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Chant d'écrits dispersés
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Chant d'écrits dispersés
Livre électronique164 pages1 heure

Chant d'écrits dispersés

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À propos de ce livre électronique

Le Chant d'écrits dispersés !
Il y a, dans la proximité du Sacré, le sentiment d'un parfum nostalgique, d'un souvenir pré-existentiel. Comme logés au coeur de l'intimité de chacun, un souffle, une réminiscence nous invitent à nous interroger sur le :
"Pourquoi y aurait-il Quelque chose plutôt que Rien ?".
Carte question existentielle, se traduisant par une quête de Sens et d'Absolu, s'illustre admirablement dans bien des cultures, et ce, depuis la nuit des temps...

Cette quête d'Universel est la "matière première" dans laquelle le sculpteur Chouki Derrouiche puise l'essentiel de son inspiration. S'imprégnant aussi bien littéralement de "l'écorce et du coeur" de l'arbre, de son essence, que de la parabole, il nous offre cette fois-ci, au travers de cet Atelier d'écriture autour du Sacré, un recueil de textes qu'il s'efforce à tailler au couteau.
Ces quelques échos dispersés, qui tels les perles d'un chapelet, suivent le fil inspiré d'un cheminement qui est un témoignage de l'Unité. Sous forme de prière, de poème, de réflexion et de méditation, c'est finalement surtout un cri du coeur réenchantement...
LangueFrançais
Date de sortie9 janv. 2024
ISBN9782322512225
Chant d'écrits dispersés
Auteur

Chouki Derrouiche

Chouki Derrouiche est sculpteur sur bois et présente le "Sacré comme inspiration" qui est à la fois le nom de l'exposition qu'il propose et de son premier livre. C'est-à-dire qu'il puise dans toutes les traditions spirituelles, à partir des symboles, des textes sacrés et des sagesses pour réaliser ses sculptures en mettant en exergue l'Universel qui se dégage au-delà de la diversité des formes. Il vit à Lille, où il est né en 1970, et a obtenu son CAP de sculpteur en 1987 à Tlemcen en Algérie où il a vécut 3 ans. C'est au travers de cette formation qu'il a côtoyé l'esprit andalou et hispano-mauresque au travers des Arabesque et de la Géométrie sacrée. Au début des années 1990 il s'intéresse et s'engage dans le Dialogue des cultures spirituelles qui finalement deviendra le fil conducteur de son cheminement artistique où "Tout ce qui monte converge !"...

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    Aperçu du livre

    Chant d'écrits dispersés - Chouki Derrouiche

    Remerciements

    En quelques mots, je souhaiterais remercier toutes celles et tous ceux qui ont permis

    que cet ouvrage puisse voir le jour !

    Ces quelques temps de compilation, à « réunir ce qui est épars »

    à retravailler d’anciens textes et pour l’occasion aussi à en écrire de nouveaux,

    ont été très enrichissants et à tous points de vue,

    une véritable mise à jour intérieure, en vérité...

    Il y a cette belle sagesse qui témoigne ainsi :

    « Qui ne remercie pas les êtres humains fait preuve d’ingratitude envers Dieu »

    Eh bien, Gratitude en toutes circonstances, merci à l’Absolu, exalté soit-Il !

    Merci à mes chers parents Fatima et Ahmed.

    Merci à mon épouse Wahiba, à nos enfants Séphora, Adam, Younès et Aïssa-Noor.

    Merci infiniment au Comité de lecture pour sa patience tout au long

    de ces multiples et successives versions tendant toujours plus vers le principe de l’Unité.

    Merci donc à Françoise Huchon, Blandine Fiolet, Fabienne Raoul, Aïda Saleh, Abd el Kader Derrouiche,

    Séphora Derrouiche, Yanis Calbert, Philippe Sanchez, Alain Chanier et Mustapha Djellali.

    Merci infiniment à Éric Geoffroy de m’avoir honoré de son texte introductif.

    Merci à Françoise Huchon pour sa préface et sa présence.

    Merci enfin à tous les artisans de paix qui sans cesse tissent la trame de la Fraternité...

    ... qu’ils puissent continuer à incarner cette convergence

    vers les vertus universelles de Sagesse,

    de Majesté et de Beauté, d’Amour inconditionnel !

    « Que cela soit écrit et accompli !»

    Bien fraternellement,

    Chouki

    Sommaire

    Préface

    Introduction

    Présentation

    L’oeuvre opérative

    Le Scarabée, ou la synchronicité

    Qu’est-ce que le Souffle ?

    Très cher Dieu

    Le Buisson ardent ou l’Être absolument

    Écrits délires

    Le scribe

    Pourquoi écrire

    Le Shaman élémental

    À l’écoute des mots

    La musique des sphères

    Desseins divins ou la destinée

    Le lâcher prise

    Le regard divin

    Merci à la Nature et à la Vie

    Le songe presque éveillé

    Le pondérateur et la duchesse

    L’essentiel et les caprices

    De la rêverie inconsciente...

    L’enchantement

    S’identifier à un animal

    L’arc en ciel

    Le renouvellement du Pacte universel

    Le Sphinx et le Ptérophore

    Éloge de la caverne ou l’art de l’introspection

    Signes, transe et coïncidence

    Source de vie et miséricorde

    Le Souffle du Miséricordieux

    Faire le portrait de la foudre

    L’essieu des cieux

    La quête

    De quoi parlent les fleurs ?

    Beauté archétypale

    Le cercle

    L’essence de la révélation

    Pesanteur et transe en danse

    Le voyage

    L’intuition et le mental

    Danse cosmique

    L’Arbre universel 

    L’Arborescence ou la respiration du cycle

    Le Fleuve de l’oubli 

    Le sceptre ascétique 

    Le Vent spirituel 

    Traversée du désert 

    Mangez-moi ! Le nectar divin 

    Liberté de conscience 

    Rassembler ce qui est épars 

    Jugement et illusion 

    Tapis volant 

    Le Pas sage du papillon 

    Mauvaise foi ? 

    Peuple élu 

    Fraternité prophétique 

    Le cheminement 

    Fitra ou la nature primordiale 

    L’harmonie des complémentaires 

    Le Portail alchimique 

    Eschatologie et Parousie 

    Souvenir ou l’anamnèse 

    Le Son primordial 

    Samsara, l’embrasement de la Miséricorde 

    Le 19 ou le code céleste 

    La réminiscence 

    Le message scellé 

    Souviens-toi ! 

    Le Temple divin ou le Coeur réceptacle 

    Le Trésor caché et pleine conscience de l’Unité 

    Expérience de Rencontre Critique 

    Le Retour au Principe 

    Retour au Réel 

    Le cher Cheikh ou le Verdoyant 

    Le Chant des cris du Coeur 

    Le Cantique de la création 

    Il est l’Heure ! 

    Soyons fous, soyons mabouls ! 

    L’alchimie de l’élixir 

    L’Amour comme universel 

    Bibliographie 

    Préface

    Ceci n’est pas un livre...

    Ceci est un recueil.

    Ce terme à lui seul raconte la genèse des textes poétiques qui y figurent : ils ont bel et bien été cueillis, ils viennent du jardin des mots qui fleurit dans le silence et dont l’accès n’est possible qu’en se recueillant.

    Ce sont des mots libres, des mots de cueillette et non de labour, des mots buissonniers, échappés des sentiers balisés du mental, affranchis de la gangue fermée des définitions qui enferment le réel dans les barrières du fini.

    Qui en est le vagabond cueilleur ? L’ouvreur d’infini ? Un sculpteur et poète : Chouki Derrouiche au parcours de pèlerin des carrefours spirituels.

    Marchant depuis de longues années sur les sentiers du dialogue inter-religieux, il se place en témoin et acteur de la convergence universelle vers le sacré de toutes les grandes traditions. Soucieux d’en démontrer l’universalité qui rassemble au-delà des différences qui divisent, il en matérialise les symboles par l’expression artistique en parvenant à cette délicate prouesse alchimique qui consiste à donner une forme concrète à ce qui appartient au monde sans forme.

    Connu pour cette transposition de l’immatériel dans le tangible par ses sculptures sur bois, c’est une autre matière qu’il vient sculpter dans ce recueil, avec la même grâce inspirée : celle des mots. Troquant gouges et ciseaux pour le stylo, il cisèle les phrases avec délicatesse, les ordonne en pleins et en déliés, en concret et en subtil, prolonge le fini des concepts par l’infini des symboles et révèle à chaque page la Présence divine à travers la Beauté poétique.

    Ses textes viennent de l’âme, la sienne et celle du monde, car il écrit en inversant le processus habituel où la pensée précède les mots pour laisser les mots venir, advenir librement dans sa pensée.

    Un langage très poétique s’ensuit, approchant l’indicible par petites touches impressionnistes qui laissent passer la lumière, et pointillistes qui s’assemblent en images où le mental analytique prend du recul au profit du coeur qui ressent et synthétise. Ainsi peut-il témoigner de l’Unicité à travers le multiple.

    Alors, entrez dans ce recueil comme dans un lieu sacré, déchaussez la logique conceptuelle et laissez-vous bercer par le chant des mots qui capte la mélodie de l’univers. C’est tantôt un doux murmure, reflet de l’immanence qui baigne d’amour toute la création, tantôt une phrase tonnerre venant rappeler la transcendance.

    A la croisée de ces deux dimensions où se rencontrent le terrestre et le céleste, Chouki Derrouiche accueille l’Être qui vient se poser en soi quand on s’élève vers un au-delà de soi. Il parvient alors à exprimer et transmettre l’indicible, qui est peut-être le dicible de l’Un, et l’invisible, qui est peut-être le visible de l’Un.

    Nous naissons dans un corps qui a une âme informée : elle « sait » et si nous l’écoutons, nous nous reconnectons à la source de toute intuition, de toute création et retrouvons notre véritable langue natale originelle : la poésie. C’est elle qui vous parle dans ce recueil...

    Françoise HUCHON

    Introduction

    Poésie et soufisme : des affinités anciennes

    Tentons de placer les textes de Chouki Derrouiche dans un contexte large, ce qui permettra au lecteur de situer certaines allusions ou références.

    Pourquoi les auteurs spirituels de l’islam s’expriment-ils si souvent en vers ? La réponse est évidente : poésie et mystique partagent un même rapport à l’indicible, une même fulgurance de l’inspiration, un même recours aux symboles et à la transmutation du sens. L’une et l’autre ouvrent la possibilité d’une perception globale et immédiate des réalités spirituelles, au-delà du mental humain. Dans son expression arabe, la poésie soufie joue de surcroît sur la polysémie de la langue, sur la profusion de sens qui éclot d’un seul terme. Elle est en cela la fille du Coran, pour qui sait lire le Livre¹.

    La poésie a toujours été une modalité privilégiée de transmission initiatique pour les maîtres du soufisme. La plupart d’entre eux ont respecté les règles de la métrique de la poésie arabe classique, mais ce n’est pas le cas de tous. Le cheikh Ahmad al-‘Alawî (m. 1934), par exemple, justifiait ainsi sa non observance de la métrique : les soufis suivent le flux de l’inspiration, et tant que la réalité spirituelle qu’ils décrivent est authentique, la formulation importe peu. Rûmî, pour sa part, déclarait ne pas apprécier la poésie, mais avoir été investi du don poétique pour toucher l’âme humaine…

    Il est admis par les spécialistes de la littérature arabe que la poésie soufie, surtout à partir du XIIIe siècle, a réinvesti et vivifié les thèmes de la poésie arabe classique (l’amour, le vin, …), et les genres poétiques qui leur servaient de réceptacles (ghazal, khamriyya, muwashshah). Ces thèmes et leurs moules formels étaient en place dès la période préislamique, mais leurs codes avaient fini par dessécher l’impulsion créatrice. On crédite même les soufis d’avoir imposé le genre des raqâ’iq, poèmes composés en l’honneur du Prophète. La méthode des auteurs soufis a consisté, pour l’essentiel, à transmuter sur le plan spirituel le sens de la poésie galante, voire érotique, et de la poésie bachique (l’« éloge du vin »), mais en utilisant la même terminologie. Cette opération quasi alchimique a troublé plus d’un « docteur de la Loi »…

    Diverses études montrent également combien la poésie soufie et sa terminologie ont influencé les poètes arabes anciens, tel al-Mutannabî (m. 965), et plus encore les modernes et contemporains, notamment les

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