Au fond d’une impasse discrète et bucolique, bordée de pavillons des années 1920, un scooter noir constellé d’autocollants indique l’atelier parisien du dessinateur depuis quatre décennies. Derrière la grande baie vitrée, tout un monde 100% rock et BD inspiré des années 1960: pulvérisateurs Fly-Tox, pistolets en plastique, disques, guitares, figurines, bibelots et statuettes… Aux murs, un portrait de Lucien par le street artiste Invader, des tableaux de coquillages réalisés par son père, une moto, des photos et de nombreux cadeaux offerts par ses amis dessinateurs.
Entre un père artiste peintre et une mère qui avait , le jeune Frank était . D’ailleurs, son frère et sa sœur ont également vécu du dessin toute leur vie. Après la troisième, sur les conseils d’un ami de ses parents, il quitte l’école et entre aux Arts appliqués (les “Zarza”, pour les intimes), dont il ressort avec un diplôme de laqueur et dessinateur textile. Grand admirateur de Goscinny et Hergé, il ne rêve cependant que de bande dessinée. et seront ses premiers Son Graal, c’était mais c’est l’équipe de qu’il rejoint grâce à Jean-Pierre Dionnet, qui lui commande : ” Il y restera fidèle jusqu’au dernier numéro, en 1987.