Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Paraboles de Shambhala
Paraboles de Shambhala
Paraboles de Shambhala
Livre électronique75 pages1 heure

Paraboles de Shambhala

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

La complexité est dans la simplicité et la simplicité est dans la complexité qui vont de pair tout au long de la vie humaine. Chacun de nous est appelé à se comprendre afin de comprendre son prochain. En cela, les paraboles nous aident, car elles contiennent les grandes Lois de l'Existence, réfractées dans la voie de la recherche quotidienne de solutions vitales, simples, mais sages.

LangueFrançais
Date de sortie24 déc. 2022
ISBN9798215014660
Paraboles de Shambhala

En savoir plus sur Zinovya Dushkova

Auteurs associés

Lié à Paraboles de Shambhala

Livres électroniques liés

Nouvel âge et spiritualité pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Paraboles de Shambhala

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Paraboles de Shambhala - Zinovya Dushkova

    Tous droits réservés.

    L'ensemble de l'œuvre et ses extraits ne peuvent être reproduits ou distribués sous quelque forme que ce soit, y compris sous forme papier ou électronique, ni traduits dans d'autres langues, sans l'autorisation écrite préalable de Zinovia Douchkova.

    Il est obligatoire de citer la source lors d'une citation.

    Contenus

    Parabole I. Un cheval pressé

    Parabole II. L’Ange blanc et l’Ange noir

    Parabole III. L’empêcheur de danser en rond

    Parabole IV. Les rois et les esclaves

    Parabole V. L’île des Espoirs

    Parabole VI. La Vie et la Mort

    Parabole VII. Les ombres et ceux qui les créent

    Parabole VIII. Le guerrier peureux et le guerrier vaillant

    Parabole IX. Le Saint et le mendiant

    Parabole X. Les bons temps et les mauvais temps

    Parabole XI. Le Malheur et la Joie

    Parabole XII. L’Homme et la Femme

    Parabole I

    Un cheval pressé

    Les étoiles se sont éteintes, puis, se sont remises à briller au moment où une main invisible a repoussé de façon décisive un nuage lourd qui essayait de couvrir le ciel d’un voile opaque. Et, dans la lumière d’étoiles argentée qui inondait un petit chemin de montagne, un cheval est apparu ; il avançait tout droit avec acharnement, malgré la fatigue qui a marqué sa chair. Comme s’il connaissait son objectif et essayait quoi qu’il en soit de l’atteindre. Et, malgré son cavalier, à moitié ensommeillé, le cheval continuait à avancer ; personne ne le pressait, personne ne l’y obligeait. Les rênes qui pendaient, inanimées, étaient, elles aussi, comme plongées dans un sommeil, à la merci des mains qui les avaient serrées fermement, avant, qui les avaient tirées fortement et avec détermination, indiquant ainsi la direction où le cheval devait aller. Qui alors était celui qui lui donnait le bon repère ? Peut-être qu’une main invisible lui indiquait où se diriger ou bien, le cheval était si intelligent qu’il pouvait se coordonner à la position des astres. Personne ne savait le dire, car le monde était plongé dans le sommeil, et seulement le bruit monotone de sabots brisait ce silence des sphères caressées par la lumière d’étoiles argentée.

    Le voyageur quadrupède avançait avec assurance, bien qu’il n’eût jamais emprunté les chemins de montagne. Mais cela n’avait aucune importance, car il faisait entièrement confiance à son cavalier, sachant que s’il trébuchait, son cavalier sortirait de son état de demi-sommeil, tirant en un clin d’œil les rênes pour guider le cheval dans la bonne direction. Comme s’ils s’unissaient, ne faisant qu’un. Ainsi, le cheval pouvait permettre à son cavalier de se reposer, lequel, ayant repris ses forces lors de cet état, aiderait son ami quadrupède à se reposer à son tour, lui donnerait à boire et à manger, le mettrait dans les eaux rapides de rivières de montagne, enlèverait de ses côtes la poussière et la boue des routes parcourues, lui peignerait doucement sa crinière. Et ainsi, le chemin semblerait plus court, malgré les pentes raides. Mais qui pourrait encore se souvenir, actuellement, où et quand ils avaient commencé leur chemin commun, à travers quelles vallées et plaines ? Quelles rencontres, heureuses ou malheureuses, avaient parsemé ce chemin ? Où s’étaient-ils arrêtés, faisant une pause dans leur itinéraire commun, pour passer une nuit ? Et combien de temps avait-il duré, leur repos total qui allait jusqu’à l’oubli absolu de la nécessité de la continuation de leur voyage ? Personne, on le répète, ne pouvait en dire quoi que ce soit, car chacun était plongé dans sa sphère. Le cavalier était dans l’espace de perceptions claires d’étendues astrales que peuplaient d’autres mondes et, plongé dans les sphères de rêves extraterrestres, tout son esprit aspirait à continuer le chemin. Peut-être qu’il avait hâte de trouver l’objectif voulu, en communiquant ainsi cette précipitation à son ami quadrupède qui, à première vue, avançait tout seul dans sa voie nocturne.

    Ainsi, la chair et l’esprit, unis, avancent souvent dans la vie. L’un sans l’autre n’a pas le même sens que celui donné pour leur unité. Le corps sans esprit est mort et représente un cheval qui broute sauvagement, qui ne connaît pas de rênes et de main forte, mais douce et attentionnée pour le guider sur son futur chemin. Qu’est-ce qui peut apporter une sphère d’existence si elle est bornée par des prairies sauvages ? Une quête de pâturages meilleurs ? Est-ce que l’unique but est dans la lutte pour la survie ? Est-ce que l’unique chance c’est de ne pas tomber sous les crocs de bêtes sauvages qui prolifèrent autour et qui poursuivent sans relâche les proies qu’elles ont choisies ? Oui, la quaternité sans la trinité est morte, car vouée à tourner en rond. Mais qu’est-ce que l’esprit sans la quaternité ? C’est un cavalier sans son cheval. Bien sûr qu’il peut atteindre son but, mais est-ce qu’il y sera dans le temps qui lui est imparti ? Quelle sera la longueur de son chemin caillouteux ? Là, il lui faut un fidèle allié. Et cet allié peut être seulement celui qui va dans la même direction. Ainsi, nous avons nos deux compagnons qui ont le même objectif, lequel ne peut être atteint que grâce à leur union. L’un offre à l’autre un chemin vers soi. Et l’esprit descend dans la profondeur des sphères opaques données par la quaternité. Et là, dans les ténèbres de l’Existence, s’allume la Lumière qui permet de voir les infinies possibilités d’ascension disposées en marches de l’Immortalité. Et la chair, fascinée par cette vision, est invitée à faire le pas vers le monde de l’esprit, dans les profondeurs de l’Océan astral à perte de vue. Ainsi, deux pôles qui bougent et qui, par leurs feux qui s’interpénètrent, s’unissent dans la même force, en prenant déjà une position identique. C’est comme cela que naissent les noyaux ignivomes composés par deux feux oppositionnels,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1