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La connaissance en soi-même et dans l'univers
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La connaissance en soi-même et dans l'univers
Livre électronique464 pages6 heures

La connaissance en soi-même et dans l'univers

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À propos de ce livre électronique

Marie-Louise Belmakadem, née en 1958, a exercé la fonction d’assistante des Bibliothèques à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris. C’est en lisant l’œuvre du philosophe et pédagogue Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) qu’elle a compris le sens de la vie universelle de chaque être. Cet essai réalisé à partir de son enseignement montre les dimensions physique, psychique et spirituelle de l’homme en correspondance avec l’Univers.

La science spirituelle nous révèle les mystères de l’homme, ce qu’est son esprit, ce qu’est son âme, nommée aussi la conscience, de leurs activités et de leurs pouvoirs qu’ils déploient jusqu’aux confins du Cosmos. Dès lors, l’être humain est prédestiné à des réalisations grandioses grâce à ses facultés pluridimensionnelles. Son avenir est de créer des œuvres vivantes de lumière dans toutes les régions de l’espace infini.

Aussi, dire que « tout est en l’homme » concerne toutes les potentialités prodigieuses qui ne sont ni dans son corps physique ni dans son corps psychique, mais qui se trouvent dans sa conscience spirituelle. Et pour les acquérir, chaque être humain doit s’engager dans un travail ininterrompu de maîtrise, de purification de ses pensées, sentiments et comportements pour les mettre en conformité avec les Idées vertueuses qui régissent l’Univers auquel il est intrinsèquement lié. Et c’est ainsi qu’il se connaîtra dans son esprit, son « corps de lumière ».

Par conséquent, la seule chose sur laquelle l’homme peut vraiment compter, c’est la recherche de lui-même qu’il décide d’entreprendre pour son épanouissement et celui de l’humanité.


LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie28 mars 2024
ISBN9782386250309
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    Aperçu du livre

    La connaissance en soi-même et dans l'univers - Marie-Louise Belmakadem

    Avant-propos

    ¹

    L’origine de la vie, l’Univers et l’homme, ainsi que les liens qui existent entre eux sont des questions qui constituent l’essence des sciences et des religions. Personne ne peut dire exactement ce qu’est l’Univers ni comment il a été conçu, et encore moins qui est ce Principe de vie, que les théologiens nomment Dieu. Depuis des temps immémoriaux, l’homme est considéré comme un résumé de l’Univers. Il a été représenté dans les temples anciens comme la clé capable de saisir les mystères de la vie. Tout ce qui existe dans le Cosmos en tant qu’énergie et matière se retrouve, à un moindre degré, dans l’homme. Il existe donc une analogie entre la structure de l’Univers, le macrocosme, et la structure de l’être humain, le microcosme.

    L’Univers est un organisme unique et aucune créature n’existe en dehors en tant qu’entité séparée. Tout ce qui vit dans l’Univers est lié à lui et tous les réglages universels valent pour toutes sortes d’existences : principes, lois, différents états de la matière, synchronisation des écosystèmes à toutes les dimensions spatio-temporelles. À une échelle colossale, l’Univers est un corps soutenu par une charpente vibratoire, la Lumière primordiale, grâce à laquelle tout tient en équilibre, depuis les galaxies jusqu’aux plus infimes particules de matière. Cette charpente est constituée par des Idées vertueuses fondamentales par lesquelles tout vibre en harmonie.

    La Lumière primordiale est le constituant, la matrice de tous les codes d’information de l’Univers, des entités qui y vivent et de toutes les créations. Ainsi, la science de la Lumière sera celle de l’avenir, car c’est elle qui permet de connaître le Principe de vie par excellence, et de surcroît soi-même, car tout individu porte l’hérédité de la Lumière originelle que la Science des Initiés nomme le « corps de gloire ». Par conséquent, l’être humain ne peut trouver véritablement le sens de la vie que dans un travail orienté vers un but divin, lumineux. Ce travail fait de lui un messager bénéfique pour l’humanité et pour l’Univers.


    1 Cet essai a été réalisé à partir de l’œuvre du philosophe et pédagogue Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) publiée par les Éditions Prosveta.

    Chapitre 1

    L’origine, la Lumière

    La Lumière est le principe fondamental de création et de formation des structures de l’Univers et de tous les organismes. Sans la Lumière primordiale, rien n’existe. Elle nous donne la compréhension, la vision du monde de nos origines, la Cause première. L’être humain doit apprendre ce qu’est cette Lumière originelle, volontiers nommée Conscience universelle, dont il est issu : sa nature, son activité, comment vivre avec elle, en elle, pour elle et chaque jour travailler à saisir ses Idées vertueuses pour les condenser en lui jusqu’au moment où il sera capable de les projeter comme des rayons du Soleil sur les objets et les êtres du monde spirituel qui lui apparaîtront alors dans toute leur splendeur divine.

    1- Le Principe de vie

    « Quelle intelligence illimitée que celle qui pense à tous les soleils dans l’univers. » Peter Deunov²

    Si nous prenons en considération la sage organisation de tout l’Univers, avec ses milliards de galaxies, avec ses innombrables soleils et planètes ; si nous ne prenons même en considération que cette haute mécanique, la perfection technique et les composantes de l’écosystème avec lesquelles la Terre est construite, nous restons saisis d’admiration devant cette conception parfaite.

    Dans cet éther, polarisé en positif et négatif, d’un puissant rayonnement lumineux parcouru d’innombrables courants d’énergie de forces diverses et spécialisées, nous voyons les manifestations d’une suprême intelligence, mais celle-ci n’est pas présente d’une façon matérielle, elle en est le Sublime Concepteur.

    Chercher l’origine de l’Univers, l’origine de la vie, implique d’identifier l’Entité créatrice du Cosmos, les lois qui y sont appliquées et les liens d’interdépendance, d’interconnexion entre toutes les créatures et créations qui y vivent.

    Les progrès des sciences et des techniques ont extraordinairement élargi notre connaissance de l’Univers et il ne serait pas raisonnable de s’accrocher au récit de la création du monde en six jours comme s’il s’agissait d’un événement historique. À cette époque, les hommes n’étaient pas en mesure de comprendre les arcanes de l’Univers et c’est pourquoi les sages ont utilisé des mots du vocabulaire concret et les images de la vie courante, mais ces allégories pour qui sait les interpréter accède à la réalité des choses et y voit les correspondances avec ce que découvre la science officielle. Il est admis, au vu des observations de la science astronomique, que l’Univers est une puissante vibration lumineuse mis en mouvement par un Principe créateur.

    Puisque tout l’Univers avec ses créations et créatures proviennent d’une Entité créatrice, celles-ci portent en elles-mêmes Son hérédité, Sa toute-puissance. Par conséquent, l’homme serait bien plus qu’il n’en paraît.

    2 - La vie

    « Dieu est dans la vie de l’arbre, dans la vie des fleurs, non dans la forme. Il est dans la lumière, dans la vie de la lumière parce que la lumière qu’Il a créée est une chose, et la vie qui est dans la lumière une autre chose. » Peter Deunov

    Il existe un Principe primordial qui pénètre toutes choses, de la plus microscopique à la plus grande dans tous les plans du Cosmos. L’Univers entier existe et se perpétue grâce aux courants de forces qui se dégagent de l’Entité cosmique, nommée fréquemment Dieu, qui se manifeste comme une puissante vibration polarisée en positif et négatif.

    Dans l’Univers, il n’existe pas d’énergie sans matière ni de matière sans énergie : la matière est le support et l’énergie est le principe vivant qui l’anime. Les deux sont inséparables. Même les matérialistes les plus convaincus reconnaissent que derrière toute forme matérielle (corps humain, planètes, galaxies…) un principe immatériel l’unifie et la met en mouvement. Tout cet ordre ne varie pas dans l’espace et dans le temps et converge vers l’unité. Les recherches scientifiques nous permettent d’accéder à la splendeur du Cosmos, de ses lois et de sa prodigieuse synchronisation. Ces réglages universels valent pour toutes sortes d’existences. Il est constaté qu’un très grand nombre de coïncidences remarquables dans la relation des éléments et de leurs propriétés, de leurs multiples combinaisons qu’ils peuvent produire à l’infini, concourent à la présence de la vie « intelligente » dans l’Univers. De surcroît, non seulement la planète Terre est adaptée à l’existence des observateurs que nous sommes, et de toute évidence dans cette immensité, dont on ne connaît pas les limites, à l’existence d’observateurs beaucoup plus intelligents et avancés que nous.

    L’Univers est un organisme unique et aucune créature n’existe en dehors en tant qu’entité séparée. Tout ce qui vit dans l’Univers est lié à lui. Le mot qui unit le Principe immatériel à la Création et à toutes les créatures entre elles est « la vie ». La conscience de ce lien doit être prise en considération afin de participer à l’achèvement de l’œuvre cosmique.

    La vie est cette quintessence que l’Esprit cosmique, au commencement, a tirée de Lui-même pour donner l’existence aux êtres et aux choses. Les créatures et l’Univers vivent de la vie du Principe primordial. Personne ne voit la vie, il n’existe aucun moyen de la présenter comme un phénomène qu’on isolerait pour l’observer au microscope ou au télescope. On constate ses manifestations. On voit que les êtres sont vivants, que la Nature est vivante, mais la vie, c’est-à-dire l’énergie, le courant qui s’infuse en eux pour les faire naître, se développer et mourir (la mort en tant que processus de transformation fait partie de la vie), il est impossible d’en avoir une connaissance précise. On ne sait ni ce qu’elle est, ni d’où elle vient, ni jusqu’où elle va. La vie est partout comme une évidence. On ne peut ni la nier ni la mettre en doute sous prétexte qu’elle est inexplicable. Depuis toujours les hommes ont cherché à percer les secrets de la vie, car pouvoir créer la vie c’est être tout-puissant. La procréation n’est pas le processus d’une création mais un processus de transmission de la vie. Par conséquent, en dehors du Principe primordial, il n’y a pas de vie.

    3 - La Lumière

    3.1 - Au commencement, une puissante vibration lumineuse

    Selon le livre de la Genèse, verset 1.3, on découvre que le premier évènement fut l’apparition de la lumière. Le premier jour, Dieu dit : « Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » La lumière a donc été la première émanation que Dieu a objectivée de Lui-même. Et c’est le quatrième jour qu’Il créa le soleil, la lune et les étoiles… Puisque le soleil et les autres luminaires n’ont été créés que le quatrième jour, la Lumière primordiale n’est pas celle du soleil de notre système planétaire. Par conséquent, cela suppose l’existence de deux sortes de lumière : la lumière invisible, originelle qui est la quintessence de la création, le premier mouvement de l’Esprit cosmique, et la lumière visible correspond aux nombreux soleils des galaxies de l’univers observable.

    C’est ainsi que la Cause première de tout ce qui est vivant, se reflète dans les moindres choses pour les lier, pour qu’existe entre elles une unité ininterrompue, pour que partout s’installent l’ordre et l’harmonie au travers de nombreux centres intermédiaires hiérarchisés dans le Cosmos. Tous ces centres annexes sont liés au grand Centre et reçoivent de lui le courant de vie qu’eux-mêmes distribuent dans leur sphère particulière. Les observations scientifiques soutiennent cette interprétation d’une Source primordiale se déclinant en sources secondaires garantissant la vie et l’équilibre de leur propre système.

    Pareillement dans notre système planétaire, il existe deux sources de lumière : le Soleil est la source primaire de lumière, car il émet sa propre lumière et transforme une partie de son énergie nucléaire par un contingent d’énergies lumineuses et thermiques dans l’espace. La Terre et les autres planètes sont des sources secondaires par le fait qu’étant éclairées par le Soleil, elles renvoient une partie des énergies qu’elles ont reçues.

    La théorie du Big Bang des scientifiques et celle de la Création des théologiens s’accordent à dire que l’Univers dans sa totalité résulte d’un principe créateur qui a projeté hors de lui-même un rayonnement électromagnétique originel, la lumière. Ce qui signifie d’une part que le Cosmos n’a pas été créé « ex nihilo » à partir de rien et qu’ainsi le vide ou le néant n’existe pas ; d’autre part que toutes les créations et les créatures proviennent de cette lumière originelle et par conséquent, elles portent en elles-mêmes l’hérédité, la quintessence de l’Esprit créateur comme les enfants portent l’hérédité de leurs parents. Et s’il est difficile pour nous de concevoir que nous sommes faits de lumière, c’est parce que cette lumière en nous s’est condensée au point d’en devenir opaque. Et si on oppose généralement matière et lumière, c’est parce qu’on ignore que ce que l’on appelle matière est de la lumière condensée. De plus, puisqu’il y a hérédité, il y a filiation et de surcroît appartenance au sens très large à la famille cosmique.

    La majorité des êtres humains font comme s’ils étaient les seules créatures réellement évoluées dans l’Univers. Au-dessous d’eux, il y a les animaux, les végétaux, les minéraux, et pour certains au-dessus très loin, quelque part dans l’espace une divinité à qui on peut faire des réclamations. Or, ce n’est pas le cas. L’Esprit universel est une puissante radiation d’une telle intensité qu’il faut des « convertisseurs » que sont les Hiérarchies cosmiques (Initiés, Anges, Archanges…), pour que la vie divine soit adaptée aux êtres de la planète Terre. Par métaphore, l’humanité terrestre est un très jeune enfant qui a besoin des impulsions vertueuses de « ses grands frères lumineux » pour parfaire son évolution ; c’est pourquoi l’humanité est à l’aurore d’un paradigme initiant des concepts d’interdépendance, d’interconnexion, d’universalité, de fraternité dans les univers spirituel, psychique et physique du Cosmos.

    L’Univers, la Lumière originelle, comporte plusieurs états de matière, du plus immatériel au plus matériel formant une unité où il n’y a pas de séparation, mais une hiérarchisation d’entités lumineuses qui élaborent le projet divin. L’homme est également une unité qui intègre différents niveaux de conscience hiérarchisés et en gravissant les paliers supérieurs de son être, il devient une entité collective qui vit également dans toutes les créatures et dans tout le Cosmos. Par analogie, on retrouve cette unité dans notre propre organisme biologique où tous les organes, suivant une programmation bien spécifique, œuvrent pour le bien de l’ensemble. Les études scientifiques portent à l’évidence que l’homme est au-delà de son corps physique. Il lui est reconnu une conscience particulière, ou un esprit particulier, qui s’exprime à travers divers instruments tangibles que sont les enveloppes physique, psychique (astral et mental) et spirituelle (âme et esprit) s’interpénétrant et vibrant chacun à une fréquence déterminée qui lui permettent d’évoluer dans d’autres dimensions de l’espace. Chacun de ces corps hiérarchisés par leur taux vibratoire correspond à différents états de conscience. L’Esprit universel, quant à lui, inclut tous les esprits individuels. Le point essentiel à prendre en considération est l’intérêt à rétablir le lien avec son esprit singulier qui par hérédité possède l’omniscience et la toute-puissance de l’Esprit universel.

    En physique, le terme lumière est considéré comme faisant partie du domaine du rayonnement connu sous le nom de spectre électromagnétique, tandis que l’expression lumière visible signale spécifiquement le rayonnement dans le spectre perceptible par l’œil humain. Les autres rayonnements électromagnétiques, comme les rayons X ou les rayons infrarouges, ne sont pas détectés par nos yeux. Tout comme les autres sens externes observables que sont l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher, l’être humain ne perçoit qu’une infime partie des ondes du Cosmos. La raison est qu’il n’a pas encore développé les organes spirituels qui lui permettraient de découvrir la réalité de la Lumière primordiale qui se décline en une chorégraphie de formes, de mélodies, de couleurs, de parfums, de saveurs indescriptibles de beauté et d’ingéniosité… C’est pourquoi le sens du travail spirituel est d’affiner ses états psychiques pour se mettre en résonance avec sa conscience supérieure elle-même fusionnée à la Lumière primordiale.

    3.2 - Tout provient de la Lumière

    L’Esprit universel a engendré la matière originelle, la Lumière, et au fur et à mesure de sa condensation, elle devient pour lui une substance sur laquelle il agit, produisant des formes multiples. Par matière primordiale, il faut entendre des essences bien au-delà des particules subatomiques, et non des éléments chimiques, tels que la science étudie et utilise, qui apparaissent sur terre après un très long processus de condensation sous la forme d’hydrogène, d’hélium, lithium, fer, zinc, etc.

    D’émanation en émanation, l’Être universel de lumière a donc créé toutes les régions de l’espace décrites dans la théorie du Big Bang de la science officielle par les quatre principales phases successives de l’Énergie primordiale et notamment dans l’Arbre de Vie des kabbalistes les quatre plans également successifs de cette même énergie qu’ils nomment la Lumière originelle. Comme rien ne vient de rien, pour que cette Lumière primordiale inconnaissable et inobservable fasse jaillir la vie jusqu’à l’univers observable, il faut qu’elle la reçoive de plus haut qui correspond pour les scientifiques au pré-Big Bang et pour les théologiens à l’Absolu non-manifesté.

    Tout ce que nous voyons autour de nous, les êtres, la nature, les objets, et même ce que nous ne voyons pas, est traversé et imprégné de lumière. La Lumière originelle qui est vivante, puissante, pénètre toute la création et toutes les créatures. La Lumière est la plus grande puissance qui existe : c’est grâce à elle que les milliards de galaxies tournent dans l’espace et que vivent tous les organismes. Tout ce qui existe provient de la Lumière originelle. Les rayonnements de l’arc-en-ciel, les ultraviolets, les infrarouges sont issus de la Lumière primordiale, nommée aussi l’éther. Ces émanations lumineuses sont des ondes spécialisées pour irradier telles ou telles énergies (croissance, dynamisme, santé, paix, amour, intelligence, justice, fertilité, etc.) Ces rayonnements édifient, influencent, structurent tout dans l’Univers et sur la terre.

    3.3 - L’unité de la création

    La Lumière originelle est l’état le plus éthéré de la matière, et ce que nous appelons corps célestes ou corps animés des différents règnes de la terre ne sont que des formes plus ou moins matérialisées de la Lumière primordiale. Dans l’Univers il ne s’agit que de la même lumière plus ou moins pure, plus ou moins solidifiée. Tout ce qui se trouve condensé sur la planète Terre existe dans les plans supérieurs de l’Univers sous une forme plus fine, plus pure.

    La Lumière est la matière première de l’Univers ; elle nous révèle l’unité ininterrompue de la création. De l’unité de la Lumière blanche passant par un objet cristallin naît un langage chromatique de sept faisceaux de couleurs pures et harmonieuses dont les longueurs d’onde vibratoire forment une suite continue allant des plus grandes et plus bases (rouge) aux plus petites et plus intenses (violet). Sur le cercle chromatique continu, il est impossible de discerner la frontière entre une couleur à une autre, du violet au rouge et du rouge au violet, les couleurs du spectre se suivent sans discontinuité, il n’y a pas de séparation absolue.

    Rien ne peut aussi bien que la Lumière représenter ce passage de l’unité à la multiplicité et de la multiplicité à l’unité. Aux sept couleurs du spectre lumineux correspondent des vertus qui ne sont pas des abstractions, mais de puissantes entités du monde divin : l’esprit du sacrifice (violet), l’esprit de force (indigo), l’esprit de vérité (bleu), l’esprit d’éternité (vert), l’esprit de sagesse (jaune), l’esprit de sainteté (orange), l’esprit de l’amour de la vie (rouge).

    3.4 - La polarisation de la Lumière

    La Lumière est une unité comportant deux aspects complémentaires. Elle peut être représentée soit par des ondes électromagnétiques soit par des photons. Le photon est la particule élémentaire de la Lumière. Le nom photon vient du grec et signifie « lumière ». Le photon transmet l’interaction électromagnétique. Les ondes électromagnétiques n’ont besoin d’aucun support matériel pour se propager, elles peuvent aussi bien parcourir l’atmosphère terrestre que l’éther de l’espace infini…

    Ainsi, les photons possèdent à la fois les propriétés de particules, on peut les compter ; et celles d’ondes, ils peuvent créer des interférences. La mécanique quantique a formalisé cette surprenante dualité par le concept « dualité onde-corpuscule ».

    En physique quantique, la métaphore du cylindre et les fentes de Young sont les exemples manifestes de la polarisation et de la complémentarité de la Lumière. La métaphore du cylindre montre l’état d’un objet ayant des propriétés apparemment inconciliables. Il serait à première vue déroutant d’affirmer qu’un objet ait à la fois les propriétés d’un cercle et d’un rectangle : sur un plan, un objet est soit un cercle, soit un rectangle. Mais une projection suivant l’axe du cylindre donne un cercle, et une projection perpendiculairement à cet axe donne un rectangle. L’expérience des fentes de Young illustre la dualité onde-particule : les interférences montrent que la matière présente un comportement ondulatoire, mais la façon dont ils sont détectés (impact sur un écran) montre leur comportement particulaire.

    Ainsi, « onde » et « corpuscule » sont des manières de voir les choses et non les choses en elles-mêmes. On a bien un objet ayant les propriétés de l’un et de l’autre, cependant il n’est ni l’un ni l’autre. Le terme de dualité est alors assez « contradictoire », signifiant qu’il existe deux choses différentes alors qu’il s’agit bien d’une unité originelle.

    La Lumière est donc à la fois un phénomène ondulatoire, d’où le concept de longueur d’onde, et un phénomène corpusculaire, comme en témoignent les photons. De surcroît, d’après la mécanique quantique, cette complémentarité des deux aspects ne concerne pas que la Lumière, elle s’applique également aux particules, aux ondes gravitationnelles et à tout ce qui vit dans l’Univers. Ainsi, toutes les manifestations dans la nature sont le résultat des deux principes complémentaires positif et négatif.

    Pareillement, la nature d’un être humain est double : il vit dans deux mondes à la fois, celui de son corps physique et celui de sa conscience illimitée qui est composée de la conscience psychique et de la conscience spirituelle. Son corps physique correspond aux particules de matière, et son champ électromagnétique équivaut aux ondes.

    Lorsqu’on transpose ces termes du domaine des forces de la nature dans le plan psychique ou spirituel, on applique le caractère émissif pour le principe masculin, et le caractère réceptif au principe féminin. C’est donc cette idée de la polarisation d’un principe unique en principes positif et négatif, masculin et féminin, qui est inscrite dans l’architecture de l’Univers.

    Pour comprendre les termes « positif » et « négatif » quand il s’agit des deux principes, il ne faut pas leur donner une signification psychologique ou morale (est positif ce qui est bon, constructif ; est négatif ce qui est mauvais, destructif) ; il faut les interpréter en se souvenant que ces termes appartiennent d’abord au vocabulaire des sciences physiques où les deux grandes forces sont l’électricité et le magnétisme.

    Aucune création d’aucune sorte n’est possible avec un seul principe. Pour qu’il y ait création, il faut que les deux principes masculin et féminin soient ensemble et unis.

    L’unité est le privilège de l’Esprit universel, son domaine exclusif, représenté par le nombre 1 ; pour créer, Il a dû devenir 2. La Lumière est le nombre 2, la dualité. Le nombre 2 est le nombre 1 polarisé en positif et négatif. Dès qu’il y a manifestation, il y a partition. Pour se faire connaître, le 1 doit se diviser. Avec le 1 seul il ne peut y avoir de création, car il ne peut y avoir d’échanges ; or, la création suppose des échanges, des relations entre deux pôles complémentaires. L’Univers est né de l’existence de ces deux pôles. Le pôle positif exerce une attraction sur le pôle négatif, et inversement.

    Ce mécanisme d’actions et de réactions réciproques déclenche et entretient le mouvement de la vie. L’arrêt de cette oscillation entraînerait le retour à l’état d’indifférenciation originelle. Depuis les hautes sphères du Cosmos jusqu’au noyau atomique, les éléments se reproduisent en se scindant en deux : le 1 devient 2.

    3.5 - L’intensité vibratoire, critère de perfection

    Parmi les propriétés que possède la Lumière, l’une des plus remarquables est la fréquence très élevée de ses vibrations, sa célérité : elle se déplace à la vitesse de l’ordre de 300.000 kilomètres par seconde. Et c’est ce qui lui donne une grande supériorité sur toutes choses, car la vitesse, la rapidité, l’intensité, est un critère de perfection dans tous les domaines. L’année-lumière (al) est une unité de longueur qui correspond à la distance parcourue par la lumière en une année, soit environ 9.461 milliards de kilomètres. Cette unité est utilisée en astronomie, car les distances entre les astres sont énormes.

    « Car s’il est vrai que la lumière est la plus rapide dans le plan physique, dans les plans éthérique, astral et mental l’homme peut atteindre des vitesses beaucoup plus grandes encore : par sa pensée, par son esprit, qui sont une forme de la lumière, il peut se déplacer à une vitesse de millions de kilomètres à la seconde. La lumière du soleil met huit minutes pour parvenir jusqu’à la terre, tandis que la pensée peut atteindre instantanément le point le plus éloigné de l’espace. Le mouvement de l’esprit est beaucoup plus rapide que celui de la lumière, mais pour nous la lumière demeure le meilleur modèle de rapidité afin de nous montrer que nous devons accélérer l’intensité de notre vie. »³

    Ce qui fait la différence entre les divers règnes de l’Univers, c’est l’intensité des vibrations qui animent leur matière. Du règne minéral au règne humain, et au-delà, à travers les hiérarchies angéliques jusqu’à l’Esprit créateur, la vie se manifeste avec une intensité et une subtilité croissantes. L’évolution d’un être est liée à l’intensité intrinsèque de sa vie. Pour se rapprocher des vibrations de la Lumière, il faut apprendre à vivre une vie intense par le seul mouvement de l’esprit. Étant donné que les qualités morales ou vertus possèdent des fréquences vibratoires très élevées, leurs manifestations permettent à tout être de vivifier les mouvements de sa vie intérieure et d’élargir progressivement sa conscience aux dimensions de l’Univers.

    La vie intense est presque imperceptible. Celui qui vit une vie intense ne fait peut-être aucun mouvement, mais intérieurement il vibre aussi rapidement que la Lumière, et même davantage. Il se produit dans la vie psychique toutes sortes de variations et il y a donc là des milliers de choses à approfondir, à analyser, à classer, c’est-à-dire évaluer le degré d’intensité de ses pensées, de ses sentiments, de ses agissements. La vie intense, l’intensité des vibrations intérieures est le chemin pour trouver les vérités essentielles de l’Univers. Comme l’homme est un reflet de l’Univers, les vérités du Cosmos ont leur source en lui-même, et c’est par l’intensité de ses vibrations qu’il peut les faire apparaître à sa conscience et ainsi les vérifier et les vivre. Tout ce que l’on découvre par des voies extérieures ne sont qu’une infime parcelle de la réalité dont on ne peut être sûr. Seul le chemin intérieur rend le doute impossible, car le ressenti est une chose que personne ne peut nier ou douter.

    3.6 - La Lumière, la manifestation de l’Esprit universel

    Dans l’Univers le Principe créateur est partout, cependant Il est distinct de l’Univers. L’Esprit primordial transcende l’espace et le temps, Il n’est pas l’Univers. Il l’a créé à partir d’une émanation projetée hors de Lui-même qui s’est peu à peu condensée sur des milliards d’années-lumière pour former des mondes, des constellations, des galaxies… Et Il continue inlassablement à l’imprégner de sa vie. L’Univers se transforme donc grâce à la vie du Créateur, mais Il reste, Lui, une entité distincte. Il est partout dans l’Univers, l’Univers est sa demeure, mais Il ne se confond pas avec sa création. C’est d’après les mêmes lois que nous habitons nous aussi notre corps, que nous prenons possession de lui. Si nous savions mieux le sculpter par notre esprit, nous pourrions faire de lui une architecture magnifique.

    Avant de créer, le Principe divin a projeté à partir de sa propre substance un cercle lumineux, son aura. Par ce cercle de Lumière, Il a déterminé l’Univers, ses limites, et lorsque les frontières de l’Univers ont été fixées, Il a projeté dans la Lumière de son champ électromagnétique les archétypes fondamentaux (nombres, symboles, lois) qui vont servir de matrice à des séries incommensurables de représentations vivantes.

    Ce qui reste mystérieux, c’est l’immensité, la splendeur de cette quintessence primordiale immatérielle, toute-puissante, omnisciente insondable et inconcevable d’où sont issues toutes les existences de l’infime particule atomique à la grande structure de l’Univers. Notre intelligence, qui ne peut concevoir que le monde à trois dimensions, ne peut pour l’instant appréhender l’origine de la vie qu’en empruntant l’analogie avec une pensée souple, libre et dégagée maniant relativisme et métaphysique.

    À priori, face à l’immensité de la voûte céleste, l’être humain ne représente que peu de chose. Mais l’homme ne se résume pas à son corps biologique, il possède un champ énergétique qui lui permet d’être, même inconsciemment, en interconnection avec les entités de l’Univers. En effet, il n’est plus à démontrer que l’être humain par son esprit ou sa conscience s’exprime à travers divers instruments plus ou moins tangibles que sont ses corps d’énergie et son corps physique.

    Puisque le Cosmos est ordonnancé par un Principe créateur immatériel qui agit par de multiples intermédiaires, les esprits particuliers, ceux-ci participent à la fois à des œuvres individuelles concernant l’élaboration de la conscience supérieure de chaque organisme vivant dont l’homme, et cosmiques concernant l’achèvement de la création sur des milliards d’années-lumière. Ainsi, l’homme est construit à l’identique du modèle ternaire de l’Univers : un centre, son esprit ; un espace où circule la vie, son champ énergétique ; une enveloppe matérielle, son corps physique. Afin que l’être humain ne perde pas son équilibre, il doit graviter autour de son esprit, son point d’équilibre, pour disposer de toutes ses potentialités. Si les êtres humains rencontrent tant de difficultés, s’ils s’exposent à tant de souffrances, c’est qu’ils n’ont pas trouvé l’attitude à avoir vis-à-vis de la hiérarchie cosmique dont l’Être universel de lumière est le sommet. La prise de conscience de son propre esprit dans cette hiérarchie est le catalyseur pour avancer sur le chemin de l’évolution. Car, c’est l’esprit qui peut transmettre à l’homme la vie, la chaleur et la lumière.

    À tous les niveaux de la création, du plan physique au plan divin, on retrouve ces trois principes immuables et indissociables : la vie, la chaleur, la lumière. Dans le plan spirituel, on attribue la vérité à la vie, l’amour à la chaleur et la sagesse à la lumière.

    3.7 - La Lumière, la manifestation de l’esprit humain

    La lumière nous éclaire, nous permet de voir mais aussi d’être vu. Pour que nous puissions voir tout ce qui existe autour de nous, il faut que des rayons lumineux viennent frapper les objets et les êtres pour nous les rendre visibles. Notre système planétaire est éclairé par le soleil et c’est grâce à lui que nous voyons ce qui nous entoure, et le même schéma se reproduit dans d’autres systèmes solaires et galaxies. C’est une loi du monde physique et c’est aussi une loi du monde spirituel. Tous les êtres, tous les objets des plans physique, psychique et spirituel, émettent de la lumière, et leur rayonnement ne peut être capté que par des organes des plans auxquels ils sont rattachés. En effet, chaque élément des différents plans de l’espace a des propriétés hiérarchisées et bien déterminées. Ainsi, nos cinq sens communs sont prévus pour explorer le plan physique. Les plans supérieurs sont dotés également de sens mais d’une toute autre intensité, d’une toute autre puissance vibratoire comme l’intuition, faculté de la conscience causale ou spirituelle et qui fait l’objet de recherches en neurosciences.

    Il existe plusieurs formes de vision que l’on nomme différemment suivant les plans auxquels elles s’appliquent. Au niveau le plus élevé se manifeste la vision de l’esprit : l’intuition. Cette vision n’est pas matérielle. C’est une vibration élevée que l’on émet de soi-même et qui permet d’avoir la révélation de vérités supérieures, divines : l’édifice de l’Univers, ses lois, ses correspondances, les entités qui y vivent… Par l’intuition, la vision de l’esprit, des sages ont décrit l’anatomie du corps humain, les propriétés des plantes et des minéraux ; d’autres ont cartographié certaines régions de l’Univers, d’autres la combinaison des particules élémentaires, etc., tout cela avec une précision remarquable.

    Les neurosciences le confirment : ni magie ni don, l’intuition est une forme d’intelligence présente en chacun de nous. Par essence, elle est toujours juste. L’intuition se développe par un travail de maîtrise de tout ce qui est négatif en soi, de canalisation de ses instincts inférieurs pour les remplacer par des causes vertueuses ; au moyen également de la méditation sur sa véritable identité, sa conscience supérieure, la splendeur de l’Univers et la sagesse sublime du Concepteur du Cosmos.

    L’esprit de l’homme n’a pas besoin d’évoluer. Au contraire, son rôle est d’involuer, c’est-à-dire de s’infiltrer dans la matière pour l’illuminer de ses potentialités. Dans la région sublime qui est la sienne, il est parfait ; l’esprit a toutes les possibilités dans les régions supérieures, néanmoins il est impuissant dans le plan matériel tant que les organes des corps psychique et physique ne sont pas prêts à accueillir sa toute-puissance. Les manifestations de l’esprit sont limitées par le faible degré d’évolution des états de conscience de l’homme. L’esprit de chaque être humain dispose de pouvoirs illimités, mais il ne peut les prodiguer en plénitude

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