When The Music’s Over

e qui nous manque tant depuis mars, c’est l’effet de synergie: 1 + 1 = 3. Le rock s’est construit sur cette thermodynamique: l’échange d’énergie entre le public et les musiciens. L’hystérie causée par l’apparition d’Elvis, la décharge sexuelle adolescente provoquée par la Beatlemania, la danse effrénée des rockers comme des mods, celles, hallucinée, des, , , tout Steely Dan, Prefab Sprout, Kraftwerk et Daft Punk, sont des créations de studio, et les écouter, seul, en couple ou avec des copains, procure un plaisir et une satisfaction intime, ou partagée, infinie. Mais rien ne vaut cette exaltation collective, quasi liturgique, qu’implique la performance publique, qu’elle se déroule dans un club, une salle de spectacle, un stade ou sur une pelouse.