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Études d'histoire naturelle: Entomologie
Études d'histoire naturelle: Entomologie
Études d'histoire naturelle: Entomologie
Livre électronique144 pages1 heure

Études d'histoire naturelle: Entomologie

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À propos de ce livre électronique

"Études d'histoire naturelle", de Romuald Jacquemoud. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
LangueFrançais
ÉditeurGood Press
Date de sortie23 nov. 2021
ISBN4064066305673
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    Études d'histoire naturelle - Romuald Jacquemoud

    Romuald Jacquemoud

    Études d'histoire naturelle

    Entomologie

    Publié par Good Press, 2022

    goodpress@okpublishing.info

    EAN 4064066305673

    Table des matières

    PRÉFACE.

    PREMIÈRE PARTIE.

    I.

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    X

    XI

    XII

    XIII

    XIV

    II.

    I.

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    X

    XI

    XII

    SECONDE PARTIE.

    I.

    II.

    II.

    III.

    IV.

    V.

    PRÉFACE.

    Table des matières

    En laissant aller ces pages au vent de la publi cité, je puis bien dire que je ne me suis pas trop abusé sur leur valeur réelle. Le mérite, s’il y en a, est mince assurément, je ne m’en cache pas à mes propres yeux. Mais, quand bien même j’aurais tant soit peu pris le change sur la portée du présent travail, y aurait-il grand mal à cela? Je n’ai pas encore accompli mes dix-huit ans, et, chaque jour, j’entends dire autour de moi que c’est l’âge des illusions.

    L’infériorité de cet écrit, je l’espère, me sera donc aisément et d’avance pardonnée. Ayant recherché avec une curiosité et un amour passionnés, dès mes plus jeunes années, les insectes qui se trouvaient à ma portée, je me suis mis ensuite à réfléchir sur tout cela. Aujourd’hui je veux dire comment je comprends, comment je sens la petite création, le Cosmos inférieur.

    Peu chargé encore de jours et de connaissances acquises, j’aurai certainement, malgré l’exactitude apportée aux détails de la tâche, commis des erreurs d’observation et d’appréciation. De plus studieux investigateurs les relèveront. Cette partie de la science, du reste, est loin d’être pleinement élucidée à l’heure actuelle.

    Encore quelques mots comme excuse, ou, si l’on veut, comme passe-port, en faveur de ce livre bien peu consistant. Toutes les pages ici rassemblées ont, dans le courant de cette année, été publiées en feuilleton dans le journal Le Savoyard. Les lecteurs de cette feuille périodique, et je les en remercie vivement, leur ont fait la plus sympathique bienvenue. Les lettres particulières, assez nombreuses, qui me furent adressées à ce sujet, et parmi lesquelles j’aime à citer celle de M. Prud-homme, de Grenoble, l’habile directeur du journal le Sud-Est, me confirment ce favorable accueil. En outre, divers journaux des deux départements de la Savoie, ainsi que des départements de l’Ain, de l’Isère et du Rhône, et de plus la Gazette de Turin, ont bien voulu accorder assez d’intérêt à ces modestes études d’histoire naturelle, pour en reproduire spontanément de grands fragments dans leurs colonnes. Que ces organes de la publicité acceptent maintenant la sincère expression de ma reconnaissance. Les uns et les autres ont été bien accueillants à mon égard; mais ils ne se sont pas doutés de l’efficace appui que leur approbation apportait à mes juvéniles efforts. J’ai senti comme un patronage invisible se former autour de mon travail et de ma bonne volonté. Fort de ce soutien de l’opinion, je suis allé en avant; et, plus d’une fois, à travers les aridités du labeur, je me suis dit à moi-même: «Il faut prendre courage, il faut justifier, en faisant mieux, l’assentiment public qui vient si généreusement à moi.»

    Sur le fond du présent ouvrage, j’ai peu à dire. Je me suis trouvé amené, suivant la pente irrésistible de mes idées, à dégager surtout les considérations d’ensemble, comme les plus lumineuses et au fond les plus vraies, car, dans la Nature, ce qu’il y a de plus positif, c’est l’enchaînement général, c’est la collectivité des grands rapports entre les êtres.

    Il se peut que ma manière de voir ne soit pas du goût de certains esprits. Je m’en consolerai en songeant que chacun, à notre époque, est libre de penser comme il l’entend et de dire franchement comment il pense.

    Parmi les recherches et les notions de fait, les unes m’appartiennent en propre, les autres sont du domaine de l’histoire naturelle, fonds commun où chacun peut puiser à volonté. Quant à l’appréciation scientifique, au côté théorique, je me suis fait une religion de garder ma pleine et entière liberté de jugement. Ceux qui sont familiers avec l’histoire naturelle trouveront peut-être dans ces pages, sur certains points, des éclaircissements de quelque précision qui semblent faire défaut dans des traités plus étendus.

    J’ai composé un assez grand nombre de monographies d’insectes; pour le moment, je n’en tire de mes cahiers qu’une sixaine, que je publie à titre de pièces à l’appui de mes considérations générales.

    PREMIÈRE PARTIE.

    Table des matières

    CONSIDÉRATIONS SUR LE MONDE DES INSECTES.

    I.

    Table des matières

    VUE D’ENSEMBLE SUR LES INSECTES.

    I

    Table des matières

    En prononçant le mot d’insecte, on sent tout à coup un monde sans fin et sans bornes s’ouvrir devant soi. Tout, dans ces frêles vies, dans ces corps microscopiques, nous fait admirer le travail d’une main divine, l’œuvre d’un esprit infiniment intelligent et parfait. En parcourant les merveilles que nous offre ce monde d’insectes, (car il y a là tout un vrai monde, un univers illimité, moitié visible et moitié invisible à l’œil nu); en sondant les profondeurs de ces existences si délicates, si exiguës, mais si admirablement entretenues; en s’initiant aux mystères de ces créatures organisées d’une manière si parfaite, surtout si l’on essaie de se rendre compte des spectacles variés et nombreux que présente à nos regards cette prodigieuse animalité d’en bas, on marche d’étonnement en étonnement, on reste confondu...

    L’âme, alors, pour ne pas demeurer troublée, éperdue devant cet infini microscopique, a besoin de monter plus haut et de s’élever jusqu’à Dieu. L’Etre souverainement grand peut seul nous faire comprendre ce qui est extrêmement petit. Dans cette contemplation, on arrive à un point où grandeur et petitesse paraissent être une seule et même chose.

    Nous ne retrouvons plus ici les formes imposantes, les masses énormes qui excitent à la fois notre admiration et notre épouvante dans les gros animaux; le spectacle change, mais n’en devient que plus intéressant, plus digne d’attention; les acteurs sont plus petits et plus faibles, mais n’en montrent pour cela que plus de secrètes merveilles de structure et d’industrieuse activité.

    II

    Table des matières

    On a donné le nom commun d’insectes à une classe d’êtres qui rentrent dans le grand embranchement des articulés, ou animaux dont le corps et les différents membres sont composés d’anneaux articulés. On ne rencontre dans les insectes ni os ni arêtes. Tandis que chez les gros animaux le squelette se trouve placé à l’intérieur, dans les insectes les parties dures occupent l’extérieur et servent d’enveloppe à l’animal. Le tube digestif parcourt le corps de l’insecte d’un bout à l’autre. Les ganglions du système nerveux, à l’exception du ganglion cérébral, se trouvent, chez l’insecte, à l’inverse des animaux vertébrés, au-dessous du tube digestif. Le corps des insectes est formé de trois parties distinctes, qui sont la tête, le thorax et l’abdomen.

    La tête est elle-même composée de trois parties dominantes: les yeux, qui ne sont pas lisses et unis comme chez l’homme et les gros animaux, mais taillés à facettes; les antennes, appendices mobiles qui s’observent à la partie supérieure de la tête, et dont la forme, la grosseur et la longueur varient beaucoup chez les espèces d’insectes sans nombre peuplant la terre, mais qui, chez tous, sont les organes du toucher; enfin, la mâchoire, formée elle-même de plusieurs pièces plus ou moins compliquées, mais presque toujours très-large, relativement au volume du corps.

    Le thorax, ou corps proprement dit, est divisible en trois segments; mais ces trois parties ne sont jamais uniformes; l’une domine toujours sur les autres. A chacun des anneaux du thorax, sur la partie inférieure, s’articule une paire de pattes dont chacune contient trois articles: la cuisse, la jambe et le tarse qui ressemble à une espèce de doigt très-flexible et terminé par des ongles. La forme et la longueur de ces pattes varient d’ailleurs à l’infini, selon les fonctions spéciales qu’elles doivent remplir. Tantôt l’insecte est rampant, tantôt il est sauteur, et alors les pattes postérieures reçoivent un plus grand développement; tantôt il est nageur, et, dans cette condition, les pattes sont conformées en rames.

    A la partie supérieure du thorax sont posées les ailes. Il en existe ordinairement deux paires; mais quelquefois elles manquent tout à fait, comme dans les insectes aptères. Les ailes naissent toujours des deux derniers anneaux du thorax, jamais du premier. Souvent celles du deuxième anneau sont dures et servent alors d’étui à l’autre paire qui est membraneuse et plus longue.

    L’abdomen, ou ventre, qui forme la troisième partie du corps de l’insecte, est le plus souvent formé d’anneaux très-nombreux, qui jouissent quelquefois d’une grande mobilité. A ces anneaux ne se rattachent jamais aucun appendice ni système de locomotion, si ce n’est dans les aptères myriapodes. A l’extrémité de l’abdomen et an dernier anneau, se trouvent placés le système externe de la défécation ainsi que celui de la reproduction.

    En examinant la structure de l’insecte, on éprouve un saisissement d’admiration devant cet inépuisable génie de la Nature qui a renfermé dans un corps d’une telle ténuité, comme dans les plus gros animaux, tous les ressorts de l’organisation. Dans l’insecte que nous ne pouvons atteindre que par le microscope, comme chez les géants des forêts, se remarquent des membres régulièrement constitués, des organes bien agencés, des vaisseaux, un système nerveux, tout l’appareil nécessaire au jeu complet de la vie animale. C’est un abrégé de délicates merveilles, un mécanisme parfait qui tient tout entier dans un point. Certes, il a fallu à la Nature une précision mathématique pour combiner les proportions de chaque organe et de chaque membre. Véritablement, on serait presque tenté de dire qu’elle a travaillé à la loupe pour créer ces formes infinitésimales. Et maintenant, qu’est-ce donc, ô mon Dieu! que la vie elle-même, principe mystérieux et insaisissable, millième d’étincelle, qui anime cet organisme microscopique?... Et, outre la vie, qu’est-ce encore que l’intelligence animalculaire qu’on appelle instinct?...

    Et ces trois choses, intimement liées ensemble: le mécanisme physique, la vie et l’instinct, comment se comportent-elles, non

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