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Cosmos: Double vie
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Livre électronique205 pages3 heures

Cosmos: Double vie

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À propos de ce livre électronique

Dans le futur possible dépeint dans cet ouvrage, la terre a changé d’apparence, les continents et les océans sont pollués, des tornades et tremblements de terre se succèdent. Alors que l’humanité avance grâce au principe des lois universelles, Cosmos, double vie a une autre vision de cette nouvelle réalité. L’homme y trouvera-t-il sa place ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alors éducateur dans une association humanitaire, adepte des arts martiaux et chercheur spirituel, Yves Bruel voit ses chakras s’ouvrir de manière inattendue. Cette nouvelle naissance de l’esprit lui permet de découvrir la vérité sur les lois de l’univers. Dès lors, ses recherches le portent dans de nombreux domaines tels que la connaissance de soi et le métier de guérisseur.
LangueFrançais
Date de sortie18 juin 2021
ISBN9791037730152
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    Aperçu du livre

    Cosmos - Yves Bruel

    Du même auteur

    Le chemin de cristal, 2011, éditions De l’écrit au Livre.

    Certains passages dans ce roman ne sont pas qu’imaginaires. Notre société a le devoir d’aller de l’avant en prenant un virage à 180°, car il est possible que nous subissions plus rapidement ce que nous avons semé, et un retour en arrière sera impossible, pourtant des solutions sont encore possibles !

    Chapitre I

    1970 : Carnet privé de Sam Orman

    Dans son laboratoire, il pensait au moindre détail et voulait s’assurer qu’il ne se trompait pas. Un inventeur génial venait de trouver la solution aux travaux qu’il menait depuis dix ans dans le domaine quantique. Il venait de prouver par le calcul l’existence de plusieurs univers parallèles. Pour le passage de l’un à l’autre, il suffisait de modifier les vibrations : le cristal subissait une variation avec « l’eau de mémoire » et avait provoqué des changements dans les nouveaux tests. L’expérience réalisée quelques jours plus tôt avait bouleversé son équipe. Avec l’énergie électro-aimantée, le morceau de cristal avait disparu plusieurs instants et avait réapparu quelques minutes plus tard.

    L’année 2070 (un peu d’histoire…)

    La surexploitation des sols et des océans avait fini par bouleverser la Terre. Les ressources principales diminuaient, les cours des matières premières s’envolaient, ce qui amena finalement à des famines inédites, touchant de plein fouet les pays industrialisés.

    Le dérèglement climatique s’était gravement accentué depuis plusieurs années. Des cataclysmes d’une violence inégalée, des ouragans, des tremblements de terre, des tempêtes en tout genre n’avaient pas cessé. Pendant plus d’une année, la Terre, comme un sursaut ou un rappel à l’ordre, toussa et son axe s’inclina, provoquant des ondes électromagnétiques sur les deux hémisphères. En quelques minutes, les technologies électroniques furent inutilisables. Mises au pied du mur, toutes les nations décidèrent, d’un commun accord, que les énergies fossiles, même si elles n’étaient pas complètement épuisées, cesseraient dorénavant d’être utilisées. Les soubresauts de la Terre avaient transfiguré le monde. Le dérèglement climatique avait emporté trente pour cent du littoral. La France se trouvait confrontée à la quadrature du cercle. L’océan occupa les terres qui furent souillées par le sel. Des parapluies géants antiradiation furent dressés pour limiter les dégâts de la radioactivité. L’extraction intensive du gaz de schiste fut également une catastrophe pour l’environnement. On finit par comprendre que cet impact sur la Terre mère et l’arrogance humaine envers la nature étaient à l’origine des cataclysmes. Les autorités déplacèrent la quasi-totalité de la population européenne dans le nord-est de son territoire. L’édifice de l’espèce humaine prenait de l’eau de toute part. Il fallut protéger les plus fragiles, aider les moins chanceux, consolider et renforcer ce qui pouvait encore l’être.

    Là où grandit le danger, grandit ce qui sauve (dit-on). La conscience de l’humanité fit soudainement un bon en avant. On s’occupa de son prochain plus que de son compte en banque. Les animaux sauvages furent dirigés dans d’immenses arches de Noé, des souterrains gigantesques. Les dirigeants trouvèrent l’addition plutôt salée, mais leur conscience aussi s’éveilla. Aussi, dans la balance d’un politicien, l’enjeu planétaire fit basculer le plateau plutôt du côté de la vie que de celui de la déraison.

    Ce qui fut jadis l’Europe se changea en une zone de terre inhabitable du fait du taux élevé de radiation. La belle Europe n’était plus qu’un cloaque !

    Le temps de la reconstruction était venu. Les gouvernements décidèrent (avaient-ils le choix ?) la mise en place de grands travaux avec pour objectifs croisés de reconstruire l’infrastructure des villes tout en interdisant l’usage des véhicules individuels et en promouvant la recherche de nouvelles formes d’énergie.

    Le pragmatisme de l’esprit humain et tout le bon sens dont il est parfois capable, quand il n’est pas étouffé par la lésine, se mirent en action. Cent ans de douleurs durant lesquels l’humain se chercha dans l’infamie, les épidémies, les pandémies, la mort. Pour comprendre, il nous faut parfois un adversaire de taille : cette planète était-elle fatiguée de porter sur son dos de petits parasites ? Avait-elle décidé de balayer notre espèce de sa surface ?

    Toujours est-il que la Terre cessa de tousser. Elle respira de nouveau.

    2 170 : les prémices d’une ère nouvelle

    Cosmos, construite sur l’ancienne Moscou, était la capitale de l’Unité Mondiale, le « poumon spirituel de la planète », comme on l’appelait. Avec ses deux millions d’habitants pour quatre millions d’arbres, Cosmos était la ville où l’activité scientifico-spirituelle était la plus élevée. Cet État central s’appelait aussi le Siège des élus. Pour y prendre part, il fallait suivre un enseignement orienté vers la capacité de faire abstraction de sa petite personne et de penser de manière globale.

    La reconstruction des villes s’était faite grâce à l’énergie la plus commune : l’électro-aimantation. Les ondes basses, moyennes et hautes fréquences n’étaient plus utilisées. Le champ magnétique de la Terre était trop puissant et imposait sa propre fréquence. De parasites, les hommes étaient devenus les hôtes de la Terre. Finie l’exploitation outrancière du cuivre, du nickel… Les mines qui pulvérisaient la terre en gaz furent définitivement fermées. Les échanges commerciaux reposaient sur quelques règles très simples : aucun engin ne devait être utilisé, le travail se devait d’être manuel, le sol était devenu sacré, et tous les matériaux usagés étaient recyclés. Pendant une décennie, des dizaines de milliers de petites mains s’affairèrent sur les ruines de l’ancienne civilisation avec des détecteurs de métaux solaires pour récupérer ce qui pouvait encore servir. Le courage avait fini par payer. Au début, les populations s’agglutinèrent autour des villes encore debout. Puis des réseaux souterrains furent construits et par la suite développés. Ces aménagements finirent par laisser place à de véritables villes troglodytes.

    Cosmos avait su tirer les leçons de l’ancien marché libéral qui plongeait l’économie dans des crises toujours plus terribles. Plus de spéculation. Désormais, Cosmos surveillait de loin les échanges et le système de troc qui s’était spontanément mis en place après le grand effondrement. Les échanges commerciaux entre pays reposaient sur un principe très simple : une marchandise, de quelque nature qu’elle soit, devait avoir la même valeur que la marchandise troquée. Les pays ne pouvaient plus s’enrichir sur le dos des plus démunis.

    L’énergie principale étant le rayonnement solaire, le continent africain se releva plus facilement de la grande crise. Les nouveaux capteurs d’énergie électrique n’utilisaient plus de câbles. L’acheminement de l’énergie se fit dorénavant par ondes électro-ioniques. Les États-Unis, qui se reconstruisaient difficilement, subirent un lourd préjudice au cours des dernières années. Les trois quarts de leurs côtes avaient été frappés par de gigantesques tornades. La Floride avait été rayée de la carte. Sa grandeur était loin désormais. Ils étaient sur la route de la reconstruction, tout comme la vieille Europe.

    Le taux de mortalité pour cause violente était à son apogée. Les inquiétudes de la population face aux cataclysmes avaient contraint les responsables de l’époque à trouver des solutions. Finalement, ce fut en Chine qu’elles furent trouvées. Dans un village du nom de Longvi où résidait un vieux sage aux dons de clairvoyance. Il était consulté par les jeunes mariés qu’il conseillait dans l’éducation de leurs enfants. Si l’avenir lui semblait favorable, les parents étaient rassurés, mais dans le cas contraire, dans l’intérêt de leur future progéniture, il pouvait modifier leur avenir. Les enfants étaient placés dans un orphelinat où ils étaient initiés à la philosophie bouddhique. Au bout de quelques années, grâce à la méditation axée sur l’éveil de l’énergie spirituelle intérieure, l’enfant abandonnait son système de pensées. Cette école d’un genre nouveau permettait à l’enfant d’influer sur son destin.

    Un Premier ministre chinois était à l’origine de cet orphelinat, dont la renommée gagna bientôt Cosmos. En quarante ans seulement, le taux de criminalité avait chuté de quatre-vingt-dix pour cent en Chine. La pensée zen rentrait dans les consciences et guida le monde après avoir fait ses preuves à l’échelle d’un pays.

    Le monde médical fut contraint de s’associer aux médecines parallèles. La méditation était pratiquée conjointement au jeûne.

    Une relation fut établie entre le stress et la résonance, le Son. Des protocoles de thérapie se mirent en place. La vibration quantique maintenant connue, différentes approches comme celle du Son devinrent autant de méthodes utiles aux traitements les plus lourds. Il était évident pour tous que le corps physique n’était que la face apparente de la réalité humaine. Une alimentation saine permit d’allonger l’espérance de vie. En chacun et en toute chose, dans l’âme comme dans la cité, on recherchait l’équilibre.

    Sur l’île de Cuba, le jeune garçon nommé Alfonso Dinares inventa une pile biologique rechargeable. Il avait conçu un petit accumulateur qui, une fois glissé sous les chaussures, avait la faculté de se recharger à chaque pas. En fin de journée, il suffisait de l’enlever pour satisfaire aux besoins énergétiques d’une maison. Le jeune garçon fut élevé au rang de génie. Ce système permit de remplacer les générateurs. Les salles de sport devinrent des salles d’énergie. Le montage en série des vélos branchés sur dynamo permettait d’alimenter en énergie rues et quartiers. Un nouveau concept d’éclairage avait remplacé la lumière électrique : la bioluminescence. Les lampadaires et autres éclairages extérieurs fonctionnaient avec l’aide d’insectes luminescents.

    La position assise elle-même devint susceptible de fournir de l’énergie : un siège révolutionnaire avait remplacé nos vieilles chaises. Dans les grands stades ou les salles de concert, les gradins étaient reliés à des milliers de ressorts chargeurs. Lorsque la foule prenait place, le tassement de ces ressorts produisait de l’énergie. On en fit autant avec les trottoirs.

    L’an 2250 : aujourd’hui

    La souffrance est bonne conseillère. Elle conduit les individus les plus en accord avec les lois universelles à un accroissement de leur sensibilité extra-sensorielle. De nouveaux domaines de recherche sont ouverts : la télépathie, la voyance aiguë, les dons de guérison. Le monde se dirige vers un nouvel horizon, laissant entrevoir à l’humanité la possibilité d’être connecté à l’univers.

    L’argent, l’enrichissement personnel, l’exploitation de son prochain et l’immoralité apparaissent clairement au plus grand nombre comme aussi détestable qu’une épidémie. La plupart des sociétés comprennent que l’épanouissement personnel est la condition de l’épanouissement de tous.

    Le métier le plus à même d’assurer l’homéostasie sociale est celui de maître visiologue du temps. Ce sont des enseignants qui forment les futurs maîtres clairvoyants. La connaissance du futur est cruciale pour cette nouvelle humanité et plus la précision est grande, plus un pays est assuré de conduire sa population au bonheur idéal.

    Un couple qui désire un enfant se doit de consulter un guide de voyance. Cosmos, qui a mis en place un programme de contrôle de naissances, les a désignés comme garant de sa juste application, ce sont eux qui décident si un couple est suffisamment évolué pour avoir un bébé. Dans le cas contraire, il convient de prendre contact avec des guides d’évolution. L’homme et la femme se rendent compte que seule une véritable prise de conscience avec l’univers permet d’avancer vers cet horizon. À la naissance de l’enfant, un clairvoyant accoucheur diplômé remet aux parents un acte de destinée. On place un bracelet d’évolution sur le poignet du nouveau-né. Ce bracelet constitue un lien puissant avec la capitale Cosmos.

    Au fil des décennies, une sélection naturelle d’enfants éveillés s’était mise en place. Le hasard n’avait plus sa place dans ce nouveau monde, puisque la vie de chacun se déroulait conformément à ce qui avait été prévu.

    Ainsi, depuis quelques décennies, par effet boule de neige, on voyait émerger à chaque vague de naissances des dons naturels de plus en plus puissants. Le bracelet que portent les enfants leur permet d’entrer en résonance avec les fréquences de la Terre. À l’instar des animaux, ils sont capables de pressentir l’évolution des conditions météorologiques et de s’orienter en fonction des forces telluriques.

    L’école est aujourd’hui appelée centre d’actualisation de sa destinée : lors du premier cycle, le jeune enfant est soumis au conseil de l’école qui décidera du type de parcours d’étude qui conviendra le mieux à son acte de destinée. Trois grandes directions s’offrent à lui : la voie royale, tout d’abord, qui est celle de la maîtrise de l’énergie. La voie du service aux autres, où l’on enseigne essentiellement la médecine. La troisième est la voie de la polyvalence. À l’âge de seize ans, il intègre la société.

    Les élèves indisciplinés sont peu nombreux. Les voies d’orientation permettent à chacun de canaliser son énergie.

    Cependant, la lecture de l’avenir n’est fiable qu’à quatre-vingt-dix pour cent.

    Malgré l’état des connaissances actuelles, la lecture de la destinée d’un enfant reste difficile. Il arrive même que ce destin soit indiscernable. Ce cas de figure laisse perplexe la communauté des visiologues.

    C’est le cas d’Alex Réveillère. Les visiologues s’y prennent à plusieurs reprises, mais ne peuvent arriver à un consensus. La procédure adoptée est d’autoriser cette naissance et de suivre de près la trajectoire imprévisible de cet enfant pour voir, a posteriori, si sa destinée peut être bénéfique à la société.

    C’est aussi le cas de Rocky Rajoie, surnommé Roc. Seulement, contrairement à Alex, celui-ci échappa au contrôle des naissances de Cosmos.

    Roc est né dans les Pyrénées, de parents éleveurs de moutons. Claire Rajoie attend des jumeaux. Les Rajoie sont conservateurs et, paradoxalement, pas très moutonniers. Ils préfèrent ignorer la rigueur des lois qui régissent le contrôle des naissances lors qu’elles les privent de main-d’œuvre. Le soir où Claire perdit les eaux, une tempête retarda Agnès Dupré, sage-femme et clairvoyante officielle. Au moment où Agnès pénétra dans l’humble masure, Claire mourut. Agnès fut surprise de la synchronicité de ce chassé-croisé des âmes. Elle fut surprise aussi de devoir couper deux cordons ombilicaux alors qu’on avait fait appel à ses services pour un seul accouchement. Il fallait maintenant déclarer deux enfants. Le premier bracelet destinal fut installé sur Rémi, qui était attendu, mais quant à Roc, la sage-femme devait en informer la communauté locale des visiologues.

    Rémi Rajoie devait rentrer dans l’élite, mais le père, encore tout chamboulé, tint la sage-femme pour responsable de la mort de sa femme. L’embarras de cette diseuse de bonne aventure acheva de le perturber. Roc dut attendre que son destin se révèle aux visiologues. Le père ne décolérait pas, c’était trop d’injustice ! Lui prendre ses deux fils, alors qu’il y avait tant à faire à la ferme ! Il décida alors, contre la procédure officielle, d’élever seul son deuxième fils. Roc pourrait alors lui succéder à la ferme. Personne, pas même Dieu, ne pouvait s’opposer au destin qu’il envisageait pour Roc. Le destin sembla lui donner raison. Le lendemain des naissances, il apprit qu’Agnès Dupré avait perdu la vie dans un accident. Seul le document d’enregistrement de naissance de Rémi fut retrouvé.

    Caché des autorités, Roc grandira seul avec son père. Celui-ci lui avait fabriqué un bracelet factice, pour éviter d’éveiller les soupçons. Roc n’eut pas l’instruction traditionnelle de l’époque. Vif d’esprit comme son frère et curieux de tout, il apprenait vite et manifesta très tôt un profond intérêt pour la mécanique quantique.

    Les années passaient. Roc apprenait l’essentiel avec son père. Parfois, ils accueillaient des promeneurs. Roc apprenait beaucoup au contact des étrangers. Ils étaient peu dans le village à savoir que monsieur Rajoie avait un fils sans destinée. Lorsque son père partait chercher des provisions dans la vallée, il tenait Roc enfermé dans sa chambre. Au retour, il était souvent éméché et, oubliant le principe d’action-réaction du mental, il s’avachissait et passait des heures, absorbé par la photo de sa défunte femme, ayant

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