« Centaure »
« J'aime follement ce mot, je le caresse comme une illusion, je le prononce comme un vœu pieux. siècle, une antique mythologie: un buste d'homme posé sur un corps de pur-sang ou de frison. Se métamorphoser en Chiron ou Pholos, sous le ciel du pays d'Auge, qui est ma Thessalie normande. J'ai consacré un roman, , à un authentique centaure, Étienne Beudant. J'ai placé, en épigraphe de , le mot d'un autre centaure, le Portugais Nuno Oliveira, dont j'ai fait ma devise: “ Et je n'en finis pas d'observer et d'admirer, sous le chapiteau du théâtre équestre Zingaro, l'art du centaure Bartabas, qui monte ses chevaux comme s'il leur faisait l'amour. Pour lui, j'inventerais bien le verbe “centaurer”. Il centaure, nous piétinons. »