L’école buissonnière
Dec 30, 2020
3 minutes
par Sandrine Liochon
Vite ! il fallait fuir de nouveau cette ville désenchantée où les blocs de façades imposantes ne laissaient guère passer la lumière et où la misère imprimait sa marque sur les murs lépreux, sur les visages grisâtres des habitants et dans leurs corps maigres et souffreteux.
Vite ! rejoindre la gare et embarquer par le premier train – peu importait sa destination – avant de se jeter dans la Meuse, pris d’un accès de mélancolie ténébreuse. Charleville-Mézières, passé l’été, c’était comme le froid et la tristesse qui vous prenaient
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