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Le sacrifice: Vivre d’aimer
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Le sacrifice: Vivre d’aimer
Livre électronique90 pages59 minutes

Le sacrifice: Vivre d’aimer

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À propos de ce livre électronique

Cet écrit propose au lecteur la transcription d’un épisode de vie autour d’un mot difficile à penser : sacrifice. Simone, auteure de ce journal autobiographique, narre les épisodes engagés de sa propre histoire au service des autres en milieu rural, après la seconde guerre mondiale. Deux générations plus tard, une jeune fille, Léna, découvre les textes de cette grande tante, en fait une lecture spontanée, et lui témoigne à la fois admiration et questionnement. Ce lien fictif entre les deux femmes questionne sans cesse les événements de ce service, avec des doutes sensibles, en écho douloureux à la foi chrétienne de Simone.
LangueFrançais
Date de sortie4 févr. 2019
ISBN9782312064796
Le sacrifice: Vivre d’aimer

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    Le sacrifice - Didier Straitur

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    Le sacrifice

    Didier Straitur

    Le sacrifice

    Vivre d’aimer

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

     © Les Éditions du Net, 2019

    ISBN : 978-2-312-06479-6

     « C’est à cela qu’on vous reconnaîtra, si vous vous aimez les uns les autres. »

    Évangile de Jean XIII – 35

    Avant-propos

    Cet écrit propose au lecteur un épisode de vie autour d’un mot difficile à penser : sacrifice.

    Il sera accompagné d’autres mots empruntés à un texte authentique qui perpétue quelques jours d’une existence particulière, raconte les faits quotidiens d’une vie rurale passée, et persiste au fond d’une mémoire historique de société.

    Simone, auteure de ce journal autobiographique, en est aussi le personnage principal, témoignant de sa mission chrétienne au service des autres, et narratrice des épisodes engagés de sa propre histoire. Des extraits de ce premier texte, Terres ingrates, accompagnés de quelques poèmes de la même auteure dans son recueil, Voix du silence, seront textuellement insérés, en italiques.

    Les mots de Simone tournent autour du sacrifice de soi dans sa mission d’hier, au cœur de ce premier texte, et dans une seconde rédaction publiée sous le titre Vivre d’aimer. Autrement dit, comment passer du sacrifice de soi à l’amour des autres ? Ces mots posent aussi des questions sensibles sur les appels humanitaires d’aujourd’hui, et ils font entrevoir un horizon fragile pour les choix sociaux de demain.

    Le cadre de cette transcription instaure un lien avec un autre personnage, fictif, qui rendra un hommage humain et actualisé à cette vie passée au service des autres. C’est une jeune fille, Léna, qui découvre les textes de Simone, sa grande tante, en fait une lecture spontanée, et lui témoigne à la fois admiration et questionnement.

    C’est en même temps un témoignage sociologique du mouvement historique des prêtres ouvriers, en mission sur des territoires déshérités de la France, après les désastres de la seconde guerre mondiale.

    Autrement dit, un passé individuel au sein d’une collectivité engagée au service des autres, au nom de l’Évangile du Christ. Le récit de Simone questionne sans cesse les événements de ce service, parfois avec des doutes sensibles, et souvent avec des échos de sa foi.

    L’imagination de ce rapport fictif entre les deux femmes, par-delà deux générations, pose les motifs de l’engagement humain pour les autres, sous l’angle du sacrifice de soi, dans l’évolution des mœurs, des situations et des pensées jusqu’à aujourd’hui.

    Une visite au cimetière

    À la fin de cet été encore très chaud, Léna parcourt un petit cimetière au fond d’une vallée verdoyante de montagne. Elle achève ainsi un court voyage solitaire pour retrouver les racines de sa famille, assez loin de chez elle. Elle s’interroge sur les parcours de ceux qui l’ont précédée dans les générations antérieures. Et particulièrement sur la figure de sa grande tante, Simone, à peine rencontrée dans son enfance, aujourd’hui inhumée dans le caveau de famille de ce cimetière.

    Célibataire et octogénaire au moment de son décès, Simone a toujours été heureuse de parler de sa famille, en remontant le temps… Elle a connu les épreuves de toute vie, individuelle et collective, dans une histoire dramatique au long des années bouleversantes de ce vingtième siècle. Elle a suivi beaucoup de chemins, au service des autres dans diverses missions, avant de se retirer dans ce coin de nature. C’est là qu’elle a achevé son existence, au fond de cette vallée verte, berceau de la famille.

    Sous une belle lumière de soirée, Léna imagine le visage flou de sa grande tante dans les allées du cimetière, de tombe en tombe. Elle croit entendre celle-ci lui commenter chacune des sépultures, révélant des vies passées, sans doute oubliées, dans la succession des générations. Bientôt, elle s’arrête devant la tombe de la famille. Les noms inscrits sur le marbre énumèrent les dates et les liens des défunts, quelques fleurs embellissent la pierre, une grande croix surmonte la tombe.

    En ce court séjour, Léna se rappelle avec plaisir les échos de ces histoires anciennes, dont elle a eu vent par ailleurs, sans les retenir vraiment, non par indifférence, mais par distraction des bruits du monde. Dans un coin de la pierre tombale, une inscription sur une plaque de métal attire l’attention de Léna. Quelques mots faiblement lisibles sont tracés, comme griffonnés avec un poinçon : Je meurs ou je m’attache.

    Intriguée par cette inscription, Léna se promet de retrouver les documents et les photographies qui lui révéleront d’autres bribes de ces vies de la famille, surtout celle de sa grande tante, certes restée sans enfant, mais entièrement tournée vers les autres, comme les évocations familiales en témoignent.

    Une chapelle, proche du cimetière, sonne l’angélus, qui marque la fin d’après-midi, comme pour faire revenir les défunts à leurs maisons. Mais on ne voit personne regagner les tombes transformées en demeures éternelles, dans le silence et la lumière du soleil couchant.

    Les écrits de Simone

    De retour chez elle, après un rapide trajet en TGV,

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