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Itinéraire d'une enfant abandonnée
Itinéraire d'une enfant abandonnée
Itinéraire d'une enfant abandonnée
Livre électronique197 pages2 heures

Itinéraire d'une enfant abandonnée

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À propos de ce livre électronique

Après avoir écrit mon premier livre autobiographique « Itinéraire d’un enfant adopté », je raconte cette fois l’histoire vraie de l’itinéraire qu’a suivi de son enfance à l’âge adulte cette femme suite à l’abandon de sa maman à l’âge de six ans. J’explique les conséquences de l’abandon, comment grandir sans mère et vivre avec des blessures affectives et émotionnelles.
LangueFrançais
Date de sortie24 nov. 2020
ISBN9782312078670
Itinéraire d'une enfant abandonnée

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    Itinéraire d'une enfant abandonnée - Cyrille Jacques

    cover.jpg

    Itinéraire d’une enfant abandonnée

    Cyrille Jacques

    Itinéraire d’une enfant abandonnée

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2020

    ISBN : 978-2-312-07867-0

    Je dédie ce livre

    à ses enfants

    ses petits enfants,

    et bien sûr son

    papa que j’aurai

    bien voulu

    rencontrer mais

    qui est parti trop

    tôt rejoindre

    les cieux et qui

    protège sa fille

    chérie.

    Introduction

    « L’abandon »…

    « Tout le monde peut abandonner, c’est la chose la plus facile à faire…

    Mais continuer à avancer lorsque la plupart des gens sauraient comprendre pourquoi tu laisses tomber, voilà le vrai courage. »

    « La chose la plus lâche que quelqu’un puisse faire est d’abandonner une personne du jour au lendemain sans explications. »

    Le soleil en automne, indulgent

    Les peaux nues se donnent aux tièdes vents

    Là-bas les tempos paraissent

    Battre au rythme paresseux du temps

    L’abandon, tout s’apprend

    Caresses des vagues aux chauds courants

    Le sable doux, bel et tendre amant

    Là-bas les danses infinies

    Nous mélangent et l’amour aime la vie

    L’abandon, c’est appris, la nature initie ici

    On sait déjà ces moments-là

    Le soleil avait préparé ça

    L’abandon tout petit

    Les îles initient à l’amour ici

    On sait déjà, ces rythmes-là

    Les feux d’en bas, ce lascif (très sensuel) état

    La chaleur et le vent

    Oh tout doucement

    mon île m’apprend

    Le rhum aux hommes attendrit les bras

    Le rire aux femmes, aux filles, aux éclats

    Les nuits velours ici bas

    Les mêmes à Panama, mêmes à Cuba

    L’amour a faim de toi et vice versa

    Des corps à corps, amoureux soldats

    Le plaisir en ces brûlants combats

    Tout ici : l’eau, le climat

    Tout est désir, on n’y échappe pas

    L’abandon, tout s’apprend

    Dans les danses et les jeux d’enfants

    On sait déjà ces moments-là

    Le soleil avait préparé ça

    L’abandon tout petit

    Les îles initient à l’amour ici

    On sait déjà, ces rythmes-là

    Les feux d’en bas, ce lascif état

    La chaleur et le vent

    Oh tout doucement

    mon île m’apprend

    On sait déjà ces moments-là

    Le soleil avait préparé ça

    L’abandon tout petit

    Les îles initient à l’amour ici

    On sait déjà, ces rythmes-là

    Les feux d’en bas, ce lascif état

    La chaleur et le vent

    Oh tout doucement

    mon île m’apprend

    Un pas de toi, un pas de moi

    Les bassins collent et bougent tout bas

    Tout s’apprend, l’abandon

    Je vais où tu vas et même au-delà

    Tout contre toi, la nuit sans loi

    Que l’instant nous soulève et basta

    Le moment ce moment, rien n’est plus

    Important que ça

    On sait déjà ces moments-là

    Le soleil avait préparé ça

    La chaleur et le vent

    Oh tout doucement

    mon île m’apprend

    Paroles de la chanson

    L’abandon par Céline Dion

    Sa petite enfance

    Cette petite fille unique est née le 28 novembre 1949 à 1 h 00 du matin à Chaumes-en-Brie, ville située au sein du département de la Seine et Marne proche de Meaux et une soixante de kilomètres de Paris, semble t’il dans la maison familiale au 3 rue de l’Archelet, d’un papa boulanger détail important, vous découvrirez pourquoi au cours de la lecture de ce livre, et d’une mère sans profession qui est la cause de l’écriture de ce manuscrit.

    Ses parents sont ensuite partis pour la région parisienne à Charenton dans le Val de Marne jusqu’à l’âge de 6 ans où sa maman l’a ramenée, laissée et abandonnée à Chaumes-en-Brie chez sa tante.

    Ce qui a marqué cette petite et gravé à vie dans son cerveau, c’est cette seule et unique dispute de son papa et sa maman.

    Son papa a giflé sa femme et cette dernière est du coup partie avec sa fille sous le bras pour agir comme cité précédemment.

    Elle y est restée peut-être une année ou deux, jusqu’à ce que son papa la retrouve et décide de la prendre avec lui, alors que l’oncle et la tante voulaient l’adopter car ils n’avaient pas d’enfant.

    Cette petite fille semblait ne pas trop réaliser, du fait de vivre heureuse, en effet, son oncle et sa tante s’en occupaient très bien comme si c’était leur propre fille.

    D’ailleurs, un détail lui reste toujours en mémoire, elle se souvient avoir eu un âne qu’elle appelait « bourricot » dont elle s’occupait.

    Celui-ci l’accompagnait à l’école et venait la chercher.

    Elle jouait avec lui comme on peut jouer avec un animal de compagnie.

    Et tous les soirs, elle rentrait le coucher à l’étable.

    Plus de soixante années plus tard, elle est retournée dans ce village et a retrouvé la maison, où elle a passé ce peu de temps.

    La « chambre » de son âne « bourricot » s’y trouvait encore.

    Le lavoir où elle allait jouer était également toujours présent.

    Dans ce village, elle allait aussi régulièrement voir son grand-père.

    Son papa, pendant ce temps a mis plusieurs mois avant de retrouver sa petite fille.

    Il a du entamer une procédure de recherches et de droit de garde.

    N’ayant pas de domicile fixe, en effet, il logeait à l’hôtel, ce fut très compliqué.

    Mais finalement, il a réussi à avoir gain de cause et la ramena à Paris, là où il était, et la déposa chez une de ses sœurs qui habitait en région parisienne, car ce n’était pas possible de vivre à l’hôtel et d’élever sa fille en ayant le métier de boulanger.

    Il s’agit d’un métier avec des horaires décalés.

    On commence à 23 heures, pour finir le matin vers 11 heures.

    En plus, il cumulait un deuxième emploi, pour pouvoir payer les honoraires de l’avocat.

    Ainsi, sa maman à cette petite fille, fut déchue des droits maternels.

    Il était donc inconcevable de laisser sa fille seule, la nuit livrée à elle même.

    Il pouvait arriver n’importe quoi et ça pour son papa c’était impensable.

    En quelques trois, quatre ans de sa jeunesse, elle a fait quatre endroits différents, comme un paquet que l’on dépose et que l’on reprend.

    À chaque fois, elle repartait avec une simple valise, sans jouets, ni rien.

    Toutes les fois où elle a bougé, il fallait tout laisser et recommencer à zéro.

    La dernière en date, était une nourrice de Paris agréée, qui l’a gardée de l’âge de 11 ans à 15 ans, son papa venant toujours voir sa fille, même lorsque la nounou et son mari ont décidé de partir vivre à proximité de Reims.

    On se rend compte, en lisant ces lignes, qu’il y a très peu de détails, car les événements se sont passés tellement vite dans la tête de cette petite fille, qu’elle n’a pas eu le temps de se souvenir de tout.

    À l’école, cette petite fille était rêveuse, elle était très garçon manqué car elle a toujours été en contact avec ses cousins qui étaient très délurés et farceurs.

    Très tôt, elle a travaillé, car à l’âge de ses 15 ans, son papa l’a récupéré de Reims pour la ramener à Gennevilliers chez son patron qui lui a proposé de faire son apprentissage chez lui.

    Il l’a logée, nourrie, pour que son papa puisse la voir.

    Étant très espiègle, effrontée, de fort caractère, l’apprentissage n’a pas duré très longtemps car la jeune fille trouvait que le patron parlait très mal à son papa et qu’il avait des gestes déplacés envers les vendeuses.

    Du coup, un copain lui a proposé de l’aider.

    Elle a trouvé une place de vendeuse dans une charcuterie.

    C’était bien pour elle, car c’était aussi logé, nourri.

    Ce fut l’époque de l’émancipation, elle subvenait elle-même à ses besoins.

    Pareil, elle y est resté peu de temps.

    Elle est allé ensuite travailler dans une boulangerie à Paris.

    Mille péripéties.

    Elle se croyait au-dessus de tout comme une jeune insouciante de seize ans.

    Mais seulement voilà, elle a appris que son papa était gravement malade.

    Il avait la tuberculose.

    Elle allait voir son papa hospitalisé à l’hôpital Beaujon.

    Ensuite, il a été transféré au sanatorium du Grand Lucé se trouvant dans le département de la Sarthe où il est resté en soins plusieurs mois.

    Ne pouvant continuer cette situation, sa tante, boulangère aussi l’a prise sous sa coupe pour pouvoir l’emmener au Mans auprès de son papa.

    Le sanatorium est un établissement médical spécialisé dans le traitement des différentes formes de la tuberculose.

    Le principe du sanatorium repose sur :

    Le traitement par la cure d’air, de lumière et de soleil.

    L’environnement naturel (mer, forêt, montagne…) et l’éloignement de la pollution des villes et des industries étaient aussi supposés contribuer à un retour à la santé. Le bâtiment doit donc être adapté à l’entrée du soleil et du grand air.

    Les sanatoriums n’étaient donc pas seulement localisés en montagne.

    L’isolement des tuberculeux contagieux.

    La promiscuité étant un facteur de contagion, les sanatoriums sont souvent très vastes et conçus de manière à garantir au mieux l’hygiène.

    L’isolement avait aussi pour fonction de préserver les tuberculeux des sollicitations d’une vie sociale considérée comme source de fatigue ; le sanatorium se devait d’être un lieu de repos (quoiqu’il ait pu en exister où l’exercice d’un certain travail était considéré comme bénéfique).

    Au début du XXe siècle, la tuberculose surnommée « peste blanche » fait des ravages.

    Au cours du XIXe siècle, en France, on évalue à plus de 10 millions, les victimes de la tuberculose. Elle touche principalement la classe ouvrière, la moins bien nourrie et logée, les conditions de logement et le surpeuplement des lieux de travail étant, en termes de promiscuité, des éléments déterminants de la propagation de la maladie.

    Rappelons que son papa est boulanger et vit à l’hôtel.

    Cette maladie menace aussi par extension les quartiers bourgeois où la tuberculose est appelée « la maladie des petites bonnes », d’où les politiques engagées dans le mouvement hygiéniste et la construction de sanatoriums qui devient l’un des investissements publics programmés pour lutter contre la tuberculose.

    Premier sanatorium de France, l’hôpital maritime de Berck a été construit dans le Pas-de-Calais, près de Calais, sur un littoral dunaire isolé, en 1861, initialement pour les enfants scrofuleux (qui avaient une infection de la peau ou des muqueuses, ou une inflammation des ganglions), rachitiques et « lymphatiques », dénominations qui recouvraient à l’époque de véritables tuberculoses (la scrofule étant une atteinte tuberculeuse ganglionnaire et cutanée), ainsi que d’autres pathologies liées à la malnutrition, aux pollutions et aux mauvaises conditions d’hygiène et d’habitat qui régnaient dans cette région industrielle minière.

    En 1893, le Ie Congrès International sur la tuberculose à Paris et le second à Berlin en 1899 présentent les techniques allemandes de sanatorium au monde médical.

    Les sanatoriums (parfois écrit sanatoria au pluriel au XIXe siècle et début XXe) ont été massivement construits au début du XXe siècle dans des régions isolées de la pollution, en montagne, sur des plateaux ensoleillés ou face à la mer pour bénéficier du grand air et des vertus désinfectantes et reconstituantes du soleil (architecture héliotropique, c’est-à-dire architecture en rapport avec le rayonnement solaire).

    Rien qu’en France, ce sont 250 sanatoriums qui ont été construits de 1900 à 1950, période à partir de laquelle les antibiotiques ont permis de lutter contre ce fléau. À la fin du XXe siècle, les résistances aux antibiotiques et la résurgence de la maladie dans certains pays pauvres et dans l’ex-URSS laissent penser que les sanatoriums pourraient peut-être retrouver leurs anciennes fonctions.

    Le premier hôpital entièrement dédié aux phtisiques (tuberculose pulmonaire) fut en France celui de Sainte-Marie de Villepinte (Seine-Saint-Denis) achevé en 1880, sur initiative de l’« Œuvre des jeunes filles poitrinaires » créée en 1878.

    Un second hôpital de phtisiques fut achevé 8 ans plus tard (en 1888) à Ormesson (Val-de-Marne) uniquement destiné à soigner de jeunes garçons de 2 à 16 ans, géré par l’« Œuvre des enfants tuberculeux » également créé en 1888.

    Certaines sources en attribuent l’initiative à sœur Candice, qui aurait même acheté, grâce à des dons, deux pavillons de l’exposition universelle afin de les ajouter au corps du sanatorium d’Ormesson.

    Une succursale en sera ouverte à Villiers-sur-Marne en 1893.

    À cette époque, plusieurs dizaines de sanatoriums existaient déjà en Allemagne, en Suisse et aux États-Unis.

    Le retard français a été compensé notamment grâce à la diffusion par le médecin belge Moeller en 1894 d’une brochure illustrée sur les sanatoriums allemands et suisses, puis par deux thèses de médecine soutenues à Paris par Siegmund-Adolph Knopf (phtisiologue allemand pratiquant aux États-Unis), et par le français Paul Beaulavon, respectivement en 1895 et 1896, sur les sanatoriums.

    Knopf encourage les sanatoriums en chapelets de petits chalets, sur le modèle du « Adirondack Cottage sanitorium » (État de New York, États-Unis) du Dr Edward-Livingston Trudeau, minimisant le risque de contagion, modèle qui a préfiguré celui du « Muskoka Cottage sanatorium » (Ontario, Canada).

    En 1899 le Dr Frederick-Rufenacht Walters (anglais) produira aussi un ouvrage illustré sur les divers modèles existants de sanatoriums.

    Les adultes rechignant à se faire hospitaliser en sanatorium, quelques projets ont cherché à permettre aux couples ou familles de loger près des malades.

    L’un de ces projets a vu le jour en France en 1904 à Montigny-en-Ostrevent (département du Nord), à l’initiative du professeur Albert Calmette de l’Institut Pasteur de Lille sur le modèle du sanatorium de Saranac Lake aux États-Unis, promu par Knopf comme modèle d’excellence, mais sans pouvoir fonctionner à cause de la guerre (réquisition par les Allemands, puis sabotage par ceux-ci avant réquisition par les Anglais) ; il sert aujourd’hui à la rééducation des grands blessés.

    En France en 1919, la loi Honnorat, faisant suite à la loi Léon Bourgeois du 15 avril 1916 qui instituait des dispensaires d’hygiène sociale, impose la création d’un sanatorium par département.

    La mission Rockefeller, financée par la fondation du même nom, s’assigne pour objectif en 1917 de stimuler cet effort public avant de passer la main au Comité national de défense contre la tuberculose (CNDT) créé le 1er janvier 1923.

    La tuberculose frappe surtout les couches les plus pauvres de la population mais les sanatoriums soignent également de nombreux blessés, dont les brûlés à l’ypérite (gaz moutarde) durant la Première

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