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Le journal de lecture d'Hannah
Le journal de lecture d'Hannah
Le journal de lecture d'Hannah
Livre électronique135 pages1 heure

Le journal de lecture d'Hannah

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À propos de ce livre électronique

Ce livre explique les liens étroit entre le psychique et ce qui fait la réussite scolaire d'un élève. L'affect avec la mère joue un rôle très important dans l’épanouissement psychique de l'enfant. Ce journal donne des réponses simples à tous, pour mieux comprendre l'évolution de l'élève, ainsi que les méthodes éducatives adéquates pour maximiser la réussite scolaire de l'élève.
LangueFrançais
Date de sortie16 déc. 2014
ISBN9782312030142
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    Aperçu du livre

    Le journal de lecture d'Hannah - Hannah Louise Cohen

    cover.jpg

    Le journal de lecture d’Hannah

    Hannah Louise Cohen

    Le journal de lecture d’Hannah

    Les secrets de l’éducation,

    de la transmission des savoirs

    et donc de la réussite scolaire

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    Le 4/03/11 je commence mon journal

    © Les Éditions du Net, 2014

    ISBN : 978-2-312-03014-2

    Centrage sur l’apprenant

    L’ENFANT, LA PULSION DE SAVOIR ET L’ÉCOLE

    Toutes les dimensions, du domaine du désir de savoir, de l’enfant qui s’origine dans la pulsion de savoir, ont une très grande importance dans le développement psychique, et le devenir de l’enfant. FREUD nous dit qu’elle apparait entre trois et cinq ans, autour de l’énigme de l’origine. C’est l’occasion pour l’enfant de commencer à emmètre des théories, et des hypothèses face à l’interdit.

    Cette période d’investigation sexuelle est un désir de savoir, un savoir, qui se pose en termes d’énigme et d’interdit, c’est aussi se rendre compte de sa propre ignorance donc du manque, en soi.

    Cette pulsion peut s’exprimer sous forme d’agressivité de l’enfant envers l’adulte. Un adulte qui a les moyens de faire face, ou pas d’ailleurs ! À cette pulsion de savoir de l’enfant.

    Aujourd’hui le sujet apprenant, l’enfant est pris en compte dans sa globalité, il n’est pas réduit à un sujet dans ses processus cognitifs, car l’enseignant ne fait pas que transmettre un savoir à un ELEVE.

    L’éducation nouvelle à jouer un rôle majeur sur cette prise en compte globale du sujet apprenant, le sujet apprenant est pris en compte sur tous les plan, intellectuelle, psychologique, physiologique, cela me fait penser à une citation d’IMBERT « la réalité est que la situation pédagogique-éducative est, comme telle, une sorte d’accélérateur de l’inconscient. Tout se passe comme si la rencontre avec l’enfant mettait le maître en situation de se rencontrer avec quelques figures du passé et les différentes imagos archaïques qui les avaient nourries »{1}

    Exemple concret de la prise en compte du sujet apprenant dans sa globalité : je travaille en tant assistante d’éducation dans un collège, est je m’occupe de trois élèves dyslexiques et dyspraxiques, ces sujet apprenant donc suscite l’inquiétude de l’équipe éducative qui se réunit régulièrement, avec les parents d’élèves concerner. Je participe aussi régulièrement à ces réunions qui réunissent des personnes multidisciplinaires, comme le médecin scolaire, orthophoniste, le psychologue scolaire, la principale, le professeur principal, la CPE et bien sûr moi (l’assistante d’éducation).

    Pendant cette réunion on aborde les difficultés scolaires des élèves sur tous les points, et surtout les plans.

    Chacun apporte son point de vue selon leurs fonctions auprès de l’élève. On retrouve un peu cette pratique dans la monographie. Sauf que pour la monographie, les praticiens peuvent ne jamais avoir rencontré l’enfant. Mais cela n’est pas forcément un inconvénient puisque cela permet de prendre davantage de recul par rapport aux évènements.

    On parle en générale des difficultés des élèves sur le plan physique leurs fatigue physique et intellectuelle, leurs manque de coordination en sport, leurs capacités à comprendre, a se concentre. Etc.

    On voit bien à travers cet exemple que les apprenants sont considérées, pas seulement sur le processus d’apprentissage, mais ça va bien au-delà, leur inconscient est pris aussi en compte, notamment avec la psychologue scolaire ! Donc c’est la prise en compte de l’élève entant qu’enfant

    Les apports des sciences humaines, notamment de la psychologie de groupe, avec l’idée que « ce qui est certain c’est que la psychosociologie propose des outils susceptibles d’aider efficacement les maîtres responsables de classe coopératives »{2}.

    Dans l’ouvrage d’Oury et Vasquez il est dit que la psychanalyse de Freud doit être repensé en institution d’après la phrase suivante : il dit que la psychanalyse ne doit pas rester « à la porte de la classe »{3} mais il faut « réécrire Freud » et « penser la psychothérapie en institution »{4} p. 241 il est vraie que les cas étudier par Freud étaient hors du cadre de l’institution !

    Centrage sur l’enseignant :

    Le sujet enseignant-adulte

    Avant d’aborder ce sujet je veux d’abord aborder la notion de monographie et de Transfer dont parle Imbert Francis

    Le 06/03/11

    La monographie

    « La création du groupe de recherche en pédagogie institutionnelle (GRPI) ; en 1989, est ainsi venue soutenir un projet d’écriture : la rédaction de monographie ou, plus exactement, de micro monographie qui visent la saisie de moments d’ouverture, de rupture, de dégagement ; autant d’évènements porteurs d’une nouvelle histoire qui voit le sujet jusque-là sidéré, immobilisé dans des pièces narcissiques, des identifications aliénantes, se remettre en mouvement » {5}

    « La monographie » permet de comprendre l’inconscient de l’élève. Les enseignants utilisent l’écriture de monographies pour analyser leurs pratiques. Ces écrits enregistrent l’évolution d’un enfant, son rapport aux apprentissages, sa relation aux autres. C’est bien un exemple de monographie, la réunion éducative ! C’est un mélange d’interventions des instituteurs, des parents, les faits, gestes et dires de l’élève, sont rapportés et analyser, et les réponses et les commentaires sont transcrit par tous. Je trouve cela remarquable d’analyses, éclairés par la psychanalyse (sublimation, projection…). Je ne peux pas m’empêcher de penser à Freud et ses histoires d’enfants éclairées par la psychanalyse.

    La méthode de la monographie est très intéressante, car elle permet de voir plusieurs points de vue sur un même cas. Elle permet à l’éducateur, l’enseignant et a toute les équipes éducatives qui ont été confronté à un élève en difficultés scolaire, d’analyser les faits dans l’espace-temps. L’écrit impliqué est donc indispensable pour réussir à fixer des évènements, et il va servir d’analyse pour les membres du groupe travaillant sur la monographie.

    La publication de ces monographies permettent de rendre accessibles des donnés importantes au plus grand nombre.

    Dans les réunions éducatives auxquelles j’ai assisté, les membres de l’équipe éducative, apportent chacun leur point de vue selon leurs fonctions auprès de l’élève. On retrouve un peu cette pratique dans la monographie. Sauf que pour la monographie, les praticiens peuvent ne jamais avoir rencontré l’enfant. Mais cela n’est pas forcément un inconvénient puisque cela permet de prendre davantage de recul par rapport aux évènements.

    L’APPEL DU SAVOIR

    Ici les élèves, devenus adultes témoignent de l’impact, dans l’après-coup, d’un acte, d’une parole et même d’un silence de l’enseignant. La manière dont, à l’insu des enseignants et de l’enfant, une énigme surgit qui permet un « appel au savoir  », qui initie un questionnement, une recherche de sens de l’enfant, allant même jusqu’à débloquer un apprentissage de la lecture entravé jusque-là.

    LE TRANSFERT

    Effectivement l’inconscient de l’enseignant a un impact sur la relation maître-élève, autant que l’inconscience de l’élève-enfant, car chacun d’eux a une histoire qui lui est propre.

    L’histoire de vie est longuement abordée dans le cours de F. Lesourd sur les temporalités éducatives. Extraits :

    « Les histoires de vie reposent sur la mise en résonance, à chaque fois singulière, de différents niveaux de fonctionnement du psychisme qui renvoient à d’autres étapes de la vie de l’enfant = mouvement, images plus ou moins bien organisées, tonalités éducatives proches d’éprouvés corporels, verbal. »{6}

    L’approche de la mémoire en sciences humaines s’appuie sur le modèle de la reconstruction ou de « l’après –coup » en psychanalyse qui désigne l’impact des expériences infantiles et de leurs traces mémorisées en fonction d’expériences ultérieures.

    La définition du transfert selon IMBERT :

    « Cette possibilité d’ouverture, d’évolution, d’élaboration de « solutions différentes » (Freud), traduit ce retournement des réactions symptomatiques opéré par le transfert ou encore la différence de temporalité entre symptômes et transfert. A la différence de la régression propre au symptôme qui témoigne d’une fixation aux traces traumatiques du passé, la répétition transférentielle amène le passé à l’aujourd’hui, réactive les choses, et ce faisant dénoue les emballements symptomatiques, les « dynamise et parfois même les dynamite ». Ainsi, « s’il y a répétition, c’est une répétition vivante, faisant apparaître régulièrement des éléments cachés » ; Le transfert, comme processus d’actualisation peut faire ainsi « contrepoids à l’enracinement temporel de symptôme. »{7}

    « L’intérêt de la pédagogie institutionnelle - comme de la psychothérapie institutionnelle – est de viser « la mise en place d’un cadre ou d’un filet institutionnelle susceptible d’accueillir les transferts » (jean Oury) « Les techniques Freinet, ici, se révèle le sens véritable : d’être l’occasion de la mobilisation d’objets de

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