La vraie nouveauté, c’est l’intrusion du numérique dans les pratiques amoureuses et sexuelles de la jeune génération.
et été, qu’ils soient partis en colonie de vacances ou restés au bercail faire des petits boulots sous une chaleur écrasante. Qu’ils aient décidé d’aller se faire oublier chez leurs grands-parents ou aient commencé à cravacher en vue de la rentrée prochaine. Comme un rite de passage nécessaire, la fin des vacances charrie avec elle son lot d’émotions, entre la langueur d’un d’Abdellatif Kechiche et l’ode libertaire d’ de François Ozon. Si les adultes d’aujourd’hui en gardent des souvenirs émus et des photos vieillies d’individus dénudés qu’ils auraient bien du mal à reconnaître vingt ans plus tard, quels souvenirs conserveront les ados d’aujourd’hui de leurs premiers émois ? Eux que l’on décrit comme abonnés aux relations fugaces permises par les outils numériques, de plus en plus précoces à être pervertis par le porno, rompus à l’envoi de et de ? Entre grandes mythologies, nouveaux codes amoureux et