À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, la navigatrice se livre sur sa croisade pour sa préservation
Cette sirène aux yeux clairs est une combattante
Pour la navigatrice, plonger n’est pas un passe-temps, c’est un besoin. La « femme océane » a été à bonne école : formée par le commando Hubert, corps d’élite de la marine nationale, avant son tour de l’hémisphère Sud à la voile, en 2006. Quand on part en solitaire et sans assistance, « se mouiller » n’est pas à prendre au figuré : nager sous la coque peut se révéler indispensable en cas d’avarie. Maud Fontenoy a plongé dans tous les océans du monde, seule ou en famille, avec ou sans bouteille. Après avoir battu plusieurs records, elle confie que ses plus belles immersions ne sont pas les plus spectaculaires. Un masque et un tuba suffisent à trouver la paix des fonds marins. Son meilleur souvenir ? Une inoubliable danse avec les baleines en 2012, au large de la Polynésie.
La souffrance ! Un combat qu’elle a toujours mené pour elle, pour ses enfants, pour l’océan malade de nos vanités
Un temps pour la mer, un temps pour la mère – et la vie tout le temps, l’avenir. Telle est Maud Fontenoy sous le signe tropical de la Vierge, ascendant amour fou.
Le 7 septembre 1977, elle naît à Meaux. Sa mère est pharmacienne, son père est… Son père construit un rêve devant chez lui. Un rêve de bois : la goélette « Gwenn Bleiz ». Du breton qui veut dire « loup blanc ». Maud n’a pas 7 jours qu’on l’embarque sur le voilier familial avec ses frères Yann et Roch. Balade ultramarine