"Beaucoup de facteurs expliquent les différences entre humains en termes de santé. Il y a évidemment le sexe biologique, mais aussi la géographie, les origines, la classe sociale, le genre…"
SARAH RICHARDSON
Professeure d’histoire des sciences et chercheuse en santé publique à l’université Harvard (États-Unis)
Alors, où en sommes-nous ? Une médecine libérée des biais de sexe est-elle pour bientôt ? Une chose est sûre, il faut se réjouir du chemin qui a été parcouru jusqu’à aujourd’hui : la proportion de femmes dans les essais cliniques est proche de 50 % depuis une dizaine d’années. Les expériences précliniques sont également scrutées de bien plus près pour leurs biais sexuels. Enfin, les revues scientifiques, notamment les plus importantes, sont devenues vigilantes à ce sujet.
Mais la route est encore longue. Pour atteindre cette médecine