Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Des rythmes, un rythme, le rythme
Des rythmes, un rythme, le rythme
Des rythmes, un rythme, le rythme
Livre électronique152 pages2 heures

Des rythmes, un rythme, le rythme

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Selon Hannah Arendt, la différence clé entre les outils et les machines est illustrée dans le débat interminable sur la question de savoir si les machines doivent s’adapter à l’homme. Cette discussion est stérile, car l’homme, en tant qu’être conditionné, s’adapte aux machines dès qu’il les invente, en faisant de tout ce qui est donné ou fabriqué une condition de sa vie future.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Universitaire de formation et très actif dans le monde du textile et de la mode, Jean-Marie Meyer a été témoin de divers évènements majeurs de ces dernières décennies. Il partage , une fois de plus, le résultat de ses analyses portant sur l’évolution du monde.
LangueFrançais
Date de sortie1 févr. 2024
ISBN9791042207441
Des rythmes, un rythme, le rythme

Lié à Des rythmes, un rythme, le rythme

Livres électroniques liés

Philosophie pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Des rythmes, un rythme, le rythme

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Des rythmes, un rythme, le rythme - Jean Marie Meyer

    Jean-Marie Meyer

    Des rythmes, un rythme, le rythme

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Jean-Marie Meyer

    ISBN : 979-10-422-0744-1

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Aujourd’hui comme nous le savons, tout le monde est dans un monde d’initiés, que ce soient les jeunes, les adultes, les âgés, ils sont tous persuadés qu’ils sont privilégiés dans ce cercle et ils ont en commun qu’ils ont la possession du savoir et de la connaissance et que pour couronner le tout : « tout » leur est permis et accessible et naturellement dû. C’est ainsi que ce monde est en train de se mouvoir, pour tout le monde, mais la personne la plus importante c’est « moi ». Il est vrai qu’avec toutes les technologies actuelles, tous les progrès de la technique avec une aide venant du domaine scientifique, tout cela : le savoir et la connaissance sont à la portée de tout le monde et partout, il y a une nuance dans les possibilités, les possessions, les attentes seront différentes selon les classes sociales, elles sont présentes à tous les niveaux mais présentées de manière que l’accessibilité soit possible. Il y a cependant un élément qui est commun à toutes et tous, à toutes les classes, à toutes les entités ethniques, à tous les continents, à toutes les civilisations selon leur désir, assouvir le besoin issu des loisirs offerts.

    Nous vivons, nous existons sur cette planète et nous y imprimons une espèce de cadencement qui se veut être un rythme, la grande question est de savoir si ce rythme est accepté et/ou infligé par les institutions, si ce rythme est accepté par notre vie et nous supporte, en collaboration, voire en osmose avec ce que je nommerai l’environnement, le milieu humain, c’est-à-dire au sens large avec la terre, dans un tempo qui intègre notre existence. Il est inutile et surtout il ne faut pas se leurrer, le rythme de la Terre est aujourd’hui différent de tous les rythmes disponibles, non seulement en fonction des endroits de la planète, mais aussi des technologies en usage dans ces lieux, aussi entre être enfant ou adulte ; une situation orientale ou occidentale, méridionale ou septentrionale ; tout est sujet à changement, à perception différente, cependant il y a un élément qui est, qui ne subit pas, qui est des siècles durant imperturbablement à l’identique c’est la musique.

    Cette musique, qui elle est universelle et si elle peut être différente dans la forme, mais elle restera inchangée dans le fond. La musique a un spectre très large, il va du tambour au tam-tam en passant par la flûte indienne, les instruments à cordes et à vent, du concert classique aux shows du folk et du rock. La variété de ses créateurs et des lieux de création, feront que la forme changera en raison du milieu humain, des ethnies, des niveaux de culture, des classes sociales si elles existent et des moyens mis en œuvre.

    Hormis cela il y a des impondérables qui impriment à plusieurs générations dans de multiples endroits ainsi qu’à une mixité sociale le même rythme, et il nous est en effet difficile d’ignorer cela en fonction de notre niveau et de nos origines.

    Des musiques aussi universelles que celles des Rolling Stones, d’Abba, d’ACDC, Mozart, Bach, Beethoven avec des artistes interprètes et ambassadeurs pour par exemple la musique classique comme un Herbert von Karajan, Sergiu Celibidache, une Hélène Grimaud, Clara Haskil, un Arthur Rubinstein, sans oublier un Claudio Arrau et c’est sans compter le Blues où il y aura toujours des Ben Johnson, John Lee Hooker, Lightning Hopkins et Fred Mc Dowel, la palette continue pour le Jazz et la Soul avec Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Aretha Franklin et Elvis Presley pour le Rock.

    Voici en peu d’exemples quelques-unes des personnalités qui elles constituent l’échantillonnage des personnes pouvant représenter les musiques jouées à une très large majorité et qui font des émules sur les continents et dans toutes les générations. Elles font partie des supports du rythme, je ne parle pas des musiques rituelles et des chants folkloriques qui sont elles et eux situés dans un moment et un lieu. Si le rythme peut correspondre à un battement, une mesure répétée, une syncopée, une périodicité, voire une vitesse ; il y a toujours une perfection dans le rythme, celui de la vie. C’est une chose que nos civilisations actuelles qui vont vers la superficialité éludent aisément et ont tendance à omettre et à connaître, à reconnaître, elles les combattent même avec les moyens modernes que la technologie met à leurs dispositions, ils oublient la mesure du temps intemporel et aussi notre capacité d’assimilation et de savoir.

    Nous allons voyager par-delà nos territoires, dans tout notre espace planétaire afin de pouvoir établir un constat des possibles, éventuelles différences de rythme et comment celles-ci sont perçues chez nos voisins, car aujourd’hui nous sommes virtuellement tous des voisins, justes quelques secondes nous séparent de l’autre bout de la planète. Tous les moyens : vidéoconférences, jeux en ligne, les réseaux sociaux tels Facebook, Instagram, TikTok, les ustensiles de communications, tels les portables de tout genre et leur Skype ou WhatsApp pour ne citer que quelques exemples, font que la liaison est faite en quelques instants alors que de manière réelle, physique avec les moyens de transport dit modernes il faut vingt-quatre heures minimum pour joindre une personne à l’autre bout de la planète, notre antipode l’Australie pour la citer. Il y a deux siècles il fallait une journée pour parcourir 80 kilomètres si les conditions étaient favorables, c’est-à-dire les routes sèches, les instances gouvernementales en place en ces temps-là comptaient pour l’acheminement du courrier une distance officielle de 25 kilomètres par jour, c’était le minimum obligatoire à réaliser.

    Le rythme donne naissance à deux concepts :

    Elles peuvent être complémentaires ou dans l’antagonisme. C’est ce que nous allons voir, chercher à comprendre ensemble. Nous allons constater parfois de manière criante, parfois de façon sournoise, parfois avec une émotion non dissimulée ce que génère ce rythme à partir de la fonctionnalité de l’un de ces deux concepts. Le rythme va toucher toutes les branches de notre existence, de la plus superficielle à la plus profonde, à partir d’un art ou d’une technique artisanale à un art vrai qui sera perçu comme véritable création et œuvre d’art.

    Nous commencerons par le segment qui nous paraît peut-être le plus évident, le plus adéquat, le plus simple aussi car il est aussi impossible de vivre sans musique. De la musique et ses dérivés j’entends par dérivés le ballet, la danse, l’opéra sans compter les comédies musicales, la chanson de variétés genre Abba, Simon et Garfunkel, etc.

    Friedrich Nietzsche disait : « La vie sans musique est tout simplement, une erreur, une fatigue, un exil. » Il y a des musiques de fonctionnement, celles qui font battre le cœur, celles qui engendrent comme le mouvement d’une marée, c’est le cas des fans (plus de 70 000 fans) dans un stade qui assistent à un concert d’ACDC ou des Stones ou de Simon et Garfunkel qui assistent à un concert dans Central Park, les auditeurs (fans) sont dans une frénésie qui grâce à une syncopée battent le tempo qui fait vibrer les sens, les organismes des individus de toute cette foule présente, en étant comme un proche moteur tournant à plein régime, ou telle une voiture de WRC dans une spéciale comme le col de Turini dans le rallye de Monte-Carlo, ce sont tels de battements de cœur soumis à un test à l’effort pour un sportif de haut niveau…

    Les personnes qui sont présentes ont accès à un épuisement matériel, une sorte de vidange physique durant laquelle ils se déchaînent, se déhanchent, ils se trémoussent, ils se dépassent et s’agitent au son des sonos et instruments qui leur martèlent les sens, afin de leur ouvrir une porte sur une transe collective, une sorte de léthargie unanime. Cette liesse est applicable aussi bien aux fans dans l’enceinte du concert ou du stade où a lieu l’évènement avec les artistes en direct qui font passer le courant, cette ferveur est aussi transmissible par l’entremise d’un moyen moderne qui permet la lecture et de ce fait l’écoute de cette musique, la gamme de ces outils est vaste, elle part du smartphone avec ses oreillettes jusqu’à la chaîne Hi-Fi en passant par le manipulateur de sons qui est un DJ.

    Ces moyens sont soit individuels, soit collectifs. Chaque musique a son terrain de jeux propre, son rythme, avec une attribution de variabilité au territoire initiateur de ce son. C’est ainsi que le Blues est dans le chant (champ) de la Terre américaine où la cadence est donnée par la souffrance des autochtones et la torpeur du climat, cette musique avec sa mélodie bien spécifique transmet, donne le chant de la terre au rythme où les souffrances furent vécues.

    Malgré sa sonorité réduite à un unique instrument au départ, le plus souvent une guitare ou un piano il, le Blues, arrive à propulser l’auditeur dans des sphères telle la simple terre d’où elle est issue, transmettre la souffrance et son vécu au public, de faire perceptible le ressenti des autochtones, à faire varier notre rythme cardiaque comme la terre subit les variations de par les forces magmatiques comme lors d’une éruption volcanique, le Blues transmet tout cela y compris la torpeur du climat, cette ambiance, cette atmosphère bien particulières seront transmises et se mélangeront passé et présent sans aucune frontière, la terre, la douleur, la nostalgie ; en agissant sur notre mental, notre esprit sans avoir une avalanche de décibels que vous délivrerait un concert d’ACDC ou des Rolling Stones afin d’essayer d’obtenir le même résultat.

    Voilà sommairement décrit avec quel moyen simple la musique dite populaire (issue de la souffrance du peuple) va amener chez vous auditeur une métamorphose du ressenti de l’âme, et chaque individu sera atteint. Peuvent également être populaire la musique classique avec par exemple les valses de Strauss, les chansons de J. Brel ou G. Brassens, le jazz de Duke Ellington ou les mélodies des Beatles.

    Elle, la musique, a traversé le temps et l’espace, elle sera encore là, présente dans. Je ne puis affirmer si le rap arrivera à perdurer, cette musique présente une agressivité non dissimulée et sans limites et dans l’agression aucune civilisation ou culture n’est sortie victorieuse ; comme disait notre Napoléon Bonaparte : « L’esprit l’emporte toujours sur l’épée. »

    Le miroir, le reflet de l’état de notre terre dans sa généralité est donné par la perception et réception de la musique dite classique en majorité, elle éveille les sens des petits et sensibilise les teen-agers, en confortant les adultes, elle les fortifie, elle permet la perception de la respiration de la terre, voyez la 4e de Beethoven, la 7e, la 9e ou bien de Strauss : Ainsi parlait Zarathoustra, de Verdi La Traviata, de Gustav Malher : la 9e Symphonie, de Mozart Le concerto pour piano no 23, nous atteignons là la quintessence de la perception et du ressenti mettons le mot positif. Nous atteignons d’une manière ou d’une autre à travers ces quelques exemples la recherche de la perfection immatérielle, là où nous atteignons le calme et la sérénité, d’une part, le beau et l’esthétique, d’autre part la joie et le bonheur ou la tempête et la colère, tous les sentiments primaires seront présents. Mais à côté de tout cela il y a tout de même une condition et pas des moindres, pour arriver à cette quintessence de ce que je nomme l’œuvre : l’œuvre d’art la plus pure,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1