La Légende du Lotus de l’Amour ardent

Par Zinovya Dushkova

Ce livre est dédié au Grand Élément Éternel Féminin. La voie de la femme de la Terre est une voie de la déesse Lakshmi. Ce livre parle des dieux « déchus » et des dieux qui font leur ascension, tout en révélant les pages secrètes de la naissance du Monde, dans le ventre duquel mûrissait, avec le Grand Homme, le Grand Élément Féminin, devenant progressivement homme et femme. Qu'est-ce que l'homme pour la femme et la femme pour l'homme, éternelle énigme l'un pour l'autre ? Dans ce livre, certaines réponses peuvent être trouvées pour ceux qui s'efforcent de se connaître et de connaître leur opposé, homme ou femme, et comme le Phénix, ils renaîtront de leurs cendres, devenant un triomphe de la Vie Éternelle !

• Langue: Français
• Éditeur: Zinovya Dushkova
• Date de sortie: 24 déc. 2022
• ISBN: 9798215887196

Aperçu du livre

2022

© 2022 Zinovya Dushkova Traduction: Valentina Chepiga Designer: Julia Lischuk

Pour la couverture, est utilisée la reproduction de la céramique Oiseau Phénix  renaissant  des  cendres  de  l'artiste  du  peuple  de  l’Ukraine L. I. Mechkova.

La Légende du Lotus de l’Amour ardent

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Ce livre est dédié au Grand Élément Éternel Féminin. La voie de la femme de la Terre est une voie de la déesse Lakshmi. Ce livre parle des dieux « déchus » et des dieux qui font leur ascension, tout en révélant les pages secrètes de la naissance du Monde, dans le ventre duquel mûrissait, avec le Grand Homme, le Grand Élément Féminin, devenant progressivement homme et femme. Qu'est-ce que l'homme pour la femme et la femme pour l'homme, éternelle énigme l'un pour l'autre ? Dans ce livre, certaines réponses peuvent être trouvées pour ceux qui s'efforcent de se connaître et de connaître leur opposé, homme ou femme, et comme le Phénix, ils renaîtront de leurs cendres, devenant un triomphe de la Vie Éternelle !

Tous droits réservés.

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À la surface des Eaux Œcuméniques Un bouton de toute beauté a éclos Qui brillait de mille Feux,

Et ses pétales se déployaient

Dans le Souffle Universel de l’Éternité. La Fleur de l’Amour — le Lotus blanc De ma Lakshmi bien-aimée —

S’est illuminée dans toute sa Gloire Céleste.

Les Dieux ont parlé

En narrant la légende de l’Amour Ardent Le plus élevé que l’on puisse trouver Dans le Monde Entier.

Contenus

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Chapitre I

1. L’éveil des Eaux

2. Une goutte de rosée

3. Le Parfum de la Pluie

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Chapitre II

1.  La Naissance du Lotus

2.  Le Chant du Matin

3. Le Zénith du Feu

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Chapitre III

1. L’Ouverture du Lotus

2. Le Souffle de Lakshmi

3. La « Chute » de la Déesse

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Chapitre IV

1. Le Royaume humain

2. La Philosophie des dieux terrestres

3. Le Nectar de Shiva

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Chapitre V

1. La Construction du Lotus

2. Les Dieux procréés par Vishnu

3. Les Seigneurs du Ciel

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Chapitre VI

1.  La vie des dieux

2. La marche des géants

3. L’exploit de Lakshmi

Chapitre I

1. L’éveil des Eaux

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La femme a été la première à entrer dans la maison — dans la Maison de l’Esprit Planétaire. Elle a regardé autour d’elle et a trouvé que la maison était plutôt étroite. La seule chose qu’il fallait faire, c’était d’élargir les horizons de la vision en repoussant les limites du cadre contraignant. Il y avait un vaste champ d’action. Et la Femme s’est mise au travail, dirigée par une seule envie : réaliser l’impossible.

Les murs étaient solides, et il fallait du Temps pour ébranler leurs fondements. Ainsi, des millions d’années s’écoulèrent, puis des milliards d’années. Peu à peu, ce qui était épais perdait ses qualités grossières, et la finesse des formes se faisait jour. Les murs se détérioraient en s’effritant. Même la pierre vieillit : elle se décompose en fibres, puis tombe en poussière. De cette façon, la Matière brute trouve sa structure réduite lorsqu’elle se transforme en la mousseline la plus fine ; comme un voile vaporeux, elle respire là où, auparavant, on l’a connue sous forme d’un mur infranchissable.

La force de la Femme réside dans sa faiblesse : comme une goutte d’eau, elle creuse la pierre, elle tombe, comme une larme de tendresse, dans les étreintes rudes, froides, indifférentes. Elle se blesse en effleurant les angles aiguisés, se fige au milieu de l’obscurité terrifiante et se transforme en un lambeau de brouillard congelé. Qui réchauffera cette créature transie de froid ? Qui fera fondre le glaçon par le souffle des feux du cœur aimant ? Qui boira la goutte de rosée en la réchauffant entre ses mains tendres ?! Où le monde trouvera-t-il une source de chaleur si la Femme ne le réchauffe pas ? Une pierre devient chaude seulement quand elle s’imprègne de la chaleur des rayons du soleil. Une créature froide que peut-elle donner ? Seulement de la froideur.

Ainsi, une chose naît pour donner de la chaleur, comme le soleil, alors qu’une autre vient au monde pour absorber les offrandes ardentes. Et cette autre chose, plus elle se nourrit de Feux, plus elle se réchauffe. Ainsi, il est si facile de se tromper lorsque l’on touche un objet chauffé à la surface qui cache à l’intérieur sa froideur glaçante et terrifiante. Il suffit de voir le soleil se cacher derrière l’horizon, et tout de suite vous sentirez le froid monter, et il sera alors difficile d’échapper au filet de l’obscurité froide qui vous aura entravé.

Trouvez la Femme. Sa vocation est de porter la Lumière qui réchauffe l’âme glacée. Ne laissez pas son Feu s’éteindre au contact de la pierre froide mais gardez précieusement la flamme que la Mère Suprême des   Eaux   Cosmiques   a   allumée   dans   sa   poitrine.   Toute   Femme personnifie une des petites cellules de Sa Nature Immortelle, mais l’une des cellules peut être saine et une autre malade. Celle qui est venue guérir le monde a aussi souvent besoin des fluides curatifs que le cœur de l’Homme, désigné pour être son éternel compagnon, est capable de répandre. Le Père céleste donne naissance à ses Fils et leur attribue le rôle de père. Alors que la Mère Suprême met au monde de futures mères, en préparant ses filles à la maternité longtemps à l’avance. Dites, comment est-ce que vous reconnaîtrez votre promis, celui qui a toujours été et qui sera toujours l’Unique pour vous, si le souvenir de lui est profondément enfoui dans les plis et des replis de votre âme ?! Celui qui va à l’encontre du cœur va à l’encontre de la Volonté du Créateur qui lui a prescrit de trouver sur la Terre une femme dont l’attouchement à peine perceptible soulèvera  la  Flamme  Divine  qui  luit  faiblement  comme  une  petite étincelle dans la poitrine de l’Homme.

Que chacun trouve son bonheur, si Dieu le veut ! Mais comment devenir heureux sans avoir sa Bien-aimée à ses côtés ? Et comment ne pas laisser échapper sa chaleur cordiale en étant à la recherche du Seul et

Unique ? L’être humain s’adresse aux Cieux en faisant appel à la justice : un Fils cherche à être protégé par sa Mère, alors qu’une Fille implore son Père de lui donner le bonheur humain. Les cieux ne brisent leur silence que  pour  prononcer une  seule  chose  :  «  Aimez  !  »  Ô,  à  quel  point l’homme voudrait-il aimer ! Il y a toujours quelque chose qui l’en empêche. Il juge selon les indices extérieurs et, quand il vient à peine de tendre la main vers une chaleur illusoire, il s’en désintéresse dissuadé par la froideur de l’éloignement. Se trompant une fois, l’homme se trompe à nouveau et perd alors la foi dans le bonheur promis ; ainsi, il choisit son sort : emprunter le chemin de l’amère solitude. Comment peut-on s’acheminer vers la Joie en se détournant de la Lumière de l’espoir qui brille devant soi, alors qu’il n’y a que des malheurs qui nous attendent en direction opposée ? Deux pôles contraires sont présents au monde : le Feu et l’Eau, l’Homme et la Femme, le Bonheur et le Malheur. On ne peut prendre  qu’une  seule  direction  quand  on  sait  que  l’on  ne  peut  pas échapper à soi-même.