« Lorsque je sentirai mes forces s’amenuiser, j’entreprendrai la traduction de celle que j’ai toujours voulu faire, 700 pages d’une difficulté à la mesure de la bête […] De cette façon […], je suis sûre de (Plon). Grande traductrice, à l’égal d’un Brice Matthieussent, d’un Olivier Mannoni ou encore d’une Annie Morvan, pour ne citer qu’eux, Josée Kamoun, 74 ans, agrégée d’anglais et docteure ès lettres, s’est faite la passeuse d’une cinquantaine d’ouvrages dont ceux de John Irving, de Richard Ford, de Jonathan Coe, d’Aldous Huxley, d’Orwell, de Kerouac ou encore de Philip Roth – auquel elle consacre ici des pages croustillantes, relatant leur première rencontre, à New York, autour de la traduction de , et leurs nombreuses collaborations jusqu’aux suspicions « d’infidélité » (alimentées par l’entourage de l’auteur), qui la poussèrent à jeter l’éponge.
De l’art de la traduction
Apr 03, 2024
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits