Commun(s) : discours de la méthode: Vers le « pari de la confiance » !
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À propos de ce livre électronique
Ce livre partage 14 Récits qui incarnent la co-construction du bien commun afin d’illustrer concrètement la diversité des chemins. Il livre aussi les avancées méthodologiques et pédagogiques pour rendre compte de la valeur des nouvelles formes de « Commun(s) ». Alors que la première étude d’impact du faire alliance en France a permis de mesurer ses effets sur la performance, l’innovation et la confiance, il était utile de faire un état des lieux des connaissances et des méthodes qui ont fait leurs preuves.
A 7 ans de l’échéance de l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable, il est encore temps d’agir pour réussir ensemble ce qui parait pourtant impossible. L’histoire de l’humanité nous a appris que, face à des défis « Commun(s) », les générations précédentes ont su réinventer leur imaginaire collectif pour trouver les forces d’effectuer les changements systémiques nécessaires.
Aurons-nous la même Sagesse que nos ainés ? L’Avenir seul nous le dira, mais d’ores et déjà nous pouvons affirmer que seul le « Pari de la confiance » semble une option raisonnable aujourd’hui…
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Aperçu du livre
Commun(s) - Fondation pour la Co-construction du bien commun
Commun(s) :
discours de la méthode
Fondation pour la Co-construction du bien commun
Sous la direction de Charles-Benoît Heidsieck
Avec la plume de Sylvain Allemand
pour le Récit des « éclaireurs 2030 »
Commun(s) :
discours de la méthode
Vers le « pari de la confiance » !
Editions Le RAMEAU
1 allée Charles V – 94300 Vincennes
© Editions Le RAMEAU, 2023
ISBN : 978-2-9565229-7-3
Sommaire
Sommaire
Édito. Une méthode pour faire le « Pari de la confiance »
Dominique BAILLY
Préface. Chaos visible, et trajectoires possibles !
Bettina LAVILLE
PARTIE I
Le bien commun en actions
Introduction
Chapitre 1. Les « Artisans du bien commun » 2022
Le Récit d’ELYX
Petit dessin aux grands desseins
Le Récit de Frédérique MARQUET
Quand éclaireur rime avec catalyseur
Le Récit de Baptiste GAPENNE
Pour un journalisme de solutions !
Le Récit d’Henriette STEINBERG
La solidarité en bandoulière, un tronc à la main
Chapitre 2. Les « Projets Cèdre du Liban » 2022
Le Récit des Concerts de Poche
Do ré mi fa sol hors les murs
Le Récit de Jaccede.com
Accéder n’importe où, même en situation de handicap
Le Récit de Stop à l’Exclusion Energétique
Des éclaireurs pleins d’énergie
Le Récit du Passeport du Civisme
Une vieille valeur toujours d’actualité
Le Récit de Cette Famille
Au jeu de cette famille
Chapitre 3. Les « Territoires de confiance » 2022
Le Récit de l’Hermitage
Un tiers-lieu d’initiatives citoyennes et éco-responsables
Le Récit de Chambéry – Agisens
De l’innovation sociale et fraternelle
Le Récit de la Fondation de Lille
Une fondation novatrice au service des territoires
Le Récit de Cahors
Quand une ville moyenne dit non à la fatalité
Chapitre 4. Notre « Remerciement » 2022
Notre « Remerciement »
Pourquoi Remercier à Bettina laville ?
Le Récit de Bettina LAVILLE
Une haut-fonctionnaire engagée
PARTIE II
Des expériences à l’expression de la co-construction du bien commun
Introduction
Chapitre 1. L’alchimie du bien commun
Les trois « ingrédients primaires » du bien commun
Les preuves et l’épreuve du temps
Les crises d’articulations du « je » / « nous »
Chapitre 2. Les mots pour le dire
Les mots des « éclaireurs 2030 »
Les limites ontologiques de la sémantique
L’amorce d’un « dictionnaire des praticiens »
Chapitre 3. S’accorder sur les sens du(des) « Commun(s) »
Pour les institutions, la gestion des communs
Pour les organisations, la co-construction du bien commun
Pour les personnes, la (re)découverte de notre Lien commun
PARTIE III
L’Art et la méthode du(des) commun(s)
Introduction
Chapitre 1. Trois temps pour co-élaborer une méthode
2008-2014 : le temps des (re)découvertes
2015-2022 : le temps de la modélisation des « commun(s) »
2023-2030 : le temps de l’interaction des « Commun(s) »
Chapitre 2. Le « pari de la confiance »
Que faire dans l’inconnu ?
Comment résoudre l’équation 1+1 = 3 ?
Les 3 « promesses » de la co-construction
Chapitre 3. L’exemple de la démarche « intérêt général 2050 »
Le lancement de la démarche « intérêt général 2050 »
Les modalités de la démarche « Intérêt général 2050 »
Les premiers résultats : la matrice d’articulation des trajectoires
En guise de conclusion – Faisons confiance aux jeunes !
Charles-Benoît HEIDSIECK
Remerciements et contributions
Annexes
Annexe 1 : Proposition de Récit partagé de l’enjeu de « faire alliance »
Annexe 2 : Charte du « faire alliance »
Annexe 3 : Démarche M.E.D.O.C.
Édito
Une méthode pour faire le
« Pari de la confiance »
Dominique BAILLY
Président de la Fondation pour la Co-construction du bien commun
Pour la troisième fois depuis sa création, la Fondation pour la Co-construction du bien commun distingue quatorze acteurs, territoires et projets remarquables, qui font chaque jour la démonstration de la puissance des dynamiques d’alliance au service de l’intérêt général. Et comme pour les deux précédentes promotions, un livre – ce livre – rassemble l’ensemble de ces témoignages éclairants, et les situe dans l’évolution des réflexions et des travaux sur le bien commun.
Ce livre a pour titre « Commun(s) » : discours de la méthode, vers le « pari de la confiance » et ce titre, qui constitue une forme de promesse, mérite d’être éclairé.
Revenons pour cela à la mission fondamentale de notre Fondation : prendre le risque de reconnaître ceux – « artisans du bien commun », « projets cèdres du Liban », « territoires de confiance » – qui vont impacter le bien commun dans les 10 à 30 ans à venir.
Qu’est-ce que reconnaitre, et pourquoi est-ce important ?
Reconnaitre, c’est mettre en lumière les acteurs, les projets et les espaces qui illustrent de manière remarquable et de façon souvent discrète la construction partagée du bien commun. Mettre en lumière c’est donner à voir, et, par cela même, mettre à l’honneur. Et c’est certes une fierté et une joie pour la Fondation que de valoriser publiquement lors d’une cérémonie au sein de l’Assemblée Nationale, puis par cette publication, ces réalisations remarquables et inspirantes qui donnent confiance.
Dans son exercice de détection et de sélection des lauréats – que nous préférons d’ailleurs appeler les éclaireurs – le conseil scientifique de la Fondation, présidé par Daniel Lebègue, a toujours veillé à distinguer des actions matures, c’est à dire dont l’efficacité et la robustesse ont été démontrées par les faits telles des preuves de concept.
Pour autant ces réalisations restent en fort développement et porteuses d’une promesse d’avenir. En les reconnaissant la Fondation cherche donc aussi à identifier les formes d’engagement qui préfigurent l’exercice partagé du bien commun à moyen et long terme. Reconnaitre ne consiste donc pas seulement à honorer, mais aussi à révéler. Et ceci suppose bien sûr de disposer d’une doctrine, ou à tout le moins de repères solides pour guider cette sélection. Qu’est-ce que le bien commun et sa co-construction ? Que sera-t-il demain ?
Très tôt, Le RAMEAU, et son fondateur, Charles Benoit Heidsieck, ont mis en évidence la force des alliances d’intérêt général et en ont dégagé les grands piliers. Ces alliances s’imposent tant l’action de l’État qui a longtemps incarné l’exercice de l’intérêt général, et dont l’après-guerre a en France magnifié la puissance régalienne et la capacité planificatrice, se trouve bousculée par l’effet des grandes ruptures de la fin du vingtième siècle. La mondialisation, la révolution numérique mais aussi la montée en puissance des individus et son effet fragmentaire, remettent en cause la verticalité et l’exclusivité de l’action publique. Elles créent un devoir d’alliance entre les institutions politiques – à tous les niveaux – les organisations et les citoyens engagés. À l’appui des trois leviers qui mobilisent chacun de ces trois acteurs, la gestion régulatrice, l’action collective et la vision partagée.
Dans le cadre plus récent de la démarche « Intérêt Général 2050 » il est apparu que chacun de ces leviers correspond à une temporalité dominante, tactique pour la gestion, stratégique pour l’action, prospective pour la vision.
Quoiqu’il en soit, les travaux d’observation des pratiques autant que de consultation et d’analyse des opinions démontrent que le devoir d’alliance et le principe de co-construction du bien commun sont aujourd’hui largement appropriés. Ils fournissent un terrain d’innovation sociétale dont les trois promotions d’éclaireurs de la Fondation rendent compte de l’extraordinaire et réjouissante vitalité. Reste que, si les institutions et les organisations ont su particulièrement bien nouer des alliances fertiles, l’engagement des citoyens à l’appui d’une vision suffisamment partagée est bien plus incertain. Cela est sans doute lié à la prégnance d’un imaginaire cultivant la dimension verticale et souvent idéologique de l’action publique. Mais aussi à la puissance du mouvement d’individualisation des attentes et des comportements.
C’est à cet endroit que s’impose la nécessité de la méthode, dont le titre de cet ouvrage s’empare. Car, nous le savons tous, en période de turbulences et lorsque les idéaux vacillent, la feuille de route et la façon de naviguer comptent plus encore que la destination. Ce livre lui est consacré{1}.
Cette méthode est empirique. Elle se façonne par les enseignements de l’action. Elle est donc très logiquement abordée, dans une première partie, au travers du récit des réalisations reconnues le 6 octobre 2022, sous la plume très talentueuse de Sylvain Allemand. Une deuxième partie en dégage les enseignements et une troisième et dernière partie en propose une méthode, en évoquant notamment ses perspectives au travers de la démarche « Intérêt Général 2050 », pilotée par Charles-Benoît Heidsieck, qui apporte la conclusion de l’ouvrage.
Bettina Laville, que la Fondation a souhaité reconnaitre en 2022 par l’attribution d’un « Remerciement », au regard de son parcours exemplaire, nous fait l’honneur de préfacer ce livre. Nous l’en remercions.
Préface
Chaos visible, et trajectoires possibles !
Bettina LAVILLE
Promotion 2022 de la Fondation pour la Co-construction du bien commun
Une des dernières paroles qu’a dites quelques jours avant sa mort à quelques amis proches un ancien conservateur de Beaubourg, personnalité d’exception, furent « je retourne au chaos ». C’est dire pour quelques hommes combien le chaos est le retour à une matière inorganisée ; il est synonyme de mort. Mais, dans la mythologie grecque, comme d’ailleurs peut être dans cette dernière parole, si bouleversante, le chaos est à la fois le désordre originel, et le commencement d’un univers nouveau. C’est pourquoi Claude Nicolas Ledoux a pu dire : « Le chaos s’organise : un nouveau monde peut commencer ».
Or, nul ne peut le nier, notre monde est chaotique, avec les bouleversements actuels de la biosphère, des guerres, des effondrements, des famines et l’on se demande « où atterrir ? » pour parler comme Bruno Latour. Aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur notre avenir prennent dans nos cauchemars la forme d’ailleurs bien réelle des figurations et descriptions mythiques : sécheresses et invasions d’espèces, feux et incendies, inondations, disparitions probables d’îles et de rivages, montée des mers, errances des hommes… comment ne pas être renvoyé aux images de débâcle de l’Apocalypse ?
Notre monde chaotique nous mène-t-il à une, ou à la grande Apocalypse ? Beaucoup le pensent, le craignent, et nous ne parlons pas des marchands de terreurs : devant la vitesse des dérèglements climatiques, la chute de la biodiversité, le rejet des diversités, la perte des repères, cette crainte est fondée, en tout cas il est sûr que la planète et ses habitants seront bien différents dans un siècle, et que le sauve-qui-peut planétaire s’insinue dans chaque individu.
Sauf que le Chaos peut être passager, un moment de paroxysme du désordre, mais, comme le Chaos, l’apocalypse évoque aussi un « avènement » un nouveau départ. Paul Claudel, qui a travaillé 20 ans sur l’Apocalypse{2}, en donne la plus belle définition qui soit. Le livre est construit comme un dialogue entre un père et sa fille :
« La Fille : il y a une note dans mon livre qui dit qu’Apocalypse signifie Révélation. Le Père : ce n’est pas tout à fait cela, mais plutôt dégagement, détente, déploiement comme les cinq doigts de la main qui s’ouvrent ou comme la crosse enroulée de la fougère, qui se dilate et se redresse par la vertu d’un développement diffus. Il y a un argument inséré dans la substance même des choses qui leur permet de répondre à l’appel des saisons et de ces étapes successives du drame qui préparent le dénouement. C’est la série des évènements qui préparent l’avènement ».
Plus tôt, il a cette parole éclairante : « il ne s’agit pas de comprendre l’apocalypse, mais de se promener dedans{3} ».
Est-il interdit de penser que, si l’on suit les nombreux chemins de cette « grande promenade » dans l’apocalypse, ces évènements peuvent préparer l’avènement d’un autre monde ?
Nous ne parlons pas seulement de la construction d’un « nouveau modèle économique », à la fois difficile à réaliser et très insuffisant. Nous ne parlons pas non plus des « solutions » techniques et technologiques, indispensables bien sûr, mais également insuffisantes. Comme le disait Jacques Ellul, la technique, même « verte » nous dépouille de notre capacité de réflexion au profit du reflex{4}.
Autrement dit, par la voie des seules solutions techniques, nous agissons avant de réfléchir au lieu de réfléchir sur l’action. Car justement, la référence à l’Apocalypse nous permet au contraire d’imaginer ce monde nouveau. D’abord parce qu’elle rend vivantes dans notre esprit les images de destruction telles que les ont décrites tous les Arts ; ensuite parce que, grâce aux progrès des sciences, les projections et calculs donnent une meilleure connaissance de l’avenir (… et aussi du passé), des espaces lointains et des dimensions minuscules : nous sommes donc mieux armés pour nous préparer à l’avenir et nous pouvons esquisser des scenarii.
Comme l’avait bien dit Jean-Pierre Dupuy, seul le catastrophisme éclairé peut être une arme contre les fléaux que l’espèce humaine a en partie provoqués : encore faut-il passer à l’action, et, pour cela, s’arracher à la sidération, et imaginer des futurs que nous devons choisir, des futurs qui ne sont plus seulement probables, mais simplement possibles, car nous ignorons si les capacités pourtant immenses d’adaptation humaine pourront s’exercer efficacement dans une période aussi courte qu’annoncée par l’accélération des changements climatiques et géophysiques : organiser le Chaos, en quelque sorte, condition pour qu’un nouveau monde commence, pour répéter Nicolas Ledoux.
Dans le Temps de la Fin{5}, Günther Anders, en parlant de l’apocalypse nucléaire, soutient la thèse que, par la menace atomique, l’Apocalypse n’a jamais été aussi plausible, alors qu’en fait, auparavant, « le monde, en continuant à exister, contredisait chaque jour les attentes apocalyptiques, pour ne pas dire qu’elle leur affligeait un véritable démenti ». On peut en dire autant aujourd’hui, car à la menace nucléaire, toujours réelle, et renouvelée depuis la Guerre en Ukraine, s’ajoute celle de l’effondrement des équilibres écologiques, Si le temps de la fin est pour Anders avéré, il croit aussi que nous pouvons « repousser toujours à nouveau la fin devant nous, à gagner toujours à nouveau le combat contre la fin des temps, c’est-à-dire à rendre infini le temps de la fin ».
Car la capacité de l’homme à repousser la fin de son espèce, et des autres espèces, est encore immense. Il a dans ses mains la possibilité non pas d’arrêter le réchauffement climatique, mais de le ralentir, afin que la terre reste viable. Il a la possibilité d’arrêter la course à la consommation, qui détruit les espèces vivantes. Il a la possibilité de rendre ses destructions créatrices, pour reprendre un terme économique. Prométhée peut s’amender. Il n’a pas beaucoup de temps, eu égard aux urgences mises en lumière par la science, mais en a encore pour explorer une nouvelle manière d’être au monde.
C’est pourquoi coexistent aujourd’hui, l’angoisse des catastrophes et la ferveur des explorateurs. Le monde entier est en exploration, écartelé entre un monde ancien, qui disparait en direct, et un monde nouveau, qui balbutie. Nous sommes dans une époque de grandes découvertes, qui nous ouvrent des perspectives immenses sur l’Univers, sur notre planète comme sur les espèces, et l’espèce humaine en particulier, sur le vivant en général.
Pour « organiser le chaos », les acteurs publics essayent de proposer des scenarii. Ainsi l’ONU enjoint les États à atteindre des objectifs pour 2030, intitulés 17 Objectifs de développement durable. La France, par la voix de France Stratégie, s’est essayée à des perspectives jusqu’en 2025. Une planification sérieuse commencerait à s’esquisser. D’autant que les dirigeants du secteur privé sont demandeurs de cette boussole indispensable pour leurs investissements. Dans quels pays ? Dans quels secteurs ? Quelle recherche favoriser ? Leur stratégie doit viser des horizons correspondant à des investissements d’une durée parfois de plus de 20 ans. Durée que les dirigeants du secteur public n’osent plus aborder… Les collectivités locales aussi, car leurs habitudes sont bouleversées, ainsi on leur demande par exemple de laisser la nature en jachère au lieu de construire des équipements somptueux au bord d’une eau qui monte…
Mais nous pouvons construire des trajectoires, car nous savons quelles sont leurs directions ; bien sûr, moins de carbone, plus de précaution, plus de sobriété, plus de conscience de la fragilité, moins de démesure… Elles s’esquissent déjà, à travers des changements de comportements, des choix inédits de sociétés, des signaux faibles qui traduisent des forces en construction…
Les témoignages de cet ouvrage reflètent ces trajectoires de vies, et de vie qui se transforme.
PARTIE I
Le bien commun en actions
Introduction
La Fondation pour la Co-construction du bien commun éclaire tous les deux ans les « Artisans du bien commun », les « Projets Cèdres du Liban » et les « Territoires de confiance » qui donnent espoir dans notre capacité collective à relever les défis de ce début de XXIe siècle. Ces personnes, projets et territoires sont des éclaireurs vers un avenir plus équitable, fraternel et durable.
À 7 ans de l’échéance de l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable que les 193 pays membres des Nations Unies se sont engagés à atteindre, il est essentiel d’illustrer ceux qui prennent le risque et le temps de faire bouger les lignes pour réussir ensemble ce qu’aucun ne peut parvenir à faire seul.
Cette première partie de la méthode s’inscrit dans la continuité des deux premiers ouvrages publiés par la Fondation, « L’Alchimie du bien commun » en 2018, et « Ensemble, valorisons l’ODD 17 en pratiques ! » en 2020. Là où le premier donnait un éclairage individuel des Récits, le second en proposait une lecture collective au travers des interactions entre les « éclaireurs 2030 » de la promotion 2020. Ces deux approches complémentaires s’inscrivaient dans une démarche pédagogique de « preuves par l’exemple ».
Dans la théorie de la conduite d’un changement systémique{6}, après le consensus sur la nécessité du changement et la proposition d’un Cap collectif{7}, les retours d’expérience de « pionniers » ayant réussi le chemin de transformation, tout au moins en partie, est la condition sine qua non du