Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Le piège du petit ami milliardaire.: Famille Kavanagh
Le piège du petit ami milliardaire.: Famille Kavanagh
Le piège du petit ami milliardaire.: Famille Kavanagh
Livre électronique213 pages5 heures

Le piège du petit ami milliardaire.: Famille Kavanagh

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Cleo sait que son travail est à la limite de l'éthique, mais elle se dit que les hommes d'affaires qu'elle espionne sont tellement cupides et vaniteux qu’il ne vaut pas la peine de s’en préoccuper. D’autant plus que son travail est bien payé et qu’elle a besoin de l'argent qu’elle gagne pour payer les frais médicaux de sa sœur ainsi que pour l'inscrire dans l’école d’art qu’elle a toujours voulu. Mais lorsque notre héroïne apprend que l'existence même de cette école est menacée par la dernière cible de Cleo, le milliardaire Reece Kavanagh, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'arrêter afin de préserver le bonheur de sa sœur.

Jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de lui.

Supposé n’être qu’un énième gosse de riche plus bête que son ombre, Reece s'avère finalement être tout ce que Cleo a toujours voulu chez un homme. Son cœur n’est pas de glace comme l’indiquaient les rumeurs, mais tout au contraire ; il ne se bat désormais que pour Cleo. Mais à partir du moment où il lui révèle le sombre secret qui le pousse à fermer l'école, elle sait pertinemment qu'elle doit l'arrêter, pour son bien tout comme le bien de sa sœur.

Mais que fera Reece quand il découvrira que la femme en qui il a le plus confiance essaye de saboter ses efforts depuis le début ?

LangueFrançais
Date de sortie4 juin 2021
ISBN9781667403113
Le piège du petit ami milliardaire.: Famille Kavanagh

Auteurs associés

Lié à Le piège du petit ami milliardaire.

Livres électroniques liés

Romance contemporaine pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Le piège du petit ami milliardaire.

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le piège du petit ami milliardaire. - Kendra Little

    A propos de LE PIÈGE DU PETIT AMI MILLIARDAIRE

    Cleo sait que son travail est à la limite de l'éthique, mais elle se dit que les hommes d'affaires qu'elle espionne sont tellement cupides et vaniteux qu’il ne vaut pas la peine de s’en préoccuper. D’autant plus que son travail est bien payé et qu’elle a besoin de l'argent qu’elle gagne pour payer les frais médicaux de sa sœur ainsi que pour l'inscrire dans l’école d’art qu’elle a toujours voulu. Mais lorsque notre héroïne apprend que l'existence même de cette école est menacée par la dernière cible de Cleo, le milliardaire Reece Kavanagh, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'arrêter afin de préserver le bonheur de sa sœur.

    Jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de lui.

    Supposé n’être qu’un énième gosse de riche plus bête que son ombre, Reece s'avère finalement être tout ce que Cleo a toujours voulu chez un homme. Son cœur n’est pas de glace comme l’indiquaient les rumeurs, mais tout au contraire ; il ne se bat désormais que pour Cleo. Mais à partir du moment où il lui révèle le sombre secret qui le pousse à fermer l'école, elle sait pertinemment qu'elle doit l'arrêter, pour son bien tout comme le bien de sa sœur.

    Mais que fera Reece quand il découvrira que la femme en qui il a le plus confiance essaye de saboter ses efforts depuis le début ?

    CHAPITRE 1

    Les hommes sont comme un livre d'images pour enfants : faciles à lire, parfois divertissants de bien des manières, mais sans pour autant avoir l’étincelle nécessaire pour captiver une femme tout au long de sa vie. Mon patron me dit que je suis bien trop cynique du haut de mes vingt-cinq ans, mais c'est ce qui arrive quand on fait ce que je fais depuis deux ans juste pour payer les factures.

    Je ne suis pas une prostituée, je suis tel un piège qui se referme doucement sur eux, une escorte. Il y a une différence. Les prostituées couchent avec des hommes pour de l'argent. Moi je suis payée pour qu'ils me fassent confiance, et parfois même qu’ils tombent amoureux de moi. Certaines escortes franchissent la limite et se retrouvent au lit avec leur cible pour un peu d'argent en plus, tandis que d'autres pensent qu'elles jouent dans Pretty Woman. Ce n’est pas mon cas. Ma santé mentale est plus importante que quelques billets en plus. Je ne pourrais me résoudre à coucher avec un homme qui n'est pas mon petit ami.

    Si seulement mon travail ne rendait pas si difficile le fait d’obtenir un simple rencard sérieux, je pourrais m’épanouir en amour. Malheureusement, peu d’hommes sont compréhensifs quand je dois leur expliquer ce que je dois faire pour m’en sortir. En fait, aucun. Ils ne voient pas la différence entre une prostituée et une escorte. Si l’on compte en plus le fait que je ne ressens pas cette petite étincelle.

    - Ce gars est un gros poisson, dit ma patronne, Ellen.

    Elle me tendit une clé USB en forme d'ours en peluche pas plus gros que deux de mes doigts. Ça changeait de son habituelle clé rouge en forme de ninja. Contrairement au ninja, je devais retirer la tête de l'ours en peluche et insérer son cou dans mon ordinateur portable afin d’en vérifier le contenu. Le ninja quant à lui avait la clé USB qui sortait de son derrière, ce qui donnait l'impression qu'il pétait dans l'ordinateur. L'ourson avait juste l'air décapité.

    — Quel genre ?

    Demandai-je en copiant les fichiers sur mon disque dur. Ellen croisa ses longues jambes aussi fines qu’un cure-dent et s'assit sur la chaise, un sourire étirant ses lèvres couleur sang, comme celles d’un vampire.

    — Tu verras.

    J'ai roulé des yeux face à cette scène. Cette comédie lui avait sans doute donner l’impression de ressembler à M de James Bond, lui qui vivait une vie clandestine de haut vol, tout en faisant tomber les criminels. A vrai dire, il est vrai que nous faisions sombrer ceux que nos clients nous payaient pour faire disparaître leurs petits problèmes. Heureusement pour nous, nos cibles étaient jusqu'à présent tous des hommes d'affaires à l'éthique douteuse, j'aurais eu de gros problèmes avec mon travail sinon. Mais ça ne me dérangeait pas de ruiner une de leurs magouilles pour doubler ma paye.

    C’est à ça que se résumaient les activités d’Ellen. Son but était d’engager de jeunes femmes séduisantes afin de proposer nos services à l’un de ses clients pour soutirer les secrets d’hommes hauts placés. Ces énergumènes étaient en général de simples concurrents, cherchant un moyen d’obtenir le contrat de la fameuse affaire à leur place. Dès qu’ils décidaient d’engager Ellen-et nous-, c’était pour connaître les faiblesses de leurs rivaux, se présentant parfois même pour dénicher des documents confidentiels afin d’en révéler des pratiques on ne peut plus douteuses. Notre travail consistait à nous rapprocher de nos cibles pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'elles nous fassent suffisamment confiance pour nous dévoiler ce qui ne peut être révélé à une parfaite inconnue. Il était certain que celles qui couchaient avec leur cible obtenaient plus facilement les informations, et je me demandais souvent si ce n’était pas la méthode la plus rapide. Les gens révélaient tant de choses lorsqu’ils sont tentés par la luxure. Mais je ne voulais pas de ce genre de contrat et à mon grand plaisir, Ellen ne m’a jamais forcé à le faire. J’étais plutôt du genre à jouer les petites assistantes amicales, flirtant timidement de temps à autre. Si certaines cibles tombaient sous mon charme, c’était un plus pour la mission.  Leurs vaines tentatives pour me mettre dans leur pieu servaient au final mes propres intérêts.

    Ellen ne put se retenir de glousser face à ma réaction.

    — C’est exactement pour ça que celui-ci est parfait pour toi, Cleo.

    — Qu’est-ce que vous entendez par là ?

    — Tu es insolente mais amusante. Avec une petite dose d’intelligence. Tout à fait le type de personnalité qu’il recherche. Ton petit plus c’est que tu sois charmante et séduisante, tu sais, comme le serait une instit.

    Je n’arrivais pas à imaginer l’un de mes anciens professeurs faire ce que j'étais sur le point de faire ce soir. À la limite, peut-être que l'ancienne professeure de français de ma soeur Becky aurait pu être qualifiée de tel. Les garçons sortaient souvent de la classe avec de la bave en coin de bouche. Mais elle avait aussi ce petit côté adorable, elle essayait toujours de savoir si j'avais besoin de quoi que ce soit lorsque Becky était absente. Je refusais poliment son aide, lui assurant que tout allait bien. La seule chose dont j’avais besoin, c’était de ma sœur. Ce n'est que plus tard, lorsque Becky a été en rémission, que je me suis rendu compte qu’il fallait que je trouve rapidement l’argent pour les frais d’hôpitaux. Un paquet d'argent. C'est à cause de ça que j'ai répondu à l'annonce d'Ellen et que j'ai fini par devenir escorte, à mon grand déplaisir. Deux ans plus tard, le prêt que j'avais contracté pour payer les frais médicaux n’était toujours pas remboursé et j'étais toujours coincée dans ce travail.

    Je me suis mise à rire et Ellen m’a suivi, un rictus assez fort pour faire frémir son corps. Niveau caractère, je lui trouvais une ressemblance avec ses deux clés USB. Aussi discrète qu’un ninja et, l’instant d’après aussi surprenante et douce, tel un ours en peluche.

    Tout comme M, je ne connaissais rien de la vie d'Ellen, ni si elle était mariée, si elle avait des enfants, ni où elle vivait. Elle avait une soixantaine d'années et on croirait à s’y méprendre qu’elle était mannequin pour Vogue. Aussi élégante qu’une publicité vivante pour Chanel, je ne l’avais jamais vu avec un seul cheveu blanc sur le crâne. Je pouvais entrer dans son bureau du cent et unième étage avec mes cheveux balayés par le vent, mais elle, elle restait toujours impeccable. Un jour, nous avions discuté du fait que j’avais un certain charme comparé aux autres filles. Elles avaient toutes l’avantage d’être des modèles aux courbes surprenantes, et c’était parfait pour les annonces qui recommandaient ces caractéristiques.

    Ellen me positionnait sur le reste des jobs, et malgré le fait que je n’avais pas le physique des autres filles, j’avais toujours du travail.

    L'assistant d'Ellen est entré et a apporté deux tasses de café avant de les disposées entre Ellen et moi, sur la table en verre. En regardant de plus près, on peut voir que ma patronne adore le verre. La table, le bureau, un grand miroir sur une étagère. Les fenêtres le long des murs étaient également en verre. On pouvait apercevoir le bâtiment d’en face à travers la baie, et si on baissait suffisamment la tête on pouvait observer les voiliers envahissant le bleu clair de l’eau. Il n’y avait pas un nuage dans le ciel. Rien de plus agréable pour un matin d’été. Dans quelques temps ce seraient les heures de pointe, ce qui signifie que les autoroutes seraient encombrées car la population qui n’attendait que de pouvoir quitter la ville et profiter du week-end. Mais pas moi. C’est à ce moment que je devrais commencer le travail.

    Aussitôt l’assistante était venue, aussitôt elle était repartie en prenant soin de refermer doucement la porte derrière elle. Les fichiers avaient enfin fini de se télécharger et je pouvais enfin en vérifier le contenu. Le premier était un document énumérant les intérêts commerciaux de la cible, ses associés et les détails sur la façon dont il est devenu fondateur et PDG de RK Financial Group à seulement trente-trois ans. Le second document contenait une liste un peu plus intéressante sur sa vie personnelle ; date de naissance, adresses connues, noms de ses parents, écoles et anciennes compagnes. Et enfin, le dernier fichier. Plusieurs photos de la cible, zoomées afin de pouvoir imprimer ses traits dans ma mémoire. Sa tête ne m’était pas inconnue. Il avait déjà réussi à prendre la première page de quelques articles dans les journaux.

    Reece Kavanagh était à tomber par terre. Des cheveux couleur charbon, une peau bronzée sans la moindre cicatrice pour entacher sa perfection, et une carrure impressionnante. Son nez était droit, et sa mâchoire magnifiquement carrée. Sa bouche s'incurvait d'un côté pour mimer un sourire en coin, mais il durcissait aussi ses traits en fronçant les sourcils selon l'angle de la photo. Mais c’est son regard qui m’interpellait tout particulièrement. Les yeux trahissaient toujours un homme, et ceux de Reece Kavanagh étaient d'un bleu pâle qui contrastait parfaitement avec sa peau chaude et son sourire espiègle. Ses iris étaient telles un lac gelé en hiver : froid, profond et dangereux.

    Un frisson parcourut ma colonne vertébrale et j’avais presque espérer avoir amener avec moi une petite laine pour couvrir ma simple robe jaune.

    — Il te rend nerveuse, a dit Ellen.

    Une affirmation des plus sournoises. Elle n’avait manqué aucune miette de ma réaction. Ellen n’était pas dupe.

    — Je ne sais pas.

    J’ai haussé les épaules. Personne ne pouvait prédire le caractère d’une personne à travers quelques clichés. Ce n’était pas sa faute si ces yeux célestes laissaient transparaître bien plus qu’il ne le voulait. Après tout, il était peut-être sympathique.

    — En tout cas, c’est un type froid. Certains disent même qu'il est cruel, mais il n’y a pas de preuves concrètes.

    — Comment vous savez qu’il est froid ?

    — L’expérience. Des parents absents qui ont bousillé son enfance. Il doit sans doute encore leur reprocher tous ses problèmes, que ce soient ceux du passés, présents ou à venir.

    Elle a secoué la tête, comme si elle avait déjà entendu ça un bon nombre de fois. Ellen ne croyait pas que les gens devenaient de mauvaises personnes à cause des erreurs de leurs parents. Selon elle, les enfants deviennent des adultes et chaque adulte doivent assumer la responsabilité de leurs propres problèmes. Bien sûr, leurs parents pouvaient être abusifs ou simplement ne pas les aimer, mais les enfants feraient avec pendant ce laps de temps qu’était la jeunesse.

    Elle me l’avait déjà dit. J’en était même venue à penser qu'elle avait des enfants et qu'ils la tenaient pour responsable de leurs problèmes. Mais je n’avais pas osé creuser le sujet. Quant à moi, mes parents avaient rejoint le ciel il y a sept ans, dans un accident de voiture. Et ils me manquaient toujours terriblement.

    — C’est votre client qui a prétendu que Reece était cruel ?

    J’ai fixé les photos. Même pixelisé, je me sentais hypnotisée. Reece Kavanagh avait une aura qui donnait l’impression qu’on ne pouvait pas se détourner de ce regard azur. Il avait cette assurance dans ses iris, qui en face à face aurait pu ressembler à s’y méprendre à de l’arrogance. C'était le problème des hommes aisés plus beaux que la moyenne. Ils pensaient tous qu'ils étaient le parfait Apollon descendu du ciel. Malheureusement, ce n’est qu’une fois que je l’aurais rencontré que je saurai à qui j’ai à faire.

    — Pas mon client, dit Ellen tout en tapant sur le côté de sa tasse de café avec sa nouvelle manucure. Le clic-clac rapide de ses ongles rouges attaquant la porcelaine. Ses rivaux, quelques ex-copines, des connaissances... tous ceux à qui j'ai parlé ont dit qu'il est bien trop distant.

    — Et ses amis ? Il en a ?

    — Très peu.

    — Il est écrit qu'il est le fils aîné des cinq garçons Kavanagh. Ils vivent toujours à Serendipity Bend,

    Ai-je dit, en nommant la banlieue la plus exclusive de Roxburg.

    — Il est proche d’eux ?

    — Cette famille est plutôt discrète

    Arrive-t-elle a craché, agacée de ne pas avoir pu obtenir plus d’informations. À l'aide de la souris, j’ai parcouru les fichiers jusqu’à tomber sur la liste de ses anciennes conquêtes. Sacré tableau de chasse. J'ai facilement pu reconnaître trois mannequins, au moins quatre célébrités et plusieurs dont le physique était légèrement au-dessus des femmes lambda. Nul doute que la collection de trophées de Reece était impressionnante. Je me suis demandé lesquelles l'avaient décrit comme cruel, et si elles ne voulaient pas juste porter préjudice à celui qui s’était lassés d’elles.

    J'ai renchéri sur les photos de ce fameux Reece.

    — Quand même, ce n’est pas comme si on avait l’habitude de voir des hommes de pouvoirs aussi beaux. J’ai plus l’habitude qu’ils soient vieux, dégarnis et décrépis.

    — Et marié.

    A ajouté Ellen. Elle a continué à tapoter sur sa tasse. Ça m’irritait, mais ce n’est pas comme si je pouvais lui en faire part. Je tenais à mon poste. Puis elle s'était soudainement arrêtée et avant de m’adresser un sourire en coin.

    — Tu serais surprise. Je connais plusieurs milliardaires disponibles ; tout aussi riches, puissants et beau que Kavanagh.

    — Et c’est quoi l’arnaque ?

    — Ils sont mariés à leur travail, au pouvoir, ou ils ont de gros problèmes, m'a-t-elle dit tout en m’accordant un de ses rares sourires.

    — Est-ce que ce n’est pas le cas de tout le monde ?

    Je lui ai rendu son sourire, un brin malicieux. Le sien s’est terni à la minute où elle a posé le regard sur sa tasse, pensive.

    — Certains plus que d'autres.

    Tandis qu’elle sirotait son café, j’observais une fois de plus ma nouvelle cible. Je rabaissais finalement l’écran après quelques minutes, avant de me rendre compte l’image de ses yeux ne quittaient pas mon esprit.

    — Quand est-ce que je le rencontre ?

    — Ce soir.

    Impossible. Il fallait que ce soit ce soir. Excepté pour

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1