Sexonomica

Par Adalbert Lallier

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• Langue: Français
• Éditeur: Xlibris US
• Date de sortie: 22 mars 2013
• ISBN: 9781483607993

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Illustration de la couverture et conception: Malem Marie-Andrée Lemieux

Copyright: © 2013 Adalbert Lallier. 125119-LALL

Numéro de contrôle de la Bibliothèque du Congrès: 2013904381

ISBN: Couverture souple    978-1-4836-0797-9

ISBN: Couverture rigide      978-1-4836-0798-6

ISBN: Format numérique    978-1-4836-0799-3

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Date de révision: 03/20/2013

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Library of Congress Control Number: 2013904381

ISBN: Softcover     978-1-4836-0797-9

ISBN: Hardcover   978-1-4836-0798-6

ISBN: Ebook           978-1-4836-0799-3

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Sexualité, argent, pouvoir : $EXONOMICA

Table des Matières:

Introduction:        La sexonomica – Définition et intention

Est-ce que je me connais réellement?

Première Partie:   La sexonomica comme étude en letters: L’art romantique

Chapitre Un:         Saints ou pécheurs: Femmes et hommes et les qualités de leur sexualité

Chapitre Deux:     Femmes comme joueuses sexonomiques: Les cinq ordres des femmes

Chapitre Trois:      Hommes comme joueurs sexonomiques

Chapitre Quatre:  Les coeurs et les bonheurs sexonomiques

Chapitre Cinq:      Les hommes et les femmes comme sujets sexonomiques:

La sexualité des hommes: richesses et pouvoir

La sexualité des femmes: richesses et pouvoir

Chapitre Six:         Le monde fascinant de la réalisation du succès Sexonomique:

Conventions sexonomiques

Règles des jeux sexonomiques

Chapitre Sept:     Stratégies de marchéisation sexonomique I:

Interactions sexonomiques: Réflexions analytiques

Chapitre Huit:      Stratégies de marchéisation sexonomique II:

Jeux sexonomiques: les ordres supérieurs

Jeux sexonomiques: les ordres inférieurs

L’art sexonomique: Promesse et accomplissement

Deuxième Partie:     Le monde fascinant de la sexonomica en tant que science: Considérations théoriques

Chapitre Un:        Coeurs sexonomiques féminin et masculin:

Une analyse de chacun des cinq ordres

Chapitre Deux:    Théorie de la marchéisation sexonomique: Démande, offre, équilibre

Chapitre Trois:     La magie du triangle d’or:

Union du feminin et du masculin

L’amour pur et l’union sacrée parfaite

L’influence des stratégies de l’argent et de pouvoir

Chapitre Quatre:  Terminologie sexonomique

Chapitre Cinq:      Définitions comparées

Appendices

Introduction

Sexonomica - Définition et objectif

SEXONOMICA: Le domaine sexonomique, réalisme et théorie: Le paradigme scientifique des liens entre la sexualité humaine, la rationalité économique et la politique du pouvoir. Cinquième science sociale, la sexonomica étudie les phénomènes et les déterminants économiques et politiques qui règlent la sexualité humaine.

SEXONOMIQUE: Qui concerne la rationalité économique et politique dans le monde de la marchéisation de la sexualité humaine.

La sexonomica porte sur le triangle magique de la sexualité, de l’argent et du pouvoir: l’art de la marchéisation de la sexualité humaine. Comme toute forme d’art, elle implique l’esthétique, le goût du risque, ainsi qu’un certain flair pour le jeu. Toutefois, la sexonomica constitue également une science. Les pulsions sexuelles des femmes et des hommes normaux étant aussi naturelles que leur quête du bonheur, sont ici matière à une analyse objective. La sexonomica étudie les liens entre la sexualité, le bien-être matériel et le bien-être personnel dans un contexte social où l’égalité entre les femmes et les hommes est encouragée et favorisée.

Hommes et femmes s’engagent dans des rapports sexuels parce qu’ils:

• Recherchent la satisfaction liée à l’assouvissement immédiat du désir sexuel («fornication»). Il s’agit, pour la plupart, d’individus chez qui la Raison est incapable de contrôler la pulsion sexuelle. Certains individus dont la principale source de revenus est de vendre leurs services sexuels font également partie de cette catégorie.

• Aspirent à une relation durable totalement dépourvue d’intérêt matériel (premier amour, amour sublime, amour altruiste).Ce groupe comprend surtout des adolescents et des adultes rêveurs, femmes et hommes, ayant une forte tendance à la sentimentalité.

• Recherchent à atteindre un mode de vie associé à un statut social et à l’opulence matérielle (rationalité sexonomique). On retrouve ici ceux et celles qui marchéisent leur sexualité dans la quête d’un niveau de vie et d’un rang social plus élevé.

Nous débutons notre réflexion en affirmant que la plupart des individus seront confrontés à chacun et à tous les choix parmi les descriptions qui précèdent, à un moment ou l’autre de leur vie. Après avoir étudié pendant plusieurs décennies le comportement des femmes et des hommes adultes, nous constatons qu’ils se servent délibérément de leur Raison dans les jeux et les stratégies sexonomiques.

La sexonomica considère la marchéisation de la sexualité comme une quête rationnelle vers le bonheur suprême. La rationalité sexonomique constitue un comportement objectif, où l’interaction sexuelle entre les femmes et les hommes intelligents émane de la Raison en tant que centre de contrôle. Une marchéisation réussie améliore le développement complet de la sexualité et devrait permettre aux adeptes de la sexonomica parvenus à l’âge adulte, d’atteindre le bien-être matériel optimal et le bonheur personnel suprême.

En sexonomica, le concept d’ «amour pur» sous-entend une égalité dans le «donner et recevoir» ainsi qu’un «partage» où ne se trouve aucune considération matérielle quelle qu’elle soit: le rapprochement sexuel des amants reflète des besoins spirituels profonds les rendant aptes à atteindre les plus hautes sphères du bonheur. La sexonomica considère le terme fornication (relation sexuelle autre que celle provenant de «l’amour pur») comme un échange commercial: un échange rationnel d’argent, de biens ou de pouvoir contre un acte sexuel dénué de sentiment (le sexe dans sa forme la plus rudimentaire), entre ceux qui «ont besoin le faire» et ceux qui «offrent le service».

Les mariages «heureux» constituent un exemple particulier d’un lien efficace entre la sexualité, l’amour et le raisonnement sexonomique: l’investissement sexonomique est rentable. À l’opposé, les mariages «malheureux» sont des exemples où l’inves-tissement ne rapporte rien et où il est fort probable qu’il devienne un désinvestissement.

L’évolution de la société reflète l’importance grandissante du raisonnement sexonomique en ce qui concerne les relations sexuelles entre les femmes et les hommes (et plus récemment entre individus de même sexe), puisant leurs origines dans le triangle magique: sexe - argent - pouvoir. À tous les niveaux de la société, la plupart de ces relations se retrouvent dans une situation où la sexualité est intimement liée aux intérêts matériels personnels. La sexonomica situe «l’amour romantique» au niveau le plus élevé de l’amour humain: l’amour dans son sens spirituel et physique le plus noble, l’intimité «biospirituelle» suprême. Le raisonnement sexonomique allègue que cette relation, unique dans le fait qu’elle soit totalement indifférente aux conditions matérielles, n’est possible qu’entre la femme-Lotus et l’homme-Quintessence.

La sexonomica considère aussi que les relations dites de «classe moyenne» sont celles qui sont cultivées par la plupart des femmes et des hommes qui habitent dans les soi-disant «pays démocratiques du monde occidental». Dans ces pays, les femmes de toutes classes sociales ont progressivement atteint un statut d’égalité avec les hommes et sont devenues libres de jouir de l’éventail complet des stratégies et jeux sexonomiques modernes. En attribuant différents degrés d’importance au sexe, à l’argent et au pouvoir, la plupart des femmes sont devenues très habiles dans l’utilisation des trois composantes du triangle d’or. L’application rationnelle de ces évaluations sexonomiques est désormais un facteur important dans leur recherche du «mélange parfait» entre leur sexualité et leurs penchants matériels personnels. Le mariage arrangé, le contrat de mariage et le planning familial peuvent être considérés comme des pratiques légales du raisonnement sexonomique mis en action.

Pourtant, en dépit des progrès considérables de la condition des femmes appartenant aux classes inférieures de la société, des formes archaïques bien connues d’exploitation sexuelle féminine se perpétuent encore de nos jours: dans littéralement toutes les sociétés, des femmes s’adonnent toujours à ce qu’on appelle, en termes sexonomiques, «la prostitution de rang élevé». Surtout pratiquée dans le passé par les dirigeants et au sein des classes dominantes dans la plupart des pays et des cultures, cette forme de comportement sexonomique s’est d’abord élevée au statut de «socialement acceptable», surtout en France, où les femmes qui la pratiquaient étaient, et le sont toujours, appelées «courtisanes». Contrairement à la prostitution de rue (incluant les femmes nommées les «Filles du Roi»), ces rapports sont encore tolérés par la société, voire même encouragés dans certains pays ou milieux culturels particuliers. La «prostitution de rang élevé» implique habituellement que l’élue n’a d’autre choix que de se plier au dictat imposé, c’est-à-dire une relation exclusive au sommet du pouvoir social, financier ou politique. Le «preneur» bien «établi», sélectionne une compagne (rarement issue de la même classe sociale) et l’entraîne dans une liaison sexonomique à long terme. Il partage avec elle les nombreux avantages et privilèges de sa position, en retour il s’attend à ce que sa «donneuse» agisse, non seulement en tant que partenaire sexuelle, mais souvent aussi en tant que compagne spirituelle et parfois conseillère politique.

Il arrive souvent que ce soient les femmes qui, voulant s’élever dans l’échelle sociale en se servant de leur rationalité sexonomique, s’arrangent de manière astucieuse pour convaincre le Souverain ou le PDG de les faire entrer dans leur chambre à coucher royale ou présidentielle, dans l’attente d’une sexualité exubérante assaisonnée au piment de pouvoir. Ces femmes estiment que les chefs d’État, les hommes de pouvoir politique ou les commandants en chef des forces armées – qu’ils soient féodaux, illuminés, idéologues, ou même présidentiels démocratiques - sont d’un attrait sexuel irrésistible grâce à leur soi-disante virilité inépuisable. Convoités par les femmes de leur entourage ou qui aspirent à y entrer, ces hommes sont censés offrir une bouffée de pouvoir, qui réside derrière chacune de ces «affaires impériales», en échange d’une récompense sexuelle à disposition. Les sociétés tant matriarcales que patriarcales fournissent de nombreux exemples historiques de la pratique constante de la «prostitution de rang élevé». Malgré le statut inégal des partenaires hommes et femmes impliqués, la sexonomica reconnaît que, même si la relation a eu son origine dans un rapport de force, il arrive parfois qu’elle s’épanouisse en un amour réel et durable. Cependant, il s’est également avéré que l’issue risque d’être malheureuse si la courtisane est moins que satisfaisante au lit, ou si elle est assoiffée de pouvoir, magouilleuse politique, ou si on la découvre dans les bras d’un autre homme.

Les gestes qui s’apparentent aux pratiques de la «prostitution de rang élevé» en tant que stratégie sexonomique, sont très manifestes dans la société moderne par l’émergence d’un nouveau marché sexonomique (en addition aux «quatre ordres» de femmes faits par la classification du Kâma Sûtra), un marché dans lequel la femme-Vampire échange argent et services sexuels avec l’homme-Girandole. Dans ce marché, d’une part, un nombre croissant de femmes profitent de leur position élevée et de leur nouvelle richesse pour s’assurer – généralement à court terme – la virilité des hommes prêts à vendre leur corps à la plus offrante en échange de sommes substantielles en argent; d’autre part, il n’est pas rare de voir des femmes hautement instruites (détenant diplômes d’études supérieures) – faisant partie de l’ensemble des travailleuses mais n’étant pas encore matériellement indépendantes qui sont bien connues pour leurs préférences envers les hommes bien nantis par rapport aux hommes financièrement moins dotés même si plus doués de charme, talent, volupté, apparence physique, sensibilité, parfum naturel, créativité et potentiel. Le groupe d’hommes «plus riches» va être utilisé comme pierre angulaire par ces femmes dans leur quête à raccourcir la quête vers le sommet de la société (voir Chapitre 2, la classification moderne des femmes et des hommes en cinq ordres). Quoique que ce, nouveau, marché sexonomique puisse entraîner des prix aussi élevés que dix milles dollars pour une nuit, le raisonnement sexonomique ne lui accorde qu’une très faible évaluation sexonomique puisqu’il ne constitue que l’échange de «sexe contre beaucoup d’argent» sans aucun romanticisme ni amour sentimental.

Pourtant la sexonomique ne peut qualifier ses participants masculins ou féminins de prostitués, puisque toutes leurs relations sexonomiques se déroulent dans la discrétion la plus totale. L’activité sexonomique du plus bas niveau, la prostitution de rue, aussi appelée «sexe grossier ou sexe vulgaire» – est elle aussi un sujet traité par la sexonomica puisqu’elle est répandue, depuis toujours semble-t-il, dans les structures sociales de tous les pays, régions ou cultures. Ici, l’accent est mis sur l’obtention d’un gain matériel provenant de la marchéisation des organes sexuels de la femme (ou de l’homme), et ce, en l’absence de tout sentiment d’amour ou de désir de s’engager dans une relation à long terme. Elle est pratiquée surtout par la femme-Éléphant et l’homme-Cohue, les deux ordres les plus inférieurs du raisonnement sexonomique. Ses participants tentent souvent de s’élever vers des hommes et des femmes appartenant aux ordres supérieurs et prêts à se servir de leur pouvoir d’achat supérieur pour satisfaire leurs envies occasionnelles de sexe grossier.

Dans l’ensemble, le raisonnement sexonomique soutient que – contrairement à, et en dépit de, la doctrine morale du Vatican et la promesse de l’amour «pur et éternel» – dans la vraie vie, la plupart des hommes et des femmes sont conditionnés par le lien matériel qui relie la Raison humaine au besoin sexuel, et rechercheront, par conséquent, à échanger des rapports sexuels contre de l’argent ou tout autre avantage matériel. Nombreux sont les exemples à travers l’histoire où, des plus hautes couches de la société jusqu’aux plus basses, la sexualité a été transformée en une marchandise commercialisable – surtout lorsque le pouvoir est en jeu.

La société moderne a traversé plusieurs étapes évolutives, au cours desquelles ce qui avait toujours été considéré comme la «prérogative royale» est devenue une pratique assez répendue chez les hommes et les femmes pour trouver un partenaire sexuel passager, ou dans la recherche rationnelle d’un partenaire avec lequel ils s’engageraient dans une relation plus durable. L’échantillonnage de l’éventail complet d’un tel choix nous donne les exemples de raisonnement sexonomique réels suivants:

«La majorité des hommes et des femmes échangeront sexe contre argent; seuls très peu de femmes ou d’hommes sont destinés à connaître l’amour pur et éternel».

Si la prostitution féminine était abolie, conjointes et compagnes exigeraient éventuellement des frais d’utilisation beaucoup plus élevés de leur conjoint ou compagnon». «Beaucoup de femmes sont comme Sophie: elle a épousé Jean pour son argent malgré le fait qu’elle ne l’aimait pas. Tous les vendredis à minuit, elle le laisse «utiliser son corps», un devoir plaisant mais pas très inspirant. Mais Jean est content, il a la certitude d’avoir «toute» sa Sophie pour lui seul pour toujours.

«Beaucoup d’hommes sont comme Michel qui, bien que pauvre, soit très sexy. Âgé d’à peine vingt-huit ans, il a déjà eu une centaine de rapports sexuels avec des femmes de tous âges. Michel vient de conclure un contrat privé avec Marie-Suzanne, une femme de trente-sept ans, vice-présidente dans une banque d’investissements, qui le convoite et souhaite louer son corps en échange d’une rétribution annuelle substantielle en argent. Fatigué de ne pas avoir de source de revenus réguliers Michel accepte et s’engage à offrir à Marie-Suzanne une forte valeur sexonomique en échange de son prix sexonomique».

«Même si la prostitution est illégale dans plusieurs pays, elle est tolérée du fait qu’elle permet d’atteindre un équilibre sexonomique social à un coût social et privé minime».

«La volonté chez certaines femmes de s’introduire dans les antichambres des rois ou présidents implique toujours une offre volontaire de sexualité féminine en échange de l’espoir d’éprouver la virilité soi-disant exceptionnelle des hommes possédant le pouvoir absolu».

«L’abstinence absolue des prêtres contredit la loi de la nature inhérente à la sexualité humaine. Il s’agit également d’un principe intenable, comme il le fut démontré par le comportement d’un nombre significatif de membres du clergé à tous les niveaux de la hiérarchie».

«De tout temps, la sexualité humaine a été une marchandise monnayable parce que le désir sexuel a toujours été plus fort que la soif de pouvoir et l’appât du gain»

La sexonomica est une science «biosociale». Elle considère la sexualité comme l’une des trois motivations naturelles dans notre quête du bien-être matériel tout au long de notre vie. Elle voit la sexualité humaine dans son contexte social contemporain comme n’étant ni morale, ni amorale. Elle ne croit ni aux saints, ni aux pêcheurs; elle ne se considère pas non plus rattachée à la loi canonique ou à ses commandements. Elle tente de démontrer la relation entre la sexualité et les considérations matérielles. D’esprit ouvert et confiante dans le génie de la Raison, elle affirme que la sexualité ne peut être détachée des conditions matérielles dans lesquelles nous vivons. Elle considère que l’homme et la femme sont désormais libres de leurs choix en ce qui concerne le plaisir sexuel et leurs intérêts matériels. Elle reconnaît que le vieux principe deux poids deux mesures, par exemple, la liberté absolue de l’homme et l’oppression de la femme, est beaucoup moins suivi grâce aux pressions constantes de la part de la masse désirant profiter d’une liberté égale à celle de ceux qui la dirige. L’égalité des chances et l’égalité des droits pour toute l’humanité ainsi que les principes de la libre volonté sexonomique, et la responsabilité individuelle ont finalement été catégorisés, codifiés et généralement admis dans les diverses Déclarations des Droits de l’Homme.

La sexonomica postule que chacun est libre de trouver son propre chemin vers la liberté individuelle et le bonheur. La sexonomica représente la dimension intellectuelle de cette liberté et la définit comme étant la poursuite rationnelle (à l‘opposé du péché) du plaisir sexuel naturel et du désir d’un bien-être matériel approprié. Dans son essence, la sexonomica traite d’un mode de vie individualiste induisant des adultes consentants à se servir de leur Raison pour optimiser leur bonheur sexonomique, car la liberté(,) des hommes et des femmes modernes, de partir à la recherche du bonheur sexonomique suprême est maintenant considérée comme un préalable au bonheur suprême de la société dans son ensemble.

Pour faciliter notre recherche sur la relation entre la sexualité et le bien-être matériel, la sexonomica tentera d’établir un lien entre le Kâma Sûtra, premier traité objectif connu de raisonnement sexonomique, et la structure hiérarchique (des sous-groupes sociaux les plus élevés jusqu’aux plus bas) de la société moderne. La sexonomica commencera par un bref résumé de l’ancienne classification de la femme en quatre sous-groupes qui étaient appelés Ordres.* Elle ajoutera ensuite sa propre classification correspondante des hommes (novatrice et progressive) pour un total de cinq sous-groupes respectifs de genres. Elle procédera finalement à la création, reflétant les changements dans la structure sociale du capitalisme de marché contemporain, d’un sous-groupe supplémentaire dans chacun de ces deux groupes de genres distincts, qui sont les suivants:

Ancient: Kama Sutra —> Moderne: Sexonomica®

Remarque: Même si l’ancienne (époque préféodale et féodale) classification des femmes en quatre sous-groupes distincts appelés Ordres, donnée par le Kâma Sûtra, reflétait une société rigide – habituellement tyrannique –, dans laquelle il était littéralement impossible se s’élever à un ordre supérieur, la sexonomica retient le terme Ordres dans sa propre description et analyse des sous-groupes de femmes et d’hommes de notre société moderne, même si elle considère la mobilité verticale et horizontale comme l’une des libertés fondamentales de l’être humain. Pour faciliter la compréhension du texte, les termes Ordre ainsi que Ordres sera en italique, pour le différencier du mot ordre dans ses autres sens (comme par example, «commande-ment» ou «ordre» public, etc.).

Le raisonnement sexonomique estime que chacun de ces sous-groupes (Ordres) de femmes et d’hommes constitue son propre marché sexonomique particulier, pour un total de cinq et se classant du plus élevé au plus bas selon l’évaluation sexonomique. Pour chacun de ces marchés, la même terminologie sexonomique sera employée, dont la représentation de ses principales expressions et définitions suivantes:

1. L’offre et la demande sexonomique: correspond au nombre de femmes et d’hommes entrant dans leur marché à la poursuite de leurs partenaires sexonomiques;

2. Coefficients d’évaluation sexonomique: mesurent les ratios succès (échec) de la marchéisation comparative des femmes et des hommes actifs dans leurs marchés respectifs;

3. Prix sexonomiques et coûts d’opportunité: expriment les évaluations privées et publiques sur les qualités perçues des partenaires sexonomiques (impliquant acceptation ou rejet);

4. Fonction utilitaire sexonomique: Expression de l’ensemble du niveau de succès (échec) d’une vie dans la quête individuelle des femmes et des hommes à atteindre le bonheur sexuel et matériel suprême.

En tant que science biosociale contemporaine, la sexonomica est engagée dans cette étude principalement parce que la sexualité a été soumise à la répression depuis l’époque de la Bible, en conséquence de quoi, l’être humain a développé des sentiments de culpabilité, n’a pas pu jouir de sa sexualité et a été forcé de dissocier l’activité sexuelle des considérations de bien-être matériel. En fait, il fut incapable d’optimiser son bonheur personnel. Le mauvais traitement infligé aux femmes depuis la nuit des temps est l’exemple le plus probant – ainsi que l’illustration la plus indigne – de cette évolution déshumanisante et de son état lugubre persistant même à plusieurs niveaux de la société contemporaine.

Le raisonnement sexonomique s’intéresse à quatre questions principales:

Premièrement, il étudie le rapport entre la sexualité et la Raison. En observant comment les femmes et les hommes se comportent dans leurs interactions sexuelles de tous les jours, le raisonnement sexonomique cherche à savoir comment la sexualité se rattache à la Raison et comment elle peut être guidée par cette dernière dans la quête permettant d’accroître le plaisir sexuel et d’assurer la réussite matérielle. Nous croyons que ce rapport est inhérent à la loi naturelle, et que sa répression non seulement entrave la liberté mais conduit également à des conséquences économiques et sociales sérieusement débilitantes.

Deuxièmement, tel qu’exprimé par la démonstration particulière de la tradition occidentale sur la liberté et la responsabilité individuelle dans le Chapitre portant sur Le monde fascinant de la marchéisation et du succès sexonomique, le raisonnement sexonomique pose un regard sur la manière dont les femmes et les hommes trouvent leur partenaire «idéal» respectif; il cherche autant à définir les facteurs de succès que les facteurs d’échec.

Troisièmement, le raisonnement sexonomique s’intéresse particulièrement à tous ces femmes et hommes qui se considèrent comme des «perdants» et dont plusieurs ont «déjà abdiqué». L’orientation scientifique optimiste du raisonnement sexonomique cherche à aider ces femmes et ces hommes à redécouvrir leur capacité innée à atteindre un mode où ils peuvent s’accomplir. Quatrièmement, en tant que science biosociale, le raisonnement sexonomique tente d’informer et d’éclairer: il propose de montrer à ses lecteurs comment se débarrasser des sentiments de culpabilité et comment optimiser leurs attentes concernant leurs accomplissements sexuels et matériels. Dans son Institut de sexonomica, des cours et des consultations privées seront offerts et ses découvertes seront rendues accessibles au plus grand nombre sous forme d’impression, de cours formels, de séminaires et de fin de semaines d’études.

En bref, que les êtres humains appliquent la Raison à leur sexualité exclusivement pour obtenir des gains matériels ou encore qu’ils marchéisent leur sexualité uniquement pour «l’amour qu’ils y portent», le raisonnement sexonomique promet d’être très amusant parce qu’il appliquera toute l’étendue du génie humain à la mise en valeur de cette dimension particulière d’une vie de qualité, sans crainte de contrevenir aux doctrines, aux dogmes ou d’être éventuellement persécuté.

Dans la Première Partie de notre texte, nous redéfinirons d’abord – avec une touche d’humour – les organes sexuels féminins et leurs qualités sexonomiques, ainsi que, les organes masculins et leurs qualités sexonomiques, en prenant un bref moment pour révéler les notions et les émotions concernant les «Saints ou Pécheurs».

Par la suite, nous poursuivrons avec une discussion détaillée des cinq ordres de femmes et des cinq ordres d’hommes (telle que sur la bref survol p. 6)

Une fois cette introduction terminée, nous nous engagerons par la suite, dans les chapitres relatifs aux Jeux et Stratégies sexonomiques, à démontrer comment les femmes et les hommes devraient s’y prendre pour rencontrer et éventuellement s’assurer leurs propres et véritables partenaires sexonomiques, avec lesquels ils pourront partager toute une vie, comblés sur le plan sexuel et profitant avec eux des résultats de leur investissement mutuel dans un bonheur spirituel et matériel.

Enfin, nous aborderons la Deuxième Partie, qui exposera plus en détail le concept de la «sexonomica en tant que science»:

Au Chapitre 1, nous reprendrons la discussion du Coeur sexonomique, en mettant l’accent sur chacun des cinq ordres féminins et masculins respectifs, afin de permettre à nos lecteurs de déterminer lequel de ces sous-groupes sexonomiques – féminin ou masculin – est le plus approprié à chacun d’eux. Au Chapitre 2, nous présenterons l’initiation de la théorie pure sexonomique: la demande, l’offre, l’équilibre incluant leurs illustrations. Au Chapitre 3, nous aborderons le concept antique de la fusion du «féminin sacré» et du «masculin divinisé», en le présentant dans ce que nous appellerons dorénavant Le Triangle d’Or. Par le biais de la rationalité sexonomique, nous illustrerons l’état de «l’union parfaite» entre le féminin et le masculin, et analyserons les conséquences découlant du renoncement à «l’amour pur» pour une sexualité qui reflète l’influence des préférences matérielles et/ou les jeux de pouvoir sur les choix sexonomiques. Au Chapitre 4, nous expliquerons alors le vocabulaire, fondamental, essentiel de la sexonomica. La maîtrise de ces termes – espérant que vous nous consulterez afin d’en acquérir l’entière compréhension – devrait permettre à nos lecteurs d’évaluer leur propre «niveau sexonomique» ainsi que leur contentement (ou insatisfaction) par rapport à celui-ci – prérequis fondamentaux s’ils désirent se lancer avec succès dans les jeux et les stratégies sexonomiques qui leur conviennent (lesquels peuvent inclure leurs réponses au questionnaire intitulé: «Est-ce que je me connais»?).

Avant de procéder à l’étude des caractéristiques sexuelles féminines et masculines ainsi que des qualités de leurs propensions sexonomiques, nous invitons ceux d’entre vous qui ont déjà hâte d’en savoir plus sur la sexonomica, à lire le questionnaire, à répondre aux dix questions concernant votre évaluation personnelle sur la qualité de votre sexualité et de ses contributions à votre bonheur spirituel et matériel, et à éventuellement nous transmettre vos réponses afin que nous puissions les analyser.

Ma Sexonomica: «Est-ce que je me connais réellement?»©

Questions de base:

(a) À quel âge avez-vous eu vos premières relations sexuelles?

(b) Votre expérience a-t-elle été:

i) surtout sentimentale (amour pur)?

ii) surtout biologique?

iii) surtout pour les considérations matérielles (argent ou pouvoir)?

(c) Connaissez-vous le fonctionnement du marché financier capitaliste (choisissez entre 0 (très peu) et 10 (vous êtes spécialiste de la finance).

Questions sexonomiques:

1. Sur une échelle de 0 à 100, évaluez la qualité de votre vie sexuelle jusqu’à présent (0 = horrible; 100 = tout à fait très satisfaisante).

2. Sur une échelle de 0 à 100, indiquez ce que vous attendez de la vie (0 = l’amour pur sentimental; 100 = la richesse matérielle par la marchéisation de votre corps).

3. Sur une échelle de 0 à 100, selon votre expérience, évaluez le rapport entre votre Raison et votre sexualité (0 = votre sexualité a été surtout émotionnelle; 100 = votre sexualité est entièrement contrôlée par votre Raison).

4. Sur une échelle de 0 à100, les efforts pour marchéiser votre sexualité ont-ils:

a. été un échec lamentable (0 à 20)

b. rapporté de maigres bénéfices (21-40)

c. donné un résultat acceptable (41-60)

d. rapporté des gains substantiels (61-80)

e. rapporté un style de vie matériellement très satisfaisant (81-100).

5. Sur une échelle de 0 à 100, indiquez l’évaluation faite par vos partenaires sur votre sexualité et vos moyens matériels (0 = on a qualifié votre sexualité de nettement sentimentale, mais que vous êtes loin d’être à l’aise financièrement; 100 = on vous a qualifié de riche, mais d’amant dénué de romantisme).

6. Sur une échelle de 0 à 100, indiquez si des émotions de culpabilité ont déjà inhibé la marchéisation de votre sexualité (0 = marque l’absence de tout sentiment de culpabilité et par le fait même une marchéisation très réussie; 100 = signifie la présence accablante de sentiments de culpabilité et, par conséquent, une pauvre performance sexonomique).

7. Sur une échelle de 0 à 100, indiquez si accepter un paiement (argent, biens ou pouvoir) en échange de votre sexualité a augmenté votre capacité à faire l’amour (0 = il l’a diminué totalement; 100 = une performance sexuelle optimale de votre part car le paiement est immédiat).

8. «Les religions occidentales étouffent généralement le désir et la performance sexuelle même si ces derniers sont naturellement gravés dans la mémoire humaine» (0 = vous êtes en désaccord;100 = vous êtes tout en fait d’accord)

9. Utiliser votre Raison pour faire vos choix sexonomiques est comme investir à la bourse, parier, ou jouer au poker: une quête rationnelle pour obtenir des avantages matériels rapidement, même si vous êtes engagé dans une relation amoureuse purement sentimentale (0 = vous êtes en profond désaccord;100 = vous êtes tout à fait d’accord).

10. Sur une échelle de 0 à 100, arrivez-vous à vous imaginer en tant que partenaire d’un chef (masculin ou féminin) politique, financier ou militaire (0 = jamais, parce que pouvoir et moralité sont deux opposés; 100 = «chaque fois que l’occasion se présente», puisque coucher avec une personne détenant le pouvoir absolu représente l’opium sexuel suprême).

Maintenant, veuillez s’il vous plaît réviser vos réponses et faire le total de vos points pour toutes les questions:

Si votre total est de 800 et plus, nous vous félicitons pour votre immense réussite dans la marchéisation de votre sexualité: vous avez atteint le statut d’expert en sexonomica.

Si votre total se situe entre 600 et 799, vous avez atteint des standards sexonomiques de haut niveau, content non seulement de votre sexualité et des conditions matérielles qu’elle vous apporte, mais aussi de la liberté de le proclamer et d’en jouir pleinement.

Si votre total se situe entre 400 et 599, votre subconscient est inhibé et votre potentiel sexonomique est sous-exploité: en fait, l’insuccès de la marchéisation de votre sexualité et ses effets nuisibles sur votre bonheur vous inquiètent.

Si votre total est encore plus bas, soit entre 200 et 399, vous