Le Triomphe de la reine
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
« On ne peut pas exiger de moi un tel sacrifice ! » se révolte Tarena. « Je ne connais pas cet homme ! Je ne me marierai qu'avec quelqu'un que j'aime ! »
Hélas, la raison d'Etat prime les aspirations romantiques d'une jeune fille, et Tarena embarque bientôt sur le superbe cuirassé qui doit l'emmener vers sa nouvelle patrie. Heureusement, Vladimir de Sazon, un de ses lointains cousins, est là pour la distraire et l'épauler. Avec lui, elle retrouve sa joie de vivre. Mais à l'approche des côtes karlovanes, leur séparation imminente s'annonce comme un véritable déchirement...
© Barbara Cartland, 1986, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
© Éditions J'ai lu, 2000
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Aperçu du livre
Le Triomphe de la reine - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Le Triomphe de la reine
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Le Triomphe de la reine
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The queen wins
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Le Triomphe de la reine © Éditions J’ai lu, 2000
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2000, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393420
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Les navires de guerre qui combattaient à l’époque où les Espagnols avaient baptisé leur flotte l’Invincible Armada étaient, bien entendu, des voiliers.
Le bateau amiral de Nelson à Trafalgar, en 1805, était lui aussi un voilier. Il s’agissait d’un trois-ponts de cinquante-six mètres de long, disposant de trois batteries de canons superposées et d’une charge totale de deux mille cent soixante-douze tonnes.
On peut toujours visiter ce vaisseau historique aux chantiers navals de Plymouth.
Ce fut en 1815 que fut lancé le premier navire de guerre à vapeur, un U.S.S. Fulton.
En 1824, un bateau à vapeur battant pavillon français traversait l’Atlantique. Et en 1835, un steamer de la Royal Navy (la Marine royale britannique) arrivait à La Barbade.
L’escadre britannique qui bombarda Sébastopol pendant la guerre de Crimée, en 1854, ne comptait alors que deux navires à vapeur.
L’Angleterre et la France avaient déjà construit vingt-neuf bateaux de guerre à vapeur en 1859. La même année, l’Angleterre commanda ses premiers cuirassés.
Six de ceux-ci suffirent à terrifier l’armée russe et à la pousser à battre en retraite quand, en 1877, elle n’était plus qu’à dix kilomètres de Constantinople.
1
1887
Tout en faisant le tour du jardin, Tarena se dit que les fleurs étaient peut-être encore plus jolies cette année-là que les années précédentes.
« Je suis bien contente que mon oncle puisse rentrer à temps pour pouvoir les admirer ! Il n’y en a sûrement pas beaucoup dans le Northumberland : il a fait si mauvais dans le Nord ces derniers temps… »
En revanche, un soleil radieux brillait sur l’Oxfordshire.
La jeune fille se demanda si le père de son oncle – qui était également son grand-père, le duc de Grandbrooke – était toujours vivant.
Elle laissa échapper un léger soupir.
« Je vais certainement recevoir une lettre de mon oncle Richard aujourd’hui – demain au plus tard. Je saurai ainsi ce qui se passe. »
Le révérend Richard de Grandbrooke était le dernier fils du duc. Selon la tradition de ces vieilles familles aristocratiques, l’aîné était destiné à hériter du titre et des domaines, le cadet se lançait dans une carrière militaire et le plus jeune entrait dans les ordres.
Après avoir terminé ses études universitaires et théologiques, Richard de Grandbrooke avait été ordonné pasteur de l’Église anglicane. Son père aurait aimé lui offrir une paroisse dans le Northumberland, mais l’évêque l’avait nommé à Oxford, où il était resté.
Tarena n’avait que cinq ans à la mort de sa mère. Depuis, elle avait toujours vécu avec son oncle. Ce dernier représentait pour elle le père dont elle ne gardait pratiquement aucun souvenir.
La jeune fille avait maintenant dix-huit ans, et sa plus grande crainte était que son oncle ne soit obligé de quitter Oxford pour aller s’installer dans le Northumberland. Un destin cruel avait voulu que les deux frères aînés du pasteur trouvent la mort pendant la guerre de Crimée. Par conséquent, si le duc actuel disparaissait, ce serait le révérend Richard de Grandbrooke qui lui succéderait.
« Je n’aimerais pas aller du tout dans le Nord, pensa Tarena. Je suis si heureuse à Oxford ! C’est là que j’ai tous mes amis, toutes mes habitudes… »
Pourtant, l’ancestral château de Grandbrooke était très beau ! Tarena le connaissait bien car chaque année, à l’occasion des fêtes, elle y accompagnait son oncle.
La période de Noël et du nouvel an était l’occasion de grandes réceptions à Grandbrooke. Tous ceux qui comptaient dans la région espéraient recevoir des invitations…
« Mais ce sont, pour la plupart, des gens âgés. J’étais toujours la plus jeune ! »
L’année précédente, le duc était déjà trop malade pour organiser quoi que ce soit… Et malheureusement, son état ne s’était pas arrangé depuis.
« Que va-t-il se passer s’il vient à disparaître ? » se demanda la jeune fille avec angoisse.
Elle ne se voyait guère vivant seule avec son oncle au château de Grandbrooke.
« Je m’ennuierais terriblement là-bas ! Et je suppose qu’il faudrait tout le temps recevoir ces vieilles personnes qui ne cessent de répéter la même chose… »
À pas lents, elle revint vers le presbytère. Elle avait l’impression d’avoir toujours vécu dans cette jolie demeure ancienne entourée d’un vaste jardin.
Son regard s’évada au loin, tandis qu’elle s’efforçait d’évoquer l’image de sa mère, Élisabeth, la seule fille du duc de Grandbrooke.
Elle y parvint à peine…
Cela lui était d’autant plus difficile qu’il n’y avait au presbytère aucun portrait de la disparue pour l’aider à raviver ses souvenirs. C’était tout juste si elle se revoyait dans les bras d’une jeune femme blonde qui lui chantait de jolies berceuses après l’avoir mise dans son petit lit.
Elle se souvenait encore moins de son père. Quand et comment était-il mort ? Elle l’ignorait. Chaque fois qu’elle avait posé des questions à son oncle Richard à son sujet, ce dernier s’était arrangé pour détourner la conversation avec adresse.
Le pasteur, en revanche, était toujours prêt à parler de sa sœur Élisabeth.
— Tu es aussi jolie que ta mère l’était à ton âge, répétait-il souvent.
La jeune fille s’apprêtait à gravir le perron quand un homme apparut en haut des marches. Elle laissa échapper un cri de joie.
— Oncle Richard ! Vous êtes de retour !
— Comme tu le vois, ma chère enfant.
— Je commençais à m’inquiéter ! Pourquoi ne m’avez-vous pas donné de nouvelles ?
Le révérend Richard de Grandbrooke embrassa affectueusement sa nièce.
— Allons dans mon bureau, ma chère enfant. J’ai mille choses à te dire…
Grand, mince et bien bâti, le pasteur avait beaucoup d’allure, en dépit de ses tempes grises.
Tous deux se rendirent dans le bureau-bibliothèque du presbytère. Tarena avait lu pratiquement tous les livres qui s’alignaient sur les rayonnages allant du sol au plafond. Son oncle, qui était très érudit, possédait tous les classiques mais aussi des ouvrages récents et même des romans.
Richard de Grandbrooke avait l’esprit large. Jamais il n’avait empêché sa nièce d’ouvrir un roman, alors que certains esprits chagrins assuraient que ceux-ci étaient une source de perversion et que l’on devait à tout prix en interdire la lecture aux jeunes filles.
— Assieds-toi, ma chère enfant.
Tarena s’exécuta, tout en regardant son oncle d’un air interrogateur.
Ce dernier soupira.
— Comme tu dois déjà l’avoir deviné – à moins que tu ne l’aies lu dans les journaux – , mon père est mort.
— Oh ! C’est bien triste !
— Oui, c’est bien triste. Mais nous savions qu’une semblable issue était à prévoir, hélas !
— En effet, admit la jeune fille.
— Il ne me reste plus, maintenant, qu’à prendre sa place…
Tarena se mordit la lèvre inférieure presque au sang.
— Vous… vous allez devenir duc de Grandbrooke ?
— Il le faut.
— Nous… nous allons devoir quitter Oxford et… et aller vivre dans le Northumberland ? demanda la jeune fille avec angoisse.
— Il n’y a pas d’autre solution. Pour moi, tout au moins…
Après un silence, le pasteur reprit :
— Tout d’abord, je te dirai que je ne regrette pas de ne pas t’avoir emmenée là-bas. Mon père est mort quelques jours à peine après mon arrivée, et tout cela a été… assez pénible, comme tu peux t’en douter.
Sachant qu’elle ne saurait jamais trouver les mots qu’il fallait pour exprimer sa peine et sa compréhension, Tarena se contenta de poser sa main sur celle de son oncle.
Ce dernier lui adressa un sourire forcé avant de lui caresser la joue.
— Et maintenant, ma chère enfant, il faut que je te parle de ton père…
La jeune fille, qui était loin de s’attendre à cela, ouvrit encore plus grands ses immenses yeux couleur saphir frangés de cils interminables.
— Quoi ? Vous… vous voulez me parler de mon père ? Mais vous vous êtes toujours arrangé pour esquiver mes questions à son sujet !
— C’est exact. Et de toute manière, tu étais trop jeune pour comprendre.
— Je peux comprendre beaucoup de choses, mon oncle, rétorqua Tarena, quelque peu froissée.
Richard de Grandbrooke l’enveloppa d’un regard soucieux.
— Mieux vaut éviter d’aborder certains sujets. Et jamais je n’aurais abordé celui-ci si je n’avais pas eu l’occasion de voir le marquis de Salisbury à l’enterrement.
La jeune fille ne comprenait pas quel pouvait être le rapport entre son père et le marquis de Salisbury, qui n’était autre que le secrétaire d’État aux Affaires étrangères de Sa Majesté la reine Victoria.
Richard de Grandbrooke prit une profonde inspiration.
— Bien ! Commençons par le commencement ! Avant ta naissance, comme je te l’ai déjà plusieurs fois raconté, je me trouvais à l’université d’Oxford. C’est là que j’ai fait la connaissance d’un jeune homme originaire des Balkans, Ivan de Sazon.
— Mon père.
— Ton père, en effet. Ivan était un étranger, soit ! Mais son anglais était parfait, si bien que tout le monde oubliait qu’il était d’une autre nationalité.
Tout en se demandant pourquoi son oncle lui racontait ce qu’elle savait déjà, Tarena attendit la suite.
— Ivan était très sportif. Il excellait au cricket et faisait, tout comme moi, partie de l’équipe d’aviron.
Ce fut avec beaucoup de fierté qu’il déclara :
— Lors de la rencontre annuelle avec les étudiants de Cambridge, nous avons remporté la victoire !
— Bravo ! s’exclama Tarena qui avait déjà entendu son oncle narrer cette histoire
