LA MÉCANIQUE D’UN GRAND CRÉATEUR
« Lorsque la poésie de Rimbaud fait retentir la voix des choses et des êtres, ce n’est jamais qu’un cri, un hurlement qui se mêle au chant, c’est toujours une musique dissonante. » C’est par ces mots que Hugo Friedrich choisissait de décrire, en 1956, dans son ouvrage Structure de la poésie moderne, l’écriture rimbaldienne. Une affirmation qui tend à se confirmer, à s’accentuer pour quiconque s’aventure véritablement dans ce tourbillon des sens que constitue l’œuvre du jeune poète. Il n’est pas question de parcours linéaire, de chemin guidé, balisé, mais de fusion et même de mariage des contraires : trouver l’équilibre entre harmonie et dissonance, paroles et silences, paganisme superstitieux et alchimie spirituelle.
LE SENS AGIT À SA GUISE ET
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