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Les tourments de ma vie
Les tourments de ma vie
Les tourments de ma vie
Livre électronique190 pages3 heures

Les tourments de ma vie

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À propos de ce livre électronique

Andréa ressentait le poids de ne pas être née au bon moment, toujours prise dans des tourments entre sa mère et sa grand-mère. Sa confiance aveugle envers les mauvaises personnes la conduisait constamment à accomplir des actes répugnants, mais un jour, elle décida de dire stop ! À ce moment-là, le véritable combat commença pour elle. Jeune femme intrépide, son destin demeure encore incertain, et seul le temps révélera les réponses qui la guident vers un avenir inexploré…

À PROPOS DE L'AUTEUR

La vie est une source d’inspiration pour Charlotte Rouquié. Aujourd’hui, maman de 3 enfants et heureuse épouse, elle revient sur sa bouleversante histoire, une thérapie efficace qui présage de meilleurs lendemains. Les tourments de ma vie est son premier ouvrage publié.
LangueFrançais
Date de sortie1 mars 2024
ISBN9791037799777
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    Aperçu du livre

    Les tourments de ma vie - Charlotte Rouquié

    Le mot de l’auteure

    Pour des raisons évidentes, tous les prénoms ont été changés. Certaines scènes sont floues, car dans ma mémoire ou dans mon histoire elles le sont. Des passages peuvent choquer la sensibilité des lecteurs ou lectrices, mais je voulais un ouvrage honnête et sans secret, un récit en toute transparence avec mes lecteurs…

    Ma mère est née à Paris en 1963. Elle est le fruit d’un amour interdit entre ma grand-mère, qui n’a que 16 ans, et un homme plus vieux qu’elle, d’une dizaine d’années, déjà marié et papa de deux jeunes enfants. Nany, ma grand-mère, est très belle, elle est petite, environ 1m50, une chevelure fine et longue d’un blond majestueux. Les yeux clairs, elle incarne la féminité des années 60. Toujours vêtue d’un tailleur, et haut perchée sur des escarpins à talon de 15 cm, elle est capable de courir un marathon avec ses talons. D’ailleurs, je me suis toujours demandé comment ses pieds n’étaient pas tordus ou déformés avec les traitements qu’ils ont subis. Nany est charcutière dans un des premiers supermarchés Franprix de Paris. Il se situe avenue Pigalle. C’est une avenue très mouvementée et très joyeuse, surtout le soir avec les prostituées. On y voit tout type de personnes de nos jours, des mamans avec leurs enfants qui font du lèche-vitrine, des adolescents qui cherchent à voir un bout de peau sensuelle, des hommes d’affaires qui veulent noyer leur solitude pour un soir, des sans-domiciles qui, n’ayant pas de toit, profitent du spectacle offert par ces défilés nocturnes sur les trottoirs. Mais à l’époque, on n’osait pas imaginer un supermarché familial en plein milieu de cette avenue. Nany est éperdument amoureuse de Roger. Chaque jour, il lui promet de quitter sa femme, de lui offrir une vie de rêve, de la couvrir de cadeaux. Mais dès qu’il apprend qu’il va être papa, il prend la fuite et ne donne plus de nouvelle, juste un petit mot sur l’oreiller « Désolé, je ne peux pas ».

    Le monde s’écroule autour de Nany. Elle ne se sent pas maman. Même si elle a élevé ses frères et sœurs à la mort de leur mère, elle ne veut pas de ce bébé. Mais en 1962, l’avortement est interdit ! Nany gardera son bébé, même si pendant sa grossesse elle va tout tenter pour provoquer une fausse couche. Elle enchaîne les emplois. Après tout cet enfant, il va falloir le nourrir. Elle travaille aux champs, elle fait les vendanges, elle travaille au marché et porte des lourdes caisses de légumes. Rien n’y fait, Suzanne est bien décidée à venir au monde.

    Le 15 mai 1963, c’est au travail que Nany perd les eaux, au milieu des sacs de pommes de terre. Sa collègue Marlène la conduit aux urgences. Suzanne voit le jour à 15 h 12, avec une légère malformation qui, après une opération chirurgicale bénigne, sera corrigée. Suzanne est née avec le bras collé au crâne. Nany reprend son emploi dès sa sortie de la maternité et ma mère « Suzanne » sera placée en nourrice la semaine. Les week-ends, Nany la récupère et passe du temps avec elle. Mais elle est si jeune, et surtout, elle ne veut et ne peut pas être maman célibataire. On est en pleine période de changement en France, mais les mœurs n’ont pas encore réellement évolué, et pour dire vrai je crois que même maintenant en 2019 elles n’ont pas beaucoup évolué sur ce point. Nany sort beaucoup, sûrement un peu trop, mais c’est ainsi qu’elle va rencontrer l’homme de sa vie qui va devenir mon grand-père. La gardienne fait venir André, un jeune électricien qui vient juste de finir son service militaire. Il est fils de colonel. Ils viennent de rentrer de Madagascar où était basé André senior. Nany tombe sous son charme. Il est grand, brun, le regard ténébreux, le teint mat. Ils engagent une conversation qui va durer toute la nuit. André junior parle du pays malgache avec passion. Il raconte à Nany sa femme et son fils qu’il a dû laisser là-bas. Son mariage était un mariage militaire qui n’avait aucune valeur juridique. Il apportait juste à cette femme et à son fils la garantie d’un revenu minimum chaque mois et d’une ration de nourriture suffisante pour eux deux. Beaucoup de ses compatriotes ont fait de même : épouser des femmes malgaches pour leur apporter une stabilité. Il apparaît aux yeux de ma grand-mère comme un héros. Elle tombe amoureuse de cet homme, elle le sent au plus profond de son ventre, c’est lui ! Quand elle est avec lui, elle oublie Roger, qui lui envoie régulièrement des lettres, dans lesquelles il lui demande ce qu’elle a fait de l’enfant. Il lui raconte qu’il l’aime et qu’il aimerait que les choses soient différentes, que sa femme accepte le divorce, qu’elle ne lui fasse pas trop de difficultés avec leurs enfants. Mais surtout, dans toutes ses lettres, il lui demande de l’attendre et qu’un jour ils seront ensemble réunis à nouveau. Il lui donne toujours la même adresse, une boîte en poste restante. Il ne faut surtout pas que Maryline, sa femme, tombe sur l’une d’elles. Ma grand-mère finira par céder et lui accorder une après-midi avec elle et ma mère, afin d’éclaircir les choses.

    André et elle se voient de plus en plus, ils flirtent. André veut légitimer ma mère par le mariage. Personne ne sait comment il a fait sa demande, mais par un jour de juin, ils se disent oui. Ce ne fut pas un grand mariage, juste la famille proche. Ma grand-mère portait un tailleur bleu-pastel, elle avait ondulé sa chevelure blonde qui était légèrement relevée en demi-chignon. C’est une mariée magnifique. La cérémonie est des plus simples, pas d’église, uniquement la mairie, puis cela se termine par un repas au restaurant. Mes grands-parents ont respecté la tradition, ils ont aménagé ensemble le jour de leur mariage et ils sont restés mariés jusqu’à ce que la mort les sépare des décennies plus tard.

    Ma mère n’a pas une enfance heureuse et facile. Mes grands-parents travaillent énormément tous les deux pour s’offrir une vie financièrement confortable. Ma mère entretient la maison et prépare les repas quand elle rentre de l’école. Elle ne fait pas de grandes études. Elle se contente de son brevet des collèges, car Nany a déjà pour elle un emploi tout trouvé dans le magasin. Mes grands-parents sont violents physiquement avec ma mère. Elle prend des roustes phénoménales si elle désobéit ou n’effectue pas une de ses corvées. Ils ne m’ont jamais menti à ce sujet. À l’époque, c’est ainsi qu’on éduque ses enfants. Ils déménagent et s’installent dans le sud de la France pour se rapprocher de la famille de papy. Ils y trouvent un petit mazet sans eau courante ni électricité. Les tâches quotidiennes de maman évoluent. Désormais, elle doit aller au puits chercher l’eau et dans le bois chercher le petit bois pour la cheminée et la vieille gazinière à bois. Ils vont vivre ainsi jusqu’aux 16 ans de ma mère. Durant ces années, mes grands-parents vont acheter un restaurant qui fait faillite suite à la bonté d’âme de papy. Il nourrit gratuitement ses collègues ainsi que les sans-revenus. Cela a le don d’agacer ma grand-mère qui, trente ans plus tard, m’avoue avoir uriné dans les saladiers de salade de fruits. Et comble du hasard, les collègues de papy raffolaient de sa fameuse salade de fruits, ainsi que la fois où elle a mélangé les boulettes du chien avec le cassoulet. Mes grands-parents boivent énormément, c’est le métier qui veut ça. Ma mère tient la partie restaurant avec grand-mère. Je ne sais pas si cette période lui a plu, elle me parle rarement de son enfance. Ils finiront par rentrer sur la région parisienne pour des raisons professionnelles.

    C’est le grand jour, Suzanne a 16 ans. Elle imagine que tout va changer pour elle. Elle va travailler, gagner suffisamment d’argent pour quitter la maison, se trouver un gentil mari. Ce sera sa première recherche. Elle rencontre Pierre, un voyou qui traîne en moto dans les rues parisiennes. Il passe la plupart de son temps en garde à vue et c’est ce qui plaît à Suzanne. Mes grands-parents ne supportent pas ce garçon. Il n’apporte que des ennuis à leur fille unique. Ses parents sont corses et ils respectent la légende. Ce sont des paresseux, ils ne travaillent pas ni l’un ni l’autre. Ils vivent dans un vieux fourgon Citroën HY gris aménagé en camping-car de fortune. Ils volent dans les grandes surfaces pour se nourrir. Ils font la manche pour mettre de l’essence, ou vont au mont de Piété mettre en vente les bijoux volés par leur fils. Cette vie est pour ma mère la vie de rêve. Aucune attache, vivre chaque jour de façon unique, vivre en fonction de ses envies et de ses finances, tout l’opposé de ce qu’on lui apprend depuis son plus jeune âge.

    Un soir, elle décide de prendre la fuite avec lui. Mais sa fuite est de courte durée. Mon grand-père la retrouve après seulement quelques heures. Tout le monde dans le 19e arrondissement la connaît et ils savent tous que c’est la fille de l’électricien et de la bouchère. En 1980, chaque arrondissement est un village, et tout le monde connaît tout le monde. Surtout que le jeune voyou à la moto noire fait beaucoup parler de lui. Quand mon grand-père entre dans le camping-car, le visage de ma mère se décompose. Elle sait qu’elle va prendre la raclée de sa vie, mais cela en vaut la peine. Elle s’est sentie vivante et heureuse pour la première fois de sa vie. Pierre lui promet de la retrouver et de l’emmener loin de son enfer. Sa mère sourit à ma mère en lui disant : « Ce n’est qu’un au revoir, ma fille, à très vite ». Ma mère est privée de sortie jusqu’à sa majorité. Elle passe ses journées à astiquer la maison, à s’occuper de ses petits cousins. Les semaines passent et arrivent enfin ses 18 ans. Elle va travailler avec Nany au magasin. Elle reprend l’espoir d’une vie meilleure. Elle garde la promesse de son grand amour en mémoire. À chaque client qui entre dans le magasin, elle espère le voir. Son espoir ne s’estompera jamais. Elle croit en lui, il viendra, il lui a promis, et il tient toujours ses promesses.

    Georges, un jeune magasinier, grand, brun aux yeux verts, à l’allure élégante et svelte travaille avec Nany qui, comme à son habitude, ne l’apprécie pas beaucoup. Il faut dire que ma grand-mère n’aime personne. Il travaille vite et bien. C’est le premier à vouloir aider ses collègues à finir plus rapidement leur mise en place. Il est aux petits soins avec ma grand-mère, ce qui énerve davantage la femme forte et indépendante qu’elle est malgré ses 1m50. Le fait que Nany ne supporte pas Georges le rend intéressant aux yeux de ma mère. Elle jette son dévolu sur lui. Ma mère est très jolie, elle a de longs cheveux blond doré. Elle a un corps de jeune femme parfait, pas un bourrelet en trop. Elle s’habille en mini-jupe portefeuille et pull-over et porte des bottes en cuir qui lui donnent une allure très sexy et mystérieuse à la fois. Il ne faudra pas longtemps pour que Georges tombe sous son charme et l’invite à prendre un café après le travail.

    Ils parlent pendant des heures. Ma mère ne l’écoute pas forcément, mais il se livrera à elle. Georges a grandi en famille d’accueil. Avec ses frères et sœurs, ils ont été enlevés très jeunes à leur mère, et placés dans des foyers différents. Il n’a plus de contact avec aucun d’entre eux ni avec ses parents. Son père a fait de la prison pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et sa mère pour non-assistance à personne en danger. Sa mère avait une aventure, son père a tout découvert et il s’est battu avec l’amant. À sa sortie de prison, Georges n’a pas été récupéré, car étant le petit dernier, ils ne sont pas sûrs de savoir qui est son père. Il rêve d’une belle et grande famille heureuse. Il veut 3 enfants, une grande maison, un gros chien, type Labrador ou Rottweiller, mais surtout, il espère gagner suffisamment bien sa vie pour que sa femme ne manque de rien et puisse s’offrir le loisir de rester à la maison. Suzanne, trop occupée à penser à Pierre, ne s’aperçoit pas que Georges joue maladroitement le jeu de la séduction. Elle lui demande de la raccompagner et c’est sur le pas de la porte qu’elle lui donne un bisou sur la joue. Ils continuent à se voir régulièrement en dehors du travail. Plus le temps passe, plus ma mère l’apprécie. En est-elle amoureuse ? Personne ne l’a jamais su et personne ne le saura jamais, car elle ne répondra jamais à cette question. Il y a de nombreux mystères non résolus qui tournent autour de cet homme. Il se met à appeler ma grand-mère « Man », ce qui l’énerve au plus haut point. Mon grand-père et mon arrière-grand-père quant à eux adorent Georges. C’est un garçon bien, il est poli, aimable, serviable, et surtout il est fou amoureux de ma mère. Mais Nany, elle, ne voit en lui qu’un illettré qui sort de l’assistance publique, un fils d’assassin !

    Je viens au monde en 1982, le jour de la fête des Pères. Ma mère est jeune, à peine 19 ans et mon père a deux ans de plus qu’elle. À l’annonce de sa grossesse, ma mère ne me désire pas. Mon grand-père paternel ainsi que mon père usent de leurs charmes pour qu’elle me garde. Mon parcours commence bien. Ma mère mène sa grossesse comme si je n’existe pas. Elle fait de longues balades à moto avec ses amis, fait la fête, mène une vie d’adolescente comme toutes les autres, mais peut-on la blâmer ? Après tout, elle n’a que 18 ans. Mes parents vivent tous les deux dans la maison familiale de mes grands-parents que plus tard j’appellerai Nany et Papy.

    Je sais peu de choses sur cet homme qui est mon père, sur cet homme qui a tout fait pour que ma mère ne mette pas fin à sa grossesse. Papy me raconte souvent que mon père a fait du « trou » à cause de ma naissance pendant son service militaire. Fort heureusement, Pépé est un haut gradé dans l’armée. Il a plaidé sa cause et sa quinzaine de trous s’est transformée en une semaine de congés sans solde pour cause « d’arrivée d’un nouveau membre au foyer ».

    Pendant mes premiers mois de vie, on habite tous les trois chez papy et Nany. Puis mon père et ma mère emménagent dans l’appartement situé au-dessus, un début de vie à trois…

    Très vite, Nany a mis ma mère devant ses responsabilités. Il faut qu’elle trouve un emploi et qu’elle m’assume. Papy et Nany qui, quelque temps auparavant, avaient été victimes d’un très grave accident de voiture, qui les avait provisoirement privés de leurs obligations professionnelles, sont devenus mes « anges gardiens ». Mon père n’est pas là de la semaine et ma mère est hôtesse de caisse dans une chaîne de magasin parisien. Il faut quelqu’un pour s’occuper de moi, et qui de mieux et de plus qualifiés que mes grands-parents ? Bien entendu, je n’ai aucun souvenir de cette période. Tout ce que je sais, c’est ce que j’ai découvert en fouillant mon passé. Cette situation semble convenir à tout le monde sauf à mon père qui espère une vraie vie de famille, juste lui, ma mère et moi. Selon ce qu’on raconte, aux environs de mes deux ans, un matin, il est parti chercher du travail comme routier. Il en a trouvé. Ce travail l’oblige à s’éloigner de nous. Chaque semaine, il envoie à ma mère des courriers gentiment écrits par la fille de son patron et dans l’enveloppe, il y avait toujours un chèque de son employeur ou de l’espèce. Ma mère habite de nouveau avec papy et Nany, et n’a pas connaissance de ses lettres. Nany a peur qu’on m’enlève à elle, elle fait obstacle et les retourne à l’expéditeur. Je sais que maintenant elle s’en veut, car, plus de 36 ans après, je n’ai plus rien de mon père, à part une photographie découpée où je suis sur ses épaules. Cette photo me suit dans tous mes déménagements et est aimantée sur chacun des frigos que j’ai pu avoir depuis que je suis partie vivre ma vie.

    Pensant qu’il nous a abandonnées, ma mère passe à autre chose. Je vis désormais à temps plein chez papy et Nany et elle vient nous rejoindre le week-end. Nous avons tous déménagé dans le sud de la France. Elle rencontre un homme Albert, ils se marient. Albert ne comprend pas pourquoi je vis avec mes grands-parents et pas avec ma mère. Alors elle me récupère bien que Nany ne soit pas spécialement d’accord. Avait-elle raison ? Jusque-là, elle n’avait rien de la mère idéale.

    Ma mère tombe enceinte de mon petit frère Victor. Sa grossesse se passe mal, elle la finit à l’hôpital et c’est Albert qui a ma charge pendant ce temps-là. Il s’occupe très mal de moi. Je pleure chaque fois que j’ai ma mère au téléphone. La maîtresse alerte ma grand-mère sur mon mal-être à l’école. Un soir, papy et Nany se rendent chez nous

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