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Carènes et Crinières: Biographie
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Livre électronique328 pages3 heures

Carènes et Crinières: Biographie

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À propos de ce livre électronique

Dans ce récit autobiographique, au fil de nombreuses anecdotes vécues, François Ballière revient sur ses jeunes années passées en Normandie au sein de son milieu familial et au milieu des chevaux qu'il élève et entraîne.
Il fut, à vingt-quatre ans, l'un des plus jeunes drivers ayant participé au Prix d'Amérique.
Il nous décrit, souvent avec humour, les aspects de son métier d'entraîneur de trotteurs, sa découverte de l'agriculture, sa passion pour les bateaux, pour les voyages, l'aviation, la mer….
Un jour, cet hédoniste au parcours atypique a pris une incroyable décision : celle de tout quitter, les chevaux - à qui il avait consacré une grande partie de son existence, ainsi que la terre ferme pour la voile et le Grand large…
Pour réaliser ce rêve enfoui, il a changé de vie et a parsemé ses navigations d'instants de bonheur et de rencontres amicales.
Un triste épisode - la perte de son bateau dans de pénibles circonstances, est venu interrompre brutalement ce grand voyage dans les eaux capverdiennes.
LangueFrançais
Date de sortie2 mai 2023
ISBN9789403688428
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    Aperçu du livre

    Carènes et Crinières - François Ballière

    Issu d’un grand nom parmi les fondateurs du Trot, François Ballière n’est autre que le petit-fils d’Henri Ballière, Vice-Président de la Société d’Encouragement à l’Elevage du Cheval Français, frère du Président René Ballière. De 1935 à 1970, cette famille soufflera un monde de modernité mis à disposition des professionnels du Trot.

    Elle créera les courses de nuit pour élargir l’offre de courses à Vincennes. A l’époque, le pari-mutuel-urbain n’était organisé que sur les hippodromes parisiens qui ne pouvaient courir le même jour ! Et coururent donc de jour et de nuit ! La poussée immobilière chassant les chevaux de Joinville, Saint-Maurice, Champigny et Le Tremblay, les frères Ballière achetèrent, à deux pas de Vincennes, le domaine de Grosbois pour mettre à disposition les boxes nécessaires au bon fonctionnement du Meeting d’Hiver. Henri Ballière, le grand-père de François, et Guy Deloison furent chargés d’animer le projet.

    Pour les nostalgiques de l’Histoire du Trot, François vous emmènera dans les écuries qui, proches de la piste de Vincennes, fournissaient ses partants. Il vous fera vivre son métier d’Entraîneur de Trotteurs, sa découverte de l’Agriculture et sa passion des bateaux…

    Et puis un jour, il prit une incroyable décision, celle de tout quitter… les chevaux, la terre ferme pour le grand large… à la découverte d’un nouveau monde.

    C’est notre « Globe-Trotteur » qui vous conte sa vie…

    Dominique de Bellaigue,

    Ancien Président de la Société d’Encouragement

    à l’Elevage du Cheval Français

    29 juillet 2020

    Mon Dieu, ne me donnez pas d’argent mais mettez mè à côté de qui qu’en a.

    (Répartie normande ingénieuse et naïve)

    Point besoin de Roses ni d’Orchidées, mais d’un simple bouquet d’idées.

    (Voici ma devise)

    Humanisme, Bonté et Tolérance : telles sont les trois valeurs auxquelles j’ai toujours attaché de l’importance au cours de mon existence.

    J’ai sans cesse cherché, au moins à m’en approcher, au mieux à les faire miennes quand cela était possible.

    C’est pourquoi, en vue d’introduire mes réflexions et de laisser courir mes souvenirs au fil des pages qui vont suivre, je ne peux manquer de vous faire partager avant toute chose quelques pensées, dictons ou préceptes, - extrait désordonné d’un catalogue personnel qui m’a inspiré et guidé dans ma vie, vie que j’ai toujours voulue légère et gaie.

    Je m’accroche à ces pensées, elles remontent du fond de ma mémoire, elles me plaisent, je les aime, me distraient et, les consultant régulièrement, je les ai gravées sur les pierres qui ont jalonné mon chemin et sur les galets roulés par les vagues de mon existence. Sans cesse rappelées à mon esprit dans les bons moments et souvent dans les mauvais, s’attachant à me ramener constamment - comme des pilotes automatiques, sur cette ligne droite et claire qui rend souvent notre existence meilleure, plus agréable, moins égoïste, elles me mettent à l’écoute du monde qui m’entoure et agissent comme des contrepoints à sa rumeur : « Là, est l’important, là est le fil conducteur ou la main-courante…

    … Ne les lâche pas ! »

    Voici donc mon premier livre : certes, il est imparfait ; mais j’ai simplement voulu intéresser mes lecteurs au récit de ma vie, leur faire partager mes joies et mes peines. Du cheval à la mer, elle fut passionnante. Je n’ai que peu de regrets. Le plus douloureux d’entre eux fut certainement et hélas la perte de mon cher bateau « Maria-Lionza ».

    Mon optimisme inaltérable m’a conduit à créer une association pour le retrouver, certain qu’un jour le hasard ou la chance (sans doute les deux) feront réapparaître celui qui fut mon compagnon pendant de longues années. J’ai reçu, depuis quelques mois maintenant, et encore très récemment, quelques preuves tangibles montrant que mon bateau erre en ce moment même en plein milieu de l’Atlantique, suivant la route erratique des courants marins qui le positionnent globalement par 28,5° de latitude Nord et 46° de longitude Ouest. Il semble très abîmé bien sûr… mais je me sens toujours prêt à tenter quelque chose pour le sortir de ce maelström infernal. Puissé-je trouver un jour les aides financières et techniques qui me permettront d’organiser cette opération. Ce projet ne quitte jamais mes pensées et je sais que je ferai tout mon possible pour concrétiser ces retrouvailles tant attendues…

    A tous ceux que la vie a placés dans une situation difficile et qui, en définitive, finissent par accepter leur sort, je leur conseille de ne pas baisser les bras et de poursuivre leur route, sans se préoccuper des commentaires négatifs qui ne manqueront pas de les atteindre. Nous, privilégiés qui avons eu la chance de naître au bon endroit et au bon moment, nous n’avons pas le droit de nous plaindre ; nous avons surtout le devoir de continuer d’espérer, de ne jamais perdre de vue qu’il y a sur cette terre des millions de déshérités luttant quotidiennement pour avoir seulement de quoi se nourrir et boire.

    La terre est belle malgré tout ce que l’on peut entendre à son sujet : je sais que la planète vaincra.

    Dites-vous bien que nous sommes tous des écologistes dans l’âme. Car il en va de notre survie.

    Habitants de cette terre, arrêtez de récriminer et de geindre, nous nous porterons tous beaucoup mieux !

    Et comme je le rappelle en exergue, puis à la fin du troisième chapitre de ce livre, n’oubliez jamais que la femme est l’avenir de l’homme... Il est important de le rappeler sans cesse.

    Et comme j’aime ces quelques savoureuses formules :   

    L’humain est composé de tant de pièces qu’il en manque toujours (Bossuet).

    Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage (Molière).

    Faisant parler Guillaumet : je te le jure, ce que j’ai fait aucun animal ne l’aurait fait (Saint-Exupéry).

    Vous n’êtes pas jolie, vous êtes pire (Victor Hugo).

    Dans le régime des âmes il faut un taux de science, un baril de prudence et un océan de patience (Saint François de Salle).

    Le bonheur n’a pas de rides (Anne-Gaëlle Huon).

    Ne courez jamais après un autobus ni après une femme il en arrive toujours d’autres dans les cinq minutes (Anonyme italien).

    « Un journaliste suisse qui commentait un match de hockey fut pris de vitesse par le ralenti… »

    La délicatesse est à l’esprit ce que la saveur est au fruit (Marco Horta).

    Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce je pense d’eux ils en diraient bien davantage (Sacha Guitry).

    Rien de plus savoureux dans la vie que le coin du feu, une salade de homards, du champagne et la causette (Lord Byron).

    Car j’eusse avec ferveur, baisé ton noble corps,

    Et depuis tes pieds frais jusqu’à tes noires tresses

    Déroulé le trésor des profondes caresses (Charles Baudelaire).

    Le désir de plaire naît chez les femmes avant le besoin d’aimer (Ninon d’Enclos).

    Le plaisir le plus délicat est de faire celui d’autrui (La Bruyère).

    Le plaisir est le bonheur des fous le bonheur est le plaisir des sages (Barbey d’Aurevilly).

    Je ne pense jamais au futur il vient assez tôt (Einstein).

    C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière (Rostand).

    Qui écoute trop la météo reste au bistrot.

    Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.

    Blanc sur rouge, rien ne bouge… Rouge sur blanc, tout fout l’ camp !

    Au moteur, mieux vaut un pilote plein qu’un réservoir vide.

    Seul danger en mer : la terre.

    Le geste qui sauve, c’est le coup de pied au cul !

    Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer.

    Le plus difficile pour un départ est d’en fixer la date.

    Pour faire durer l’amour, ce n’est point trop d’être aveugle, c’est savoir fermer les yeux.

    Un cachalot à tribord est prioritaire… à bâbord aussi.

    Pour faire passer le mal de mer, s’étendre sous un pommier.

    Dieu a partagé, il a donné la nourriture aux riches et l’appétit aux pauvres.

    Partir c’est mourir un peu, rentrer c’est périr complètement.

    Homme libre toujours tu chériras la mer (Charles Baudelaire).

    Ton devoir réel est de sauver ton rêve. (Petite carte postale qui était épinglée dans le carré de Maria-Lionza. Elle me fut offerte par Christine).

    Le Couesnon, en sa folie, a mis le Mont en Normandie.

    Allez tranquillement parmi les vacarmes et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

    Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.

    Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.

    Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant, ils ont eux aussi leur histoire.

    SOYEZ VOUS-MÊME

    Surtout n’affectez pas l’amitié.

    Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.

    Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.

    Ne vous chagrinez pas avec vos chimères : de nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

    Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.

    Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui et quels que soient vos travaux et vos rêves.

    Gardez dans le désarroi bruyant de la vie la paix dans votre âme.

    Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

    Prenez attention. Tachez d’être heureux¹

    J’aime la vie, l’amour, l’humour, la nature, la création, la planète et l’idée de l’infini qui libère l’esprit. Je rends hommage aux gouvernants d’Europe occidentale, quelle que soit leur famille politique, ceux qui assurent la paix et la tranquillité des Européens contrairement à ceux qui sèment la terreur dans de nombreux pays et dont les innocents sont principalement les victimes.

    J’aime placer au plus haut sommet de mon panthéon personnel les membres illustres qui ont marqué ou marquent encore leur époque, représentatifs de l’intelligence humaine. Ils travaillent de leurs mains, comme ces paysans, ces ouvriers, ces merveilleux artisans, ces chefs d’entreprises, ces marins, ces commerçants, ces mécaniciens, ces mères de famille et ces scientifiques. Mais ce sont aussi ces intellectuels, ces artistes, ces leaders politiques, ces hommes de réflexion, ces acteurs et ces musiciens, ces personnages aux parcours de vie exceptionnels que sont – sans ordre établi :

    Jean d’Ormesson, Jean Dutour, André Santini (pour son humour), Jacques-Yves Cousteau (l’Homme, la Pieuvre et l’Orchidée, sa biographie posthume), Alain Bombard (le naufragé volontaire), Eric Tabarly (pour l’innovation), l’exceptionnelle Lady Diana, Henri Ford (pour son modèle T), Daniel Prévost (pour ses jeux de mots), Fabrice Lucchini (pour son délire verbal), Clément Ader, Louis Blériot, Albert Einstein, Robert Oppenheimer (père de la bombe atomique), Marcel Dassault, André Citröen (pour le pignon), Louis Renault, Jacqueline Auriol et Jacqueline Cochran (deux pilotes pionnières de l’aviation qui se disputèrent un record sur des avions militaires), Joséphine Baker (pour sa générosité), Edith Piaf (pour sa passion), Jéromine Pasteur (pour avoir soutenu les Aschaninkas, indiens de l’Amazonie péruvienne et pour sa passion de l’Amérique du Sud), les Folles de la Place de Mai (pour leur sublime mouvement de résistance), Le Corbusier, Gutenberg, Christophe Colomb, Simon Bolivar (père de la Grande Colombie), Antoine de Saint-Exupéry, Jules Verne, Salvador Dali, Gandhi, Victor Hugo.

    S’y retrouvent également Mozart, Wagner, Herbert von Karajan, Claude Lelouch, Yves Montant, Michel Simon, Jacques Villeret, La Fontaine, Pierre et Marie Curie, Françoise Giroud, Elisabeth Badinter, Maria Callas, Aristote Onassis, Louis Armstrong , les Beatles, Mickael Jackson, Isabelle Huppert (une actrice talentueuse qui m’émeut), Elisa Servier, Jean-Pierre Daroussin dans ses rôles subtils, Goda Meir, Arafat, Indira Gandhi, Voltaire, Mahalia Jackson, Kennedy, Churchill, David Ben Gourion, Konrad Adenauer, Charles De Gaulle, Dwight D. Eisenhower, Achille Zavatta, Margaret Thatcher, Jean Paul II, Freud, Auguste Picard, le professeur Montagnier (pour ses recherches contre le V.I.H), James Watt (énergie de la vapeur), Martin Luther King, Amundsen (pour ses explorations polaires), Paul-Emile Victor, Jacques Chancel (Et Dieu dans tout ça ?, sa première Radioscopie avec Georges Marchais), Bill Gates, Jacques Brel, Georges Brassens, Robert Hossein, Grock le clown et sa célèbre acrobatie, Jean-Jacques Servan-Schreiber (ministre durant seulement huit jours), Edith Cresson (première femme Premier Ministre français), Amélia Earhart (qui ne revint jamais d’une traversée en avion), Hélène Boucher (détentrice sur mille mètres à quatre cent quarante-quatre kilomètres à l’heure en avion), Maryse Bastié (qui a traversé seule l’Atlantique Sud), Michèle Mouton (une des rares femmes pilote de rallye), Simone Veil (qui a fait voter une loi légalisant l’avortement), Romy Schneider (la beauté faite femme), Marilyn Monroe (reine d’Hollywood), Claudie Haigneré (l’aventure spatiale²), Aurore Clément (au charme sensuel), Marie-José Nat (l’amour de mes quinze ans), Ellen MacArthur (la Courageuse), Florence Arthaud (la Fiancée de l’Atlantique)³, Sophie Marceau, Virginie Ledoyen, Jennifer O’Neill⁴, Grace de Capitani (actrice sensuelle et gaie)…

    Mais comment ne pas citer les autres, présent(e)s dans le cercle plus intime de ma mémoire ? Eux (elles) aussi, si je puis dire, font partie de ce panthéon plus ou moins présent, lequel s’est construit - dans un cadre familial ou plus élargi, autour des personnages qui ont marqué mon enfance, ont guidé mon adolescence, ont enluminé mes souvenirs lointains par leur fantaisie, leur humour, la force de leur camaraderie, leur amour du travail bien fait et, pour certains d’entre eux, leur remarquable réussite. Je n’hésite pas à les inclure dans ce que je pourrais appeler le « cercle des Ornais » dont les expressions et les visages, les attentions qu’ils ont eues à mon égard font, qu’aujourd’hui encore, je pense à eux ; je ne les oublie pas, qu’ils soient encore de ce monde ou qu’ils l’aient déjà quitté.

    Se superposent ainsi les images de ma jeunesse passée : mon enfance, ma famille, mon entourage scolaire, mes camarades de jeux et plus tard mes camarades de vie, avec lesquels j’ai partagé cette inoubliable alternance d’instants entre le travail, le cheval, les distractions et les plaisirs simples de la vie basés sur le rire et la fête.

    Je vous en livre les identités et les visages au fur et à mesure que je remonte le temps : fermant les yeux lorsque j’écris ces lignes, les « phosphènes sensorielles du souvenir » - ces ombres diffuses, me rattachent soudainement à une époque que j’ai eu un plaisir immense à traverser, quelles que furent les étapes douloureuses de mon existence. La dernière, la perte de Maria-Lionza en est une, majeure.

    Cette introduction dévoile déjà les lignes que les chapitres ultérieurs développeront plus largement. Que le lecteur me pardonne l’énumération de tant de noms ou patronymes mais « J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans », comme disait le poète⁵… Je ne veux oublier personne, et pourtant je sais que cela est impossible. Personne ne m’en voudra pas, sans doute, du moins je l’espère… En citant cette foule qui a croisé ma route ou en évoquant les rencontres qui ont jalonné mon existence je rends à chacun(e) l’hommage qu’ils (elles) méritent et je les remercie pour ce qu’ils (elles) ont pu faire, sans doute à leur insu, pour m’indiquer les voies que mon existence a empruntées. J’ai pris soin, autant que cela a été possible, de brosser en quelques mots les contextes ou les conditions de nos rencontres.

    Pour entrer en matière, je dois dire que j’aime balayer du regard ce qui a pu un jour me conduire à être à la fois un amoureux du cheval, un amoureux de la mer et des bateaux, un passionné des avions. C’est ma vie, c’est l’objet de ce livre, c’est la consignation de la majeure partie de mes souvenirs. Rien n’arrive jamais par hasard mais Voltaire disait aussi : « On rougirait bientôt de ses décisions si l’on voulait réfléchir sur les raisons pour lesquelles on se détermine ⁶». Ah ! Mes carènes, mes crinières… et mes avions !

    Trois professeurs m’ont beaucoup appris : Messieurs Delange, Roullion et

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