À une époque où les rencontres amoureuses se jouent d’un coup de pouce vers la droite ou la gauche, son choix de se mettre en retrait des affres du « dating » et des désagréments de la vie de couple a braqué les projecteurs sur elle. Après avoir entrepris, en octobre dernier, un inventaire de sa vie amoureuse qui l’a conduite à comprendre qu’elle avait toujours été « en couple » depuis la maternelle, l’actrice américaine Hope Woodard s’est lancée pendant un an dans l’expérience appelée « boysober s’interroge la comédienne dans explique la sociologue Marie-Cécile Naves(2), directrice de l’Observatoire Genre et Géopolitique à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Quête d’indépendance, de réalisation personnelle, dénonciation du patriarcat: chez les jeunes générations, le mode de vie en duo semble avoir pris un coup. Et c’est le chantre du « dating » qui le confirme: l’étude « Single Not Sorry », réalisée par Tinder en 2019, révèle que 74 % des Français·es de 18 à 25 ans sont célibataires par choix.
