de palais aussi désespérément. J'avais un fidèle Hitachi Wand pour ça. Officiellement, je ne m'y aventurais pas, peu importe à quel point il était sexy et à quel point il flirtait.

    Je vais te surveiller, Bram.

    Puis-je avoir ma carte maintenant que c'est officiel?

    J'ai tapoté le bol avec mon stylo, et il a émis un son chantant.

    Ton sang est ta carte officielle.

    Bram a simplement ri.

    C'est sauvage. Seule une sorcière concevrait un système comme ça.

    Fais gaffe, mon pote. Je suis une sorcière, et je peux te rendre la vie très difficile.

    Bram leva les mains.

    Mec, je ne me frotte pas du tout aux sorcières. Quand j'ai dû récupérer un paiement auprès de l'une d'elles, elle a fait quelque chose à mon sexe avant que je la prenne. Il a fallu une éternité pour le remettre à l'endroit.

    Comment va ton sexe maintenant? ai-je murmuré.

    Bon sang, Ripley, on a dit qu'on ne ferait pas ça. Félix a sauté sur mon bureau et a fixé Bram de ses yeux verts vifs.

    Tu as vraiment un type, Ripley. Un jour, tu vas te retrouver virée pour avoir sexualisé le mauvais client. Celui-ci ne se plaindra sûrement pas mais arrête ça.

    Bram m'a simplement fait un clin d'œil.

    Percé et totalement prêt à l'action.

    Pourquoi n'y retournais-je pas déjà? Oh, oui. Parce que ça deviendrait gênant à la bibliothèque quand il m'aurait ghostée ensuite. J'ai changé de sujet.

    Y a-t-il une section que tu dois trouver?

    Les dieux primordiaux.

    Pourquoi diable tout le monde était-il tellement intéressé par ça récemment?

    Je lui ai donné mon discours bien rodé sur la cave et la photocopieuse et je l'ai envoyé sur son chemin. Quand il fut hors de portée de voix, je me suis tournée vers Félix.

    Suit-le et découvre pourquoi tout le monde est si intéressé par ça récemment.

    Je le suivrai, mais peut-être que tu devrais commencer à te renseigner toi-même sur le sujet. Les ennuis se préparent. Je le sens dans mes moustaches.

    On dirait que je passerais ma nuit dans la cave de la bibliothèque au lieu d'être avec mon Hitachi wand. Merde.

    Le sous-sol était un vrai foutoir, mais Félix m'a assuré que tout cela était grâce à Dorian et non à Bram. Dorian avait tout fait tomber les livres et ne se donnait même pas la peine de les remettre en place. Bram parcourait les mêmes livres que Dorian. Bram aurait pu remettre les livres en place. Espèce d'imbécile. Je n'avais même pas besoin de deviner qui avait corné les pages de tomes anciens pour les lire plus tard.

    Chaque culture dans le monde avait ses propres versions des dieux primordiaux, et il y avait donc beaucoup de chevauchements. Autant que je sache, personne ne les adorait ou ne leur rendait plus hommage. Il y avait tellement de religions différentes entre les humains et le surnaturel. Dorian était un humain qui aimait se mêler au surnaturel. Pourquoi était-il si intéressé par cela ?

    Quant à Bram, il devait être là pour un travail. L'Enfer n'autorisait jamais leurs Molosses à partir sauf si c'était lié au travail. Les démons savaient des choses sur tout. Si quelqu'un avait des informations sur les dieux primordiaux, ce serait un démon. Parfois, je me demandais si l'Enfer avait sa propre immense bibliothèque comme celle-ci. Si Bram avait besoin d'informations, il pourrait sûrement les obtenir d'un démon au lieu de fouiller dans mon sous-sol.

    Cela n'excusait toujours pas de ne pas remettre les livres en place. Je parie que si l'Enfer avait une bibliothèque, ils étaient bien plus stricts que moi sur les désordres... et cornaquer les livres ! Un peu de respect, voyons.

    Es-tu sur le point de faire une crise de bibliothécaire, Ripley ? demanda Félix.

    "Tu vois ce bordel ? Je pourrais pardonner de

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