La crise, l'emploi, le chômage

Par Guy Alvera

Le savoir-faire des pays émergeants vient freiner toutes tentatives entrepreneuriales dans la plupart des pays d’Europe. Toutes les mesures n’ont pas été évaluées pour enrayer un chômage de masse. Après avoir fait un tour d’horizon, l’emploi est en trop mauvaise posture pour toutes autres espérances si nous laissons l’affaire en l’état. Il est temps de réagir maintenant rapidement. Je mets à la disposition du lecteur mes notes que vous pourrez enrichir de vos propres réactions, et de vos critiques. Je livre ici les ingrédients qui m’ont motivés dans mon analyse afin d’émettre un début de piste, c’est l’objet de ce livre. Ce modèle tient compte de la situation de l’emploi dans son ensemble sur ce don nous étions assis à changé, et le monde du travail doit se réorganiser et réagir vite. Toutes les annonces qui concernent la « Formation » ne changeront rien ni dans le fond, du moins dans l’immédiat, et pourtant des dépenses trop conséquentes sont largement engagées, mais masque une impuissance par un manque de réponses des dirigeants. La logique informatique tente de sortir d’une « boucle » pour le cas si PIB ne fleurte pas avec les 3 % nous resterons dans la boucle, Nous savons maintenant que le PIB en berne aura bien du mal à reprendre des couleurs pour créer de l’emploi. Choisir une porte de sortie reste une piste, c’est ce que je tente de proposer ici.

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions du Net
• Date de sortie: 11 déc. 2013
• ISBN: 9782312018966

Aperçu du livre

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La Crise, l’Emploi,

le chômage !

Guy Alvera

La Crise, l’Emploi,

le chômage !

Dites-moi si je suis fou ?

LES ÉDITIONS DU NET

22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

© Les Éditions du Net, 2013

ISBN : 978-2-312-01896-6

Introduction

Dans les anciennes  maisons, le circuit électrique courrait dans des baguettes en bois apparentes dans toute la maison, venant alimenter les prises de courant,  les interrupteurs,  les ampoules du plafonnier. Le conducteur était recouvert d’un tissu tressé, avec le temps, l’ensemble s’était dégradé, le tissus devenait comme poussiéreux et cassant, les courts-circuits étaient fréquents, Nous réparions comme tout bricoleur, avec ce bon vieux « chatterton ».

Une fois réparé ici, il fallait « panser » ici et là, et remettre un fil de plomb calibré que vous aviez a porté de main, se vissait sur les bornes de la fiche en porcelaine, que l’on reposait sur le tableau électrique brin ballant. Beaucoup d’entre nous ont connu cela et plutôt agacé, vous aviez décidé, d’être raisonnable et de faire une nouvelle installation électrique car vous aviez pressentis qu’un jour vous alliez « mettre le feu à la baraque », c’est ce que je ferais… Tenir compte des réalités et faire preuve de sagesse.

Repartir sur une ligne neuve, c’est commencer par le tableau électrique.

Depuis les normes ont évoluées,  le  monde  du travail aussi, je pense que toutes les mesures n’ont pas été évaluées pour enrayer un chômage de masse qui se voit poindre depuis plusieurs années.

Nous sommes aussi tous liés et solidaires comme dans un grand « puzzle » les uns et les autres pour que le système fonctionne.

Avis au lecteur, ce document n’est l’objet d’aucun copier-coller, excepté pour les articles mentionnés.

Le PIB dans le « coma »

Je suis convaincu depuis trop longtemps que nous allions vers une situation critique, et pour y répondre, quelques milliards sont injectés dans la politique de l’emploi, c’est la seule réponse que donne le gouvernement pour éviter le chaos, il y a surement trop de monde autour du "gâteau emploi", avec des résultats bien loin des attentes. Le budget de 2014 se verra par ailleurs  alourdi de quelques 900 millions comme quoi l’état n’a pas d’autres réponses… que des dépenses, en nous faisant croire que la méthode est bonne… dans 4 ans ça ira mieux…Le résultat reste si décevant que je m’y suis intéressé comme tout bon citoyen.

Le  déséquilibre croissant  qui s’observe entre les personnes actuellement  sur le marché du travail et la population non active   à court terme  pose déjà problème, et pour palier au déficit abyssale que nous allons détailler plus loin, les augmentations et taxes diverses toujours revues à la hausse ne sont qu’une goutte d’eau dans cet océan.

Les augmentations successives qui affectent  déjà une population aux revenus  moyens sont  maintenant encore plus fragilisées. Les augmentations successives dans tous les secteurs vont amplifier le phénomène. 

Un signal que « chez nous » l’ont a pas d’autres idées, cela paraît aussi difficile pour nos dirigeants que d’escalader l’Himalaya en short et en espadrille.

Avant que notre PIB sorte du « coma » il faudra sans doute patienter un « certain temps »… En attendant, nous pourrions mieux faire en tenant compte de la situation économique et des réalités à venir.

Alors que  bons nombres d’entreprises (sont peut être) encore preneurs, il conviendrait d’apporter quelques mesures simples et redistribuer le travail autrement pour le rendre  moins couteux.

L’on peut aussi  admettre que  des millions  d’heures de travail sont  perdues  par un manque de cohérence et par un  défaut  de mesures fortes et incitatives. L’accord du 11 janvier sur l’emploi, le contrat de génération, le Cice, ou les contrats d’avenirs sont complexes et ne sont pas à la hauteur de l’objectif à atteindre ...

Mon  projet (ou les préconisations) s’inscrit avec  comme seul objectif de réintégrer dans le monde du travail ceux qui en sont sortis.

Il ne s’agit pas de créer des emplois artificiels mais  de mieux s’organiser devant une situation  qui à mon avis risque de perdurer.               

Il est peut être encore temps de se pencher sur  le   comment réemployer le vivier  que représente les demandeurs d’emploi

 Bien que je ne sois pas économiste, ni politique, j’ose mon MODE D’EMPLOI Comme tout autre citoyen préoccupé par cette situation. Je suggère en fin d’ouvrage une issue de secours encore possible,  une réponse efficace, équitable  et logique,  il s’agit d’un plan B, à vous d’en  juger !

Ce mode d’emploi ou les préconisations avancées sont simples et tiennent compte de la capacité actuelle du marché du travail d’aujourd’hui, avec un seul objectif :

 « Réduire signicativement le bataillon » tombé dans la case chômage. je mets à disposition du lecteur mes notes que vous pourrez enrichir de vos commentaires de vos réflexions, et de vos critiques sur le compte : Twitter : brice_825

Contrairement à un courant de pensée, l’emploi sans   croissance apparaît comme le remède indispensable.

Un début de réflexion

Lorsque je trouve des articles intéressants je conserve parfois des revues je les empiles sans trop savoir pourquoi, il m ‘arrive de relire un article qui date de plusieurs années,   c’est comme  cela que  je suis retombé sur  l’hebdomadaire le POINT du 29 juin 2006 qui traitait de l’assurance chômage. Jacques Marseille* apporte  quelques  précisions dans son article « Combien coûte un chômeur ? »

Voila ce qui est dit : Alors que nous avions en 2006, 2,2 millions de chômeurs, toutes dépenses confondues, la  France consacre 65 milliards d’€ à l’emploi soit (4,2 du PIB.)

« Au total chaque chômeur coûte 30.000 € par an, même en prenant en compte les chômeur de « l’ombre » ce qui porterait le chiffre du chômage à quelques 16.000€ par ans soit pratiquement autant que le revenu médian, »

*Après l’université de Vincennes Paris VIII, il devient professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il dirige la chaire d’histoire économique et sociale créée par Marc Bloch, à laquelle il succède à Jean Bouvier, jusqu’en 2009, année de sa retraite universitaire. Il fut membre du Comité pour l’histoire économique et financière auprès du ministère de l’Économie, de l’industrie et de l’Emploi. Il fut directeur de la collection « Histoire » aux éditions Nathan. Chroniqueur pour L’Expansion et a rédigé fréquemment des articles pour « Le point et Enjeux ». (source : Wikipédia)

Sa conclusion bien que courte est intéressante, il indique ; « Finalement ne serait-il pas plus performant de confier cette somme à chaque chômeur pour qu’il s’achète son patron ? Nul doute qu’à ce prix il trouverait preneur rapidement »

L’observation de la situation en faisait une réflexion intéressante, mais elle est restée sans autres commentaires, et comme nous le constatons la situation c’est encore dégradée.

JUIN 2013, 1 million de chômeurs supplémentaires, (au sens du BIT en catégorie A)  Combien coûte  un chômeur aujourd’hui ?

Résultat, plus il y