Jeanne Mance: Cofondatrice de Montréal
Par Manon Plouffe, Adeline Lamarre et Sybiline
5/5
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À propos de ce livre électronique
l’Hôtel-Dieu, le premier hôpital de Montréal.
Aujourd’hui, Jeanne Mance est reconnue comme la cofondatrice de Montréal au même titre que Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve.
Manon Plouffe
Manon Plouffe est née à Amos, dans l’ouest du Québec. Dès son plus jeune âge, elle s’est passionnée pour la lecture, l’écriture et les voyages. Les livres et les voyages l’ont amenée, tant en rêve qu’en réalité, à vivre des moments inoubliables dans plus de trente pays et sur tous les continents. À ce jour, l’auteure a publié une vingtaine de livres et des nouvelles de fiction. Après avoir écrit Louis Jolliet explorateur et cartographe, elle s’est penchée avec passion sur la vie extraordinaire de Jeanne Mance, cofondatrice de Montréal et celle de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve. Manon Plouffe vit toujours au Québec, mais elle continue de rêver et de découvrir de nouveaux horizons, au fil de sa fantaisie.
En savoir plus sur Manon Plouffe
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Avis sur Jeanne Mance
1 notation1 avis
- Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5
Nov 2, 2021
super interessante, je vous recommande ce livre.
j'etais obligé de le lire pour l'école,mais je l'ai vraiment aimé.
Aperçu du livre
Jeanne Mance - Manon Plouffe
Chapitre 1
ENTRE LA GUERRE DE TRENTE ANS ET LA PESTE
Regroupement de trois pots d'apothicaire, un mortier et un pilon.— Regardez, Charles, comment Jeanne s’épanouit depuis qu’elle fréquente l’école, chuchote Catherine Émonnot à son mari.
— En effet. Il est bien heureux que les filles puissent enfin s’instruire. Vive les Ursulines ! Et Jeanne, qui y apprend le latin, l’écriture, la lecture et l’administration, à huit ans seulement. Qui sait ? Ses connaissances la mèneront peut-être plus loin qu’on ne pense !
Nous sommes à Langres, en 1614. Les Ursulines se sont installées en ville l’année précédente. La fillette a entendu les propos de ses parents ; elle est fière de fréquenter l’école. Élève consciencieuse, c’est aussi une petite fille pleine d’empathie et d’altruisme : elle s’est promis d’être toujours prête à soulager les souffrances d’autrui. Déjà, elle aide sa mère en s’occupant de ses nombreux frères et sœurs.
Les années passent et Jeanne poursuit ses études. Vers dix-sept ans, elle est frappée par de graves problèmes de santé. Les médecins qu’elle consulte lui déclarent qu’elle aura toute sa vie une santé fragile. Mais la jeune femme continue de vaquer à ses nombreuses occupations et de se reposer dès qu’elle en a l’occasion. Elle est déjà en âge de se marier, mais elle ne se préoccupe pas des prétendants qui lui tournent autour. En secret, elle a fait vœu de chasteté*.
En 1626, quelques années plus tard, sa mère rend l’âme.
— Pauvre maman ! Elle n’aura pas eu le temps de penser à elle, avec douze enfants. Et elle aura vécu tellement de deuils, avec la mort de plusieurs de mes petits frères et sœurs en bas âge…
La jeune femme prend en charge les quatre plus jeunes enfants de la famille et s’occupe de son père. Les journées passent désormais trop vite ! Charles Mance s’éteint à son tour à cinquante-deux ans, en 1630. À vingt-quatre ans, l’orpheline voit de nombreuses responsabilités familiales lui tomber sur les bras.
Deux ans plus tard, le malheur frappe Langres : la peste*. Jeanne décide de s’engager comme soignante à l’hôpital. Elle apprend à donner des soins d’urgence aux blessés et aux malades, quelle que soit leur classe sociale. Son père avait vu juste : la jeune femme aime apporter du réconfort aux malades. Elle affectionne aussi prendre de l’initiative et administrer.
L’année 1635 est encore plus catastrophique. En effet, la France s’engage à son tour dans la guerre de Trente Ans* qui fait rage depuis 1618, et attaque la maison d’Autriche. La ville de Langres, qui sert d’étape sur la route de la guerre, pas très loin de la frontière de l’Est, recherche alors des hommes et des femmes valides pour combattre l’ennemi et soigner les blessés. Jeanne se porte volontaire. Elle apprend à traiter toutes sortes de blessures de guerre. Mais l’horreur atteint son apogée lorsque, la même année, la peste étend ses tentacules et afflige la ville en entier. La terrible maladie touche tout le monde : hommes et femmes, bébés et enfants, adultes et vieillards, jeunes et vieux, riches et pauvres. Jeanne soigne les malades
